King of ........Mich (Terminé)

Bonjour Mich,

C'est vrai qu'il est superbe.   

Concernant les cheminées, je ne suis pas un spécialiste mais il me semble que celles-ci sont tenues par des élingues et qu'elles s'inclinent pour passer sous les ponts. Est-ce le cas ?

Beau travail ..... Maintenant des problèmes d'érection ..... de cheminée, tu vas régler ça !!!

Mince !!!!  J' avais fait une réponse, et elle a disparu.

Je disais donc que pour les cheminées abattantes, l' idée n' est pas mauvaise, mais ça devait être un sacré jeu de bretelles pour abattre et continuer à chauffer , miladious !!!!!
Sur ce modèle, rien n' est prévu, semble-t-il.... quoique : le collier du bas n' a pas de hauban. Il doit donc servir de jonction entre deux éléments de cheminée, et c' est justement à ce niveau qu' il y avait une charnière.  Pouvez pas la voir, car elle est noyée dans l' anneau ................ pourquoi-pas ?     

Quant à la verticalité, tout étant relatif ....................... par rapport à quoi ?

Je suis monté voir mon KOM de près, suite aux remarques de Cri-cri ( on n' est jamais trop prudent) et j' ai en effet découvert plein de choses .... mais bon, ce qui est à demeure le restera  .

Tous n'avaient pas des cheminées pliantes!! Surtout au nord (en amont plutôt) là où il y avait des ponts. Plus au sud, plus d pont, le Mississippi est trop large.

Laurent

Le premier steamboat date de 1811. Les cheminées rabattables apparaissent en 1830 avec la construction du premier pont à Louisville, sur l'Ohio.

Rabattables ou pas, elles sont solidement haubanées.

Cheminées fixes:



Cheminées rabattables.

Dans un premier temps, les cheminées, dont l'arrière est monté sur charnières, se plient relativement bas, au moyen d'une bigue. Un joint appelé companion flange fait l'étanchéité entre les deux parties.



Plus tard, la pliure sera rehaussée et la bigue remplacée par un vérin à vis.



Autre particularité.

Si votre steamboat risque de croiser des glaces dérivantes et il n'a pas besoin pour cela de naviguer sur la Yukon, l'étrave sera protégée sur quelques mètres par un doublage de tôles d'acier. Il peut ne s'agir que d'une large bande de tôles à cheval sur la ligne de flottaison ou d'un doublage total.

Source: Alan L. Bates, Steamboat Cyclopœdium.

Merci, Alain.

C' est qu' on en apprend, des choses, ici !!!!!!!!!!!!

Je suis allé à la recherche des ponts, et ce qui est sur, c' est que dans les villes du nord, on faisant des ponts mobile.

Pense à bien assurer l'Evangeline et sa cargaison. La durée de "vie" moyenne d'un steamboat n'était que de quatre ans.

Sur les 295 naufrages de steamboats répertoriés en 1897, les causes principales en sont:

- déchirure de coque sur des bois morts immergés (snags): 195
- glace: 26
- incendie: 25
- écueils: 11
- collision avec un pont: 10
- explosion de chaudière: 6
- bancs de sable: 4
- tempête et vents: 2
- collision avec la rive: 1
- collision avec un autre navire: 1
- surcharge: 1
- submersion due à de forts remous (swamped in eddy): 1
- causes non identifiées: 14

Tu as intérêt à soigneusement recruter ton personnel. Si Brad et Troy, les deux blaireaux de Vincent se présentent, dis que tu affiches complet.

Source: Publications in Archeology, Jerome E. Petsche, The steamboat Bertrand.

embauche Michael à mon avis il doit avoir le pied marin     
alain2

Quatre ans ?        

Ce sont des statistiques d' assureurs ..... et j'm' y connais .

Tout sinistre n' est peut-être pas "naufrage" ..................

Vous vouliez des charnières pour cheminées basculantes ?

Soyons fous, alors, ça pourra toujours servir .....

Trois triangles et un clou en travers.  Ça le fait ?        





Et puisque nous sommes entre nous, et qui plus est dans la "fluviale" , je vous propose mon chef-d' œuvre passé, dans le style remorqueur du canal de l' Ourq.

Fonctionne très bien à l' alcool à bruler, et a passionné nombre de gamins.

Très bien la cheminée rabattable!

Et sympa le remorqueur.

Seulement 6 explosions de chaudières! On voit que la sécurité était passée par là.

Mitch, très mignon ce petit remorqueur. Il fonctionne par éjection dans le petit tube sous la poupe?

Et très belles cheminées   


Laurent

Pour le Pop-pop, le voici sans les hauts:

Le principe, c' est une chauffe en continu sur le serpentin.
Ca boue,  mais comme les tubes sont immerges, donc refroidis, la vapeur ne sort pas, et il est créé un va et vient qui fait avancer par réaction.
Il y avait des jouets sur ce principe début 20e , mais au lieu d' un serpentin, l' eau était dans une petite boite style camembert, fermée par un clinquant métallique, d' où l' appellation "Poppop" , par le son son que ça faisait.
Le réglage, c' est de faire la bonne longueur des tubes, en fonction de la chauffe.
Le réservoir est planqué dessous.
Quant au polystirène, c' est au cas où 

Simplissime système, mais vraiment super. Merci pour la photo "intime" 

Laurent

Alors voilà.
D' une part j' ai revisionné toutes les pages de ton KOM , Laurent, et j' ai appris bien des choses.

Et d' autre part, je suis revenu au mien, et comme d' hab , je me pose plein de questions, bien-sur...

Je me suis donc attelé à la préparation des divers espars.

Effilage, teinte, etc.




Les fils coton fournis ne me plaisent pas. Le coton, ça fait des poils, et même en lissant sur une bougie pour poisser, une fois qu'on est passé dans les poulies,
ils reviennent au galop.
Et puis, j' ai bien l' impression que pour ce que l' on appellera le "dormant", c' étaient des câbles métalliques.
J' ai donc fait un essai à partir d' une bobine de fil métal de 0,3 , tourné à la perceuse en tenant tout simplement les brins entre les doigts, et ça marche.
Le noir de droite, c' est un quatre brins qui sort à 0,8 , passé au marker noir.
Il devrait faire pour les tendeurs de structure.

Celui de gauche est en deux brins et destiné aux tendeurs de cheminées, une fois passés au noir. A propos du noir, j' ai même essayé le chalumeau, sans grand succès.
Trois brin vaudraient-ils mieux ?




Les ferrures, vous les feriez peintes en blanc, ou en noir ?



J' ai aussi rapetissé les poulies, ligaturées avec mon 0,3 .... vous me dites si ça colle.




Et pour le mat de charge, je vais voir comment faire un vit de mulet. Celui de Laurent est remarquable, mais à cette échelle, en suis-je capable ? ..........

Les espars.

Sur toutes les photos d'époque, les espars, quelqu'en soit l'usage, sont peints en blanc. Les ferrures le sont donc également.



Modèle du mountain steamboat Bertrand (1864 /65. Eh oui, il n'a même pas fait les quatre ans!).


Cheminées.

Tu as choisi l'option cheminées rabattables. A moins de représenter le système à vérin Christy Patent Elevator, auquel cas il n'y a pas de haubans, ces derniers sont des cordages, ce que l'on voit bien sur la fig. 87, à la page précédente. Lorsque les cheminées sont abaissées, lesdits cordages sont lâches et traînent sur le pont.

Les haubans en câble d'acier ne sont utilisés que pour les cheminées fixes et leur tension se fait à l'aide de ridoirs.

Les espars en blancs.... Comme quoi mon KOM n'est pas tout à fait une référence   

Pour les câbles des cheminées, restes sur quelque chose de fin, plus fin que les haubans des espars. Pour eux, c'est soit un gros filin d'acier et même souvent des tirants d'acier.

Laurent

Bonsoir Michel,

Tu ne manque pas de ressource. Bravo !

Pour les espars, c' est vrai qu'il y avait du blanc partout, sur ces bateaux .

J' ai trouvé celui-ci, où le mat de charge y a échappé , pour une fois     

Quoique, ces deux là semblent avoir de la bouteille, et plus trop luxueux.





Issu du site de "La Brosse" , je pense.

Il semblerait que cette carte postale fasse partie d'une série de photos prises à Memphis en 1907.

"at the harf, Menphis, Tenn(essie)"
Trop fort Alain!!!!

Par contre comme c'est une carte postale d'une photo coloriée, je ne fierai pas trop aux couleurs.

Laurent

Tu as raison. Le Mississippi bleu turquoise me laisse rêveur. Et les autres photos de cette collection ante-Elvis inspirent aussi peu confiance. Idem pour la série 1909.

Bonsoir la compagnie.

Mauvais temps encore, donc ..... j' en ai beaucoup bavé avec les bancs, pas beaux avec mes peintures, alors tout cassé et tout à refaire ... on verra plus tard. (Les avis de Madame sont imparables    ).

Pour me consoler, j' ai versé dans l' orfèvrerie pour faire un vit de mulet à l' échelle, et ça a marché pas mal, finalement.
Maintenant, pour moi, c' est un maximum, vraiment. Du coup, je ne vais pas le peindre.

Bien montée, la bête!

Tu es modeste!!! J'en bave.

Le tien est splendide , Laurent, mais je n' ai pas voulu le copier. J ' en ai donc trouvé, puis dessiné un autre.

Je ne suis pas modeste, j' en suis même très fier. Mais j' ai conscience que mon habileté et ma vue diminuent, c' est tout.

Au fait,   @ Grand Sachem :  Il semble que l' origine du mot Vit-de-mulet vienne justement de cette pièce servant à rendre mobile une bôme ou,  comme ici, un mat de charge. Cependant, faisant référence à la partie cachée ici, c' est-à-dire celle s' insérant dans le dit espar.     

Puisque je me suis laissé pousser à des cheminées basculantes, ailleurs ira le câble métal ....

Juste présenté : ça vous va ?