LA PINTA (Artesania Latina) 1/65ème

Pareil que pour la Niña et le RL





Mais, là, je dois avouer que le sujet de Yofloema et les commentaires d'Alain Degny m'ont beaucoup inspiré

Pas grand monde sur le fofo aujourd'hui
Je n'ai pas eu de retour
Dois-je en conclure que je sombre dans l'excellent ?   

Pourtant, et Alain Degny m'a bien mis en garde, des questions il y en a, et il y en aura.

Yofloema, dans son sujet, s’est pris la tête avec les ancres et leur fixation
Dans le prolongement, c'est le cas de le dire, c'est la guindeau qui me fait souci (Pinta et Niña même combat)

Le montage proposé par les kits (quelle qu’en soit l'origine) ne laisse pas de place à l'erreur de manœuvre.
Tout mataf ayant les mains moites et laissant échapper la barre va prendre celle-ci dans la gu...
Et, de plus, l'opération sera à recommencer puisque l'ancre sera retournée au fond

J'ai bien relevé dans la doc, que les guindeaux possédaient un système de cliquet anti retour

Xavier Pastor propose ceci


En utilisant le matériel fourni et au prix de modifications mineures, j'ai concocté un bidouillage, qui n'est put être pas historiquement "vrai" mais serait plus réaliste au plan mécanique





Des suggestions ?
Ou du plus lourd que ce que je possède en doc ?

Le principe me semble très intéressant. Effectivement .....Cela fonctionne !!! Maintenant historiquement je ne sais pas quoi te répondre. Tu auras sans doutes des avis.
En tous cas c'est techniquement viable !!!

C'est très bien et suffisamment rustique pour être crédible. Il ne s'agit pas de faire un guindeau du XVIIIe. De toute manière, il n'y a pas mieux que le bouquin de Pastor.

Merci pour vos retours

Je vais reprendre la réalisation des tambours d'extrémité

Ceux-ci ont été fait à "l'arrache" et, de toute façon, trop longs pour la Niña dont la coque est plus étroite

Bon!

Quelques tofs de l'avancée des travaux

Les ancres


Le guindeau



Les bombardes


Les écoutilles

Good job,  Falcon Dive   !!!!

Il faut revoir l'emplacement des roustures de tes bombardes. Il ne peut pas y en avoir à l'arrière, car les bombardes se chargeaient par une culasse située à cet endroit.

Tu trouveras un modèle dans Artillerie de marine, canons, page 1.

Ce n'est pas parce qu'elles sont destinées à exploser à la tête des servants, qu'il faut mal les ligoter.

Alain Degny a écrit:Il faut revoir l'emplacement des roustures de tes bombardes. Il ne peut pas y en avoir à l'arrière, car les bombardes se chargeaient par une culasse située à cet endroit.

Tu trouveras un modèle dans Artillerie de marine, canons, page 1.

Ce n'est pas parce qu'elles sont destinées à exploser à la tête des servants, qu'il faut mal les ligoter.

Et en plus, j'ai le Pastor !   

En fait, c'est le croisillon avant qui était trop en arrière et provoquait le recul des roustures

C'est refait
Mais je n'ai pas pu les avancer davantage à cause du positionnement de l’œillet

Gréer un canon à cette échelle c'est pas de la tarte !
Et je souffre du "syndrome du gros doigt "

Je pense que c'est tout de même acceptable     et toujours mieux que ce que propose AL



D’ailleurs, comment faisaient-ils pour charger par la culasse ?

Étant donné la forme du berceau, à part sortir la bombarde à chaque tir, je ne vois pas comment ils procédaient pour la charger pas l'arrière.

Par la bouche non plus d'ailleurs, puisqu'il n'y a pas de roues ! !

On les surnommait "tire qu'un coup" ? ?

Petite avancée

Le safran





Mais pourquoi appelle-t on cet objet comme ça

De par chez nous le safran, on le met dans la bouillabaisse !

Bonjour Falcon,

Travail impeccable.   

J'aurai juste deux suggestions à proposer : la première est de peindre les linguets de ton guindeau (les taquets anti-retour) en noir car ils étaient en fer. La seconde est de prendre un fil plus fin pour la sauvegarde. En outre, cela donnera la souplesse qui manque ...   

Concernant le safran   , il semblerait qu'il s'agisse d'un mot d'origine arabe "zaʿfarān" qui lui même serait la transposition d'un mot perse de même prononciation. C'est compréhensible puisque ce sont les arabes qui nous ont transmis cette technique qu'ils avaient acquise auprès des perses dans le golfe persique.

Guido54 a écrit:Bonjour Falcon,

Travail impeccable.   

J'aurai juste deux suggestions à proposer : la première est de peindre les linguets de ton guindeau (les taquets anti-retour) en noir car ils étaient en fer. La seconde est de prendre un fil plus fin pour la sauvegarde. En outre, cela donnera la souplesse qui manque ...   

Concernant le safran   , il semblerait qu'il s'agisse d'un mot d'origine arabe "zaʿfarān" qui lui même serait la transposition d'un mot perse de même prononciation. C'est compréhensible puisque ce sont les arabes qui nous ont transmis cette technique qu'ils avaient acquise auprès des perses dans le golfe persique.

Pour la sauvegarde, pas'd prob
C'est juste une présentation faite avec le premier bout (de ficelle) qui m'est tombé sous la brucelle

Le mot zafaran désigne l'épice. 

Les termes arabes sont:

gouvernail: sukkan, 
la barre franche ou timon: kanah,
aiguillot: narr,
fémelot: madah, pluriel madat.

Rappel: les deux orifices ronds sur l'arcasse sont destinés au passage de câbles d'ancres.
La sauvegarde remonte le long du château arrière et est amarrée à un piton vissé dans le bordé.

Alain Degny a écrit:Le mot zafaran désigne l'épice. 

Les termes arabes sont:

gouvernail: sukkan, 
la barre franche ou timon: kanah,
aiguillot: narr,
fémelot: madah, pluriel madat.

Rappel: les deux orifices ronds sur l'arcasse sont destinés au passage de câbles d'ancres.
La sauvegarde remonte le long du château arrière et est amarrée à un piton vissé dans le bordé.

Mais où va-t il chercher tout ça ! ! ! !

OK pour les orifices, ils resteront libres

Mais les pitons
Où dois les positionner ?

Il y en a deux autres prévus pour les étais du bout dehors et qui se situent à 45° par rapport aux fameux orifices

Et encore, il est en petite forme!! Sinon tu aurais aussi la transcription en arabe   

Laurent

kangoo91 a écrit:Et encore, il est en petite forme!! Sinon tu aurais aussi la transcription en arabe   

Laurent

C'est l'âge    

Pour ton canon la classe était amovible. Elle était fermée par un coin en bois, ajusté derrière la dite culasse. En retirant le coin, tu ouvrais ta culasse, tu rechargeais et ainsi de suite.
Je vais essayer de te trouver un dessin.

frederic Ravinet a écrit:Pour ton canon la classe était amovible. Elle était fermée par un coin en bois, ajusté derrière la dite culasse. En retirant le coin, tu ouvrais ta culasse, tu rechargeais et ainsi de suite.
Je vais essayer de te trouver un dessin.

Je suis preneur
Parce qu'avec cette échelle, c'est difficile de se faire une idée, même ,approximative
D'autant que Pastor, s'il donne un dessin, celui-ci n'est pas explicite sur ce point

Bernard

J'ai trouvé sur mon pas à pas "San Juan"



Comme tu peux le voir sur la photo, tu as le coin à l'arrière de la culasse.
Le coin extérieur servait à la visée

On visait avec ces engins ?

Effectivement ta photo permet d’appréhender la manœuvre

Cependant le dessin de Pastor montre un bloc arrière beaucoup plus massif et qui ne semble pas mobile
(le dessin se trouve fans le sujet sur l'artillerie d'Alain Degny - notre vénéré Maître - à la page 1)

Pour la bombarde, comme je l'ai dit précédemment, elle était plus dangereuse pour les servants, du fait de l'étanchéité aléatoire de la culasse, que pour l'adversaire. Pour nos découvreurs, elle avait surtout un caractère dissuasif, du fait du bruit, de la fumée et de la flamme qu'elle produisait. 

Les Amérindiens, qui ne connaissaient pas les armes à feu, ont forcément été très impressionnés et au moins au début, cela leur a ôté toute velléité de se faire un casse-croûte avec les nouveaux arrivants.

Compte tenu de son poids, du fait qu'elle est montée sur affût fixe et que sa volée déborde des sabords, la bombarde ne peut pas être chargée par la bouche. C'est la raison de cette culasse mobile, qui sera abandonnée avec l'apparition des affûts sur roues, ne fussent-elles que deux, qui permettaient de reculer la pièce.

Quant à viser! Pas question. La balistique, on connait depuis longtemps, c'est la raison pour laquelle l'affût est plus haut à l'avant, pour que le projectile puisse décrire une courbe.

Pour l'attache de la sauvegarde, voici une gravure la décrivant.



On ne voit pas très bien où elle aboutit, mais sur la Pinta, qui n'a pas de porte-haubans d'artimon, il est logique qu'elle soit tournée sur le ratelier arrière ou qu'elle aboutisse à un piton vissé en dessous de cette rambarde, pour pouvoir la saisir sans devoir faire l'acrobate, en cas de besoin.

Un piton sur le pont ou sous la rembarde à ce niveau serait tout à fait plausible ?

Oui, comme cet exemple.



L'essentiel est que la sauvegarde (vert) ne gêne pas les câbles (rouge) quand le navire est affourché sur ses ancres, par la poupe.

Bien noté, Alain et merci

On ne fait pas de perruque avec les manœuvres !

Le chantier n'avance pas vite ces jours-ci en raison d'un gros souci informatique et chronophage

Toujours en délicatesse avec mon disque dur !

Ça marche quand ça veut ! ! !

Mais j'ai, tout de même un  peu avancé le chantier

Les caps de mouton des porte-haubans


Laiton restant à brunir

Mais, là aussi, c'est la galère !
Et pas la Réale

@ bientôt pour la suite des aventures . . . .