Birème Grecque au 1/50e (Terminé)

Je trouve le diamètre des arceaux un peu disproportionné.

Alain Degny a écrit:Je trouve le diamètre des arceaux un peu disproportionné.

Un peu, beaucoup. En effet. Donc, pour remédier à cela, le taud ne sera pas relevé sur les côtés. Il n'y aura que la face avant d'ouverte. C'est mieux pour que le capitaine puisse donner ses ordres.

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Voila ce que cela donnera. De face,

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et de l'arrière.

M'enfin Michel! Un homme aussi précis que toi! C'est le keubernètès, le capitaine de navigation.

Alain Degny a écrit:M'enfin Michel! Un homme aussi précis que toi! C'est le keubernètès, le capitaine de navigation.

Oui, là tu m'apprend encore quelque chose de nouveau. Je connais le Kubernetes, celui qui pilote le navire, mais je ne connaissais pas le Keubernètès.

C'est la même chose à l'orthographe près. En fait, c'est celui qui commande le navire à la manière d'un capitaine de pavillon quand il y a un amiral à bord.

Il y a aussi le sèrléfès, le matelot qui n'a pas digéré la moussaka du midi, voudrait aller aux cagouinces mais ne peut pas quitter son poste, parce qu'on a besoin de lui pour ramer et le nikosaliagas, qui anime les soirées de l'équipage.

Michel,

Je me demande si tu ne devrais pas essayer un autre matériau pour ce taud. La trame du tissu sera toujours trop visible à cette échelle.
Je verrai plutôt du papier kleenex ou un peu plus épais que tu encolles à la colle vinylique. Tu commences par le fond en le faisant épouser l'arceau. Ensuite tu fais la 2° partie, le toit.
Tu devrais avoir un "tombé" plus naturel.

Laurent

Bonjour à tous,

Merci Alain pour ces précisions très allégorique, mais néanmoins très poétique.
Tu as aussi dans le même ordre d'idée, le Kamidlodanlvin, le cuisinier du bord. D'ailleurs détesté par l'équipage. Tu as aussi le kivoidloin, le guetteur qui ne peux rien manquer du repère des amers.
Merci Laurent pour ta remarque. Le montage que j'ai fait, n'est qu'un montage pour montrer que les barres ne seront plus visibles après la pose du taud. Bien entendu, ce dernier va être peaufiné, et aura un tout autre aspect après finition. Il va être construit aujourd'hui, photo ce soir.
En tout cas, merci de t’intéresser à ce sujet.

Voila Laurent, le taud est fini et il est posé.

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On ne voit plus les arceaux

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Le nikosaliagas va pouvoir faire une superbe émission dès ce soir. Bravo Michel, c'est bien ce que je voulais voir.

Laurent

Bonsoir,

Après le taud, les ancres. Les deux sont faites.

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Alors ces ancres surprennent un peu au départ. En effet leurs formes ne sont pas tout à fait celles auxquelles nous sommes habitués. Ce que l'on voit en gris, se sont des renforts en fer. De plus, les écubiers ont une forme spéciale. Au lieu d'êtres totalement rond, il ont un méplat dans le bas.
Maintenant, question : Quelqu'un sait-il comment était relier les ancres au bateau ? Je n'ai aucun renseignement la dessus. Il n'est fait nul part mention de quelconques cabestans, ou même de treuils.

Bonjour a tous,

Arrivé à la mâture, quelques petites questions se font jour. Si certains d’entre vous peuvent y répondre, c'est avec un vif plaisir que je prendrai en compte ces réponses. Sinon, je ferai au plus simple.

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La première est au sujet de la fixation des étais sur l'étrave, et sur la poupe. Les moques était-elles déjà utilisées, ou bien un autre procédé lui était substitué ?

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Les cargues fonds sont aussi en place,

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elles doivent êtres frapper sur le râtelier. Y avait-il déjà des cabillots à l'époque ? Si non, quelle était le moyen de fixation ?

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Vue de l'ensemble.

Bonne journée.

Ancres. Les futurs patins d'ancre n seront en fer qu'à la fin de l'Antiquité. Précédemment, ils étaient en plomb. Selon leur poids, les ancres, posėes sur le pont, étaient jetées par dessus bord ou, pour les plus lourdes, suspendues à un bossoir. Celles-ci pouvaient également être chargées sur une chaloupe et mouillées à petite distance du navire.

Les ancres ėtaient bien moins utilisées qu'à la grande époque de la voile, puisque chaque soir, les navires étaient tirés au sec. C'est davantage un moyen de sauvegarde qu'autre chose. Paul de Tarse, conduit à Rome, y fait allusion dans le récit de son voyage, mouvementé, puisque le navire est pris dans une tempête.

Il y a plusieurs ancres à bord. Six sur le navire de Popaul le susnommé, plus l'ancre sacrée, la plus lourde, celle de la dernière chance, qui deviendra l'ancre de miséricorde.

Aucune allusion ni à un cabestan ni à un guindeau. Mais comme il y avait le tonos pour tendre les hypozomatas, il devait bien y avoir un appareil pour relever les plus lourdes. On a retrouvé un jas romain pesant à lui seul 600 kg. Cela donne une idée du poids de l'ancre complète.

Pas de cabillots à l'époque. Pour le gréement, il faut que je retrouve le dessin qui va bien.

Bonjour Alain,

Je te remercie pour tes réponses.
Donc, je considère que l'ancre était jetée par dessus bord. Quant elle touchait le fond, il suffisait de frapper le reste de cordage qui n'avait pas filé à un quelconque endroit prévu à cet effet. De toute façon, cela ce passant dans la partie que l'on ne voit pas sur cette maquette, il ne me reste qu'a laisser simplement le cordage entrer dans l'écubier et le coller comme ça.
Pour le métal, j'enregistre que c'était donc du plomb.

J'ai aussi mis en place les hypozomatas.

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Les deux câbles sont donc enroulés ensemble, il traversent le navire en ressortant d'un côté sous le banc de nage, passent sur l'étrave, et rentrent sous le banc de nage opposé. Ensuite, ils sont sensés passer aussi à l'extérieur sous la poupe. Je n'ai rien trouvé comme schéma a ce sujet. Donc pour l'instant, je fait l'impasse sur cette partie.
Si tu retrouve le dessin qui va bien, et que tu me le communique, pour te remercier, je t'inviterai à bord lors du voyage inaugural (bien entendu pas comme rameur).

En faisant des recherches sur internet, je suis tombé plusieurs fois sur des birèmes romaines. Il n'y a rien qui distingue les bateaux grecques des bateaux romains. Sauf que ces derniers sont bien plus élaborés. J'ai bien envie de transformer ma birème grecque en birème romaine. Quant pense tu ?

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Voilà une des raisons qui me poussent à opter pour la version Romaine. Ce corbeau à l'avant me semble une pièce intéressante à réaliser.

C'est jouable. Il faut reprendre la volute de la poupe, qui est beaucoup plus accentuée. Le pavois de poupe est plus enveloppant. Le long du bastingage sont souvent suspendus des boucliers ronds. Dépassant la volute de poupe, la hampe avec le vexille rouge à franges or, frappé des lettres SPQR et au sommet, couronne de laurier et l'aigle (en latin: grozoizo).

Pas obligé mais contrebalançant le volume du corbeau, sur l'arrière, le xylokastron, la tour pour les archers, qui comme son nom l'indique, est en bois.

Après avoir âprement négocié avec mon scanner pour qu'il se décide à re-fonctionner, voici le dessin promis:

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Source:

Jean Rougé, la marine dans l'Antiquité.

Finalement, je vais renoncé au projet de devenir Romain. Trop de transformations à faire. Cela se résumerait à refaire pratiquement les ponts.
Par contre je te remercie pour ce plan de voilure, et pour le temps que tu as passé à le scanner. je vais essayer d'en faire bon usage.

Bonsoir,

J'ai étudié un peu le plan d'Alain. Une première question : A quoi sert le calcet ? Je pensai que c'était pour y attacher les poulies de balancines, mais sur le plan, ces dernières sont frappées plus haut.
La drisse semble traverser le mât. Pourquoi pas, mais alors je suppose qu'il y a une réa à l'intérieur du mât ?
La mâture étant en attente de réflexions, cela m'a permis de bosser sur la pose des gouvernails, des ancres, et du support de la maquette.

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Les ancres sont en place. La galère est sur sont support.

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Les gouvernails sont eux aussi prêts à fonctionner. 

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vue de côté du gouvernail. Le système d'accrochage est un peu rudimentaire, mais a heureusement donné satisfaction aux marins de l'antiquité.

C'est la drisse qui permet de hisser ou amener la voile. Elle passe sur un réa inséré dans le calcet et se termine sur l'avant du mat par une drosse de racage qui enserre le mât.

Merci Alain de cette précision. Tout devient de plus en plus clair. Donc, je ne peux pas échapper à la fabrication du calcet. Par contre, je ne sais toujours pas comment les cordages étaient frappés sur leurs points fixes. Taquets ou pas taquets ? Si pas taquets, quoi d'autres ?
Merci de ton aide. La véracité des choses n'est pas importante à la vue en tant que maquette, mais dans le sens de la vérité historique, l'on se doit d'être le plus précis possible, c'est pourquoi j'apprécie ton aide précieuse.

Estime-toi chanceux pour le calcet. Sur les bâtiments à voiles latines, il était percé pour deux réas, le second étant destiné à la balancine du quart (la partie inférieure de l'antenne).

Rougé indique que la vergue ėtait en général composée de deux pièces, comme les antennes, penne en haut, quart en bas, mais il ne précise pas la longueur du croisant. C'est dommage qu'il ne l'ait pas fait figurer sur le dessin.

Pour les taquets, mystère. On connait ces navires par des sculptures ou des peintures sur poteries qui ne s'attardent pas sur les détails. Je pense que tu ne prends pas de risques en arrimant les cordages sur des pièces horizontales clouées sur les jambettes.

Ok, merci

Sympa tout plein!!

Bonsoir à tous,

Tout d'abord, merci Alain pour tes précieux renseignements qui permettent à ce birème d'être au plus près de la réalité historique. Tout en restant le Triérarque de ce bateau, je te nomme officiellement aujourd'hui Kybernétès, en continuant donc de me fier de tes lumières pour avancer.
J'ai un peu cherché, mais je pense être arrivé a déchiffrer ton plan et je l'ai donc mis en œuvre.

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La drosse de racage côté intérieur de la voile. Le système est vraiment ingénieux. Une fois serré, il bloque littéralement la vergue, et cette dernière ne peux plus descendre. J'ai fait des essais, et c'est vraiment bien pensé. Par contre, je ne sait pas comment il faisait pour le desserrer. Mais bon, chacun ses problèmes. Pour le fourrage de la drosse, es-que c'est suffisant ? En voyant la photo, je me demande si la drisse ne passait pas derrière la drosse. cela permettrait de l'immobiliser aussi et permettrait d'autre part, en tirant dessus de dégager le collier de racage ?

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Vue côté avant de la voile. La garniture de cordage de la vergue empêche celle-ci de s'abimer. L'on peux voir le système qui relie la drisse à la drosse de racage. J'ai même mis la petite cheville (ça fait plus vrai).
La suite avec les haubans à colonnes pour demain.

Je n'ai pas grand mérite. Juste la chance d'être né au siècle du Père Riqlès, l'Athénien connu pour son haleine fraîche.

Ce que tu as fait est très bien. Voyons maintenant les sartis.

Bonjours à tous,

Bon, voilà, un des deux sartis de fait.

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Avec de la lumière,
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Et sans lumière, mais sur fond blanc pour voir plus en détail. J'attend tes réflexions pour faire le deuxième.