USS Confederacy de 1778 par Model Shipways au 1/64

Oui vu de loin comme tu nous le montres c'est bô.

Tu ne parles pas du cintrage des baux cependant cela doit être une opération délicate pour obtenir une tonture parfaite? Bel effet pour le moment et sûrement à venir.
A plus.

La difficulté était en amont : que les bauquières latérales soient exactement symétriques, aussi bien en longueur qu'en largeur : je n'étais pas trop tranquille en commençant ce step du chantier...

Le bouge des baux eux mêmes vient de la découpe laser, et la tonture est donnée par les bauquières, elles-mêmes posées sur le vaigrage, lui-même calé sur les ponts : une cascade où tout est imbriqué  en quelque sorte, le sport étant d'imaginer cet enchaînement avant de passer à la construction, et de bien centrer les courbures lors de la coupe d'ajustement en largeur des baux

Au delà, et si j'arrive à donner une bonne couleur à l'ensemble, le reste ne sera que d'y rajouter une masse de petites pièces de détail dans un ordre logique, donc rien de bien compliqué

Bon, au-delà de ce baratin de communicant, il me semble que des barrotins doivent s'insérer entre les baux, ou sont-ils ? Et les traversins ? Bref cela n'avance que dans le verbe. D'autre part ce sont les Bauquieres qui donnent la géométrie, le vaigrage n'est là que pour remplir et non l'inverse. CRI-CRI c'est n'importe quoi !

La suite, dans l'ordre :

- Découpe et pose des serre-gouttières après mise en peinture
- Peinture du vaigrage
- Pose de divers accessoires en progressant de bas en haut 
- Pose des entretoises et renforts de pavois
- Pose des cloisons de cabine
- Fermeture des croisées de tableau
- Installation des bouteilles
- Remise en place et collage des baux complétés par encoche
- Traversins et barrotins (sur la moitié exposée au regard)
- Complément sur la poulaine et les herpes

Aucun baratin : la méthode du kit est de ne réaliser que ce qui se voit, en évitant d'avoir à se faufiler entre des accessoires fragiles par définition

Le chantier n'a pas encore bouclé sa première année, ce qui me paraît une vitesse acceptable compte tenu des aléas

Rendez-vous dans quelques mois, par conséquent, pas besoin de garnir sa pharmacie contre les maux de tête ou les crises de foie !

Dans l'intervalle, puis-je espérer un style de réponse un peu plus amène ?

Regards, comme on dit chez Uncle Chuck

Amen  

CriCri calmes toi

Michel.  Je me souviens qu'un jour notre regretté ami commun Alain Fosse, qui s'exprimait toujours dans un français châtié, s'était laissé allé à t'écrire en clair, Michel, tu fais chier. Je reprends l'expression pour mon compte.

Je connais ton caractère et j'ai de l'amitié pour toi, mais de grâce, modère tes propos. Ce n'est pas du baratin de communicant, quoi que tu en penses. 

Tes observations sont fondées, mais il s'agit d'un kit forcément simplifié et d'autre part d'un bâtiment de conception anglaise. Si Christian souhaitait réaliser la charpente du pont à l'identique, il lui faudrait (comme d'ailleurs pour la membrure) acquérir des documentations anglo-américaines, car leur mode de construction est assez sensiblement différent du nôtre.

Je comprends sa déception sur la qualité des bois. sur ce point, nous avons été trompés par Guido qui était devenu un véritable thuriféraire de Model Shipways et qui ne tarissait pas d'éloges sur leurs kits. Nous ne les connaissions que de nom ou pour avoir vu des photos de leurs modèles qui semblaient d'excellente facture. Nous lui avons emboîté le pas, sauf que...

Sans parler de poirier, les Américains utilisent des bois de qualité inférieure à ceux des kits européens, souvent déjà pas terribles. Faut comprendre la désillusion de Christian, qu'il exprime à sa manière. Je suis moi-même beaucoup plus circonspect quand on nous demande un avis sur la marque.

En résumé, laissons chacun prendre du plaisir avec sa construction, on est déjà suffisamment emmerdé avec les problèmes inhérents au kit. C'est comme avec le café Maxwell, pas besoin d'en rajouter.

OK bien reçu !

Problème avec les étambrais : le kit empile deux rondelles en bois qu'on arrondit ensuite, ce qui fait un étambrai de 6.5 mm soit plus de 40 cm d'épaisseur :

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Je pense qu'une seule rondelle avec le bord arrondi suffirait, soit un étambrai de 3.2 mm, soit autour de 20 cm d'épaisseur :

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Votre avis ?

Merci d'avance

Avec un peu plus de travail, j'amincirais les deux rondelles de moitié, je réduirait le diamètre de celle du dessus, et ferait l'arrondi sur son angle supérieur. Cela créerait un étage supportant la jupe d'étanchéité.

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Merci

C'est ce que j'ai vu sur d'autres modèles, avec la rainure qui paraît plus proche de la réalité

Le kit propose un simple rond de serviette :

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Noter que les "eyebolts" placés autour de l'étambrai sont des pitons à ne pas confondre avec les anneaux, dont on voit un exemple en haut et à gauche de la photo

Suis le conseil de Michel. Ce sera plus réaliste avec la jupe d'étanchéité.

J'ai ébauché le premier, pièce haute, épaisseur  ramenée de 3.2 à 2.3 mm et jante de 2.9 à 2.0 mm

hauteur de l'ensemble : 5.7 mm, soit 36 cm en réel au lieu de 6.4 mm soit 41 cm en réel

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Les deux rondelles ne sont pas collées l'une sur l'autre, ni le tout sur le pont

cela me parait en effet plus réaliste , en arrondissant un peu les angles.
tu pourrai même réaliser la jupe.
quoi qu'on en dise ,tu tiens le bon bout.

Ça commence à ressembler à un etambrai digne de ce nom. Sî tu pouvais encore rogner sur le diamètre du dessus ta plage pour la jupe sera meilleure. Je ne sais pas ce qu'est ce bois mais la finition bonsoir ! On peut affiner.
Je sais que je suis chiant et ce n'est pas nouveau, mais c'est pour la bonne cause.
Ah, si tu fait la jupe avec un bout de tissu très fin imprégné de colle, cloué sur sa base et cercle fer sur le mat, tu en coupes la moitié pour montrer l'intérieur. C'est le petit détail qui fait le buzz.

Une petite mise au point s'impose entre nous. Tu m'as l'air plus concentré sur l'aspect général que sur l'hautenticite de ton vaisseau et de ses détails. Tu parles plus de peinture que de structure. Je ne peux pas t'en vouloir sachant qu'en fait c'est bien ce que l'on recherche quand on fait un kit, "un beau dessus de cheminée".
Mais chemin faisant ce serait valorisant de chercher à être autant que possible conforme à l'existant. Donc quelques efforts supplémentaires sont de nature à donner au modele une authenticité plus grande et partant plus de valeur.
Il est vrai que ce kit est merdique surtout le bois et de plus la définition . Tu aurais peut-être eu avantage à acheter un peu de Poirier.

Le problème, Michel, c'est que lorsque l'on commence à changer le bois, on finit par tout changer et on fait du kit-bashing, ce qui est une connerie sans nom. Je suis bien placé pour le savoir avec ma Surprise. Cela coûte un pognon fou et encore plus de temps pour en fin de compte obtenir quelque chose de visuellement correct, mais qui n'aura jamais la véracité historique d'un modèle d'après monographie.

C'est vrai ce que tu dis, tu n'auras pas le même résultat que celui de suivre une monographie. Cependant quand on voit le résultat de ceux qui font La Surprise en se donnant le mal de l'améliorer en tout point ont un résultat indéniable que nous avons bien du plaisir à suivre. (Et cela stimule!!! peut être qu'après mono?)

Après une dizaine de jours consacrés à la musique (chi va piano... ), repérage d'après le plan des emplacements des dalots au dos des serre-gouttières, qui sont pré-cintrées :

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Les mêmes ont servi à repérer les emplacements sur la préceinte haute extérieure

Après perçage avec un mini gabarit de guidage, peinture en rouge et collage au ras du pont :

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A noter que la serre-gouttière, non teintée servira de plinthe au droit de la grande cabine, et que pour ce boulot, les baux ont été provisoirement déposés :

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Le profil sera légèrement équarri à la Proxxon avant collage, sauf en cabine

Ensuite, collage des mini-mantelets calfatés au crayon noir des sabords de nage, et, enfin (!), mise en peinture de la coque

Montage à blanc et vues recto/verso après les percements à 1.5 mm :

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Par hasard, j'ai capturé cette vue rapprochée de mes diminutions de proue :

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Ces lattes font trois mm, je pense que j'ai déjà fait pire comme assemblage à la main...

Calfatage et collage des mantelets de sabords de nage bâbord :

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J'ai commandé quelques produits de finition, bouche-pores et chêne moyen doré chez Nordin

Ça avance cricri !
J’aime bien.

Nonobstant les problèmes que tu as rencontrés, je l'ai toujours trouvée élégante et ce que j'en vois me conforte dans cette opinion.

Merci Fredo et Alain

Dans l'intervalle, j'ai fait pareil pour les sabords de nage tribord  :

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En attendant la livraison de Nordin, je peux attaquer les échelles de descente des écoutilles, qui sont à encocher soi-même

Si la teinte chêne moyen doré ne rend pas sur la muraille, il me restera l'acrylique pour sauver la mise

J'ai aussi pris de la teinture rouge, pour tester la couleur à bois sur la face interne des pavois : même remarque que le paragraphe précédent, sauf que le rouge acrylique du kit, qui tire un peu vers l'ocre rouge m'a l'air assez réaliste

Le barbecue sera aussi le moment venu un joli morceau assez sportif, je pense

A suivre, donc 

PS = Question : si je faisais une coloration de carène, genre courroi, faudrait-il s'arrêter sur une ligne de flottaison (à tracer), ou bien remonter jusqu'à la grande préceinte, qui fait d'ailleurs trempus vers le milieu du bateau ?

A noter que Chuck Passaro a laissé la carène en couleur de bois naturel sans identification de ligne de flottaison (tilleul blanc, qui jaunit assez rapidement sous l'action des UV) :

Le courroi s'arrête à la ligne de flottaison horizontale. Les deux triangles allongés (poupe et proue) entre la flottaison et la grande préceinte sont peints en noir.

Reste à savoir si elle était doublée cuivre ou non. 1778/79 ce sont les années où le doublage devient réglementaire dans la RN et comme les Américains sont forcément influencés par l'Angleterre, ce n'est pas inimaginable. Dans ce cas, il faudrait laisser la carène bois brut.

Comme sur cette vue d'artiste :
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