Reconstruction de la Niña au 1/48 (Christophe Colomb - 1492)

Merci

Voici le calcet d'artimon équipé du réa, l'axe est une pointe d'acier étêtée de 1 mm :

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Rigolo : le mode d'accouplement des suspentes
des aérostats est le même que celui des haubans
de notre petite caravelle de la fin du Moyen-âge :
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La seule vraie différence est que Tintin lâche du
lest, et que la petite Niña a mis  le cap à l'Ouest

Sérieusement, comment réaliser ces minuscules
clavettes fonctionnellement à l'échelle du 1/48 ?

Ces "clavettes" ont pour nom cabillot. 

J-Pascal

Merci



Une réponse : le tailler en fuseau ?

Il faudra rainurer le milieu, je pense
pour éviter les mauvaises surprises

Un quoinçonneau en I avec sérif,
plus sûr, mais plus difficile à faire ?

Les miens pour le pavillon de mon Renard, j'ai fait à partir d'une baguette de 4mm via la perceuse, avec des mini limes, ça se fait. et elles font 3mm de long par 1mm de diamètre
Pour le rainurage, pas eu besoin, une goutte de cyano a suffit pour figer le tout, cependant tu n'auras pas les mêmes efforts que moi avec la drisse de pavillon...

Alain aime bien utiliser le terme Quinçonneau pour cet élément.

Le cabillot, ça va aussi, on est Vendredi... 

Il y a aussi la solution simple d'utiliser du
fil de fer noir pour faire les quinçonneaux

Peut être pour des modèles à plus petite échelle le fil de fer.

Alex. Cabillot est correct, mais pour le distinguer des cabillots classiques, on dit plutôt quinçonneau.

Pas de fil de fer, Christian. Tu façonnes comme un grand.

L'idéal pour  faire ces cabillots ( terme  de cette époque moyenne âgeuse,  quinçonneaux viendra plus tardivement et auront une forme différente ) est d'utiliser du buis qui à cette dimension garde une résistance et une solidité  relativement importante.

J-Pascal

Niña, bien que moyenne nageuse, a réussi  à vaincre quatre fois l'Atlantique

Pour la forme du quoinçonneau, je me réfèrerai aux photos postées par Alain,
Le buis, j'y ai pensé, mais la couleur... Je vais continuer en noyer si j'y arrive

Poulies selon Pastor qui se réfère à la nao de Mataró.

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celle du bas c'est la poulie d'or?
toujours en deuxième position ...

Oui Alain,

C'est ce que je vais essayer de suivre avec ma petite collection de réas

Par contre, il n'y aura pas de petite plateforme sous le calcet, juste un
taquet pour bloquer les œillets de capelage des haubans (deux par bord)

Je suppose que ton illustration est celle de la version finale à traits carrés

Facile de reconnaître où se tient la couchette du second : sa poule y dort

Pastor ne donne d'infos que pour la Santa Maria, mais pour les poulies c'est transposable.

C'est intéressant de voir que l'estrope ne fait pas le tour des poulies, de forme à
peine équarrie, ce qui va faciliter une fabrication en série, relativement simplifiée

Dernière question : sans porte-haubans ni cadènes, je pense visser des pitons
dans le pont pour y crocher l'estrope de la poulie inférieure de chaque hauban

Le brin libre irait s'enrouler sur un taquet placé contre le pavois sous le plat bord

Pas de pitons sur le pont. Sur le Mataró ils sont vissés dans le pavois qui est vaigré. Pas sur la Niña. C'est sans doute pour cela que Martinez-Hidalgo préfère un long taquet fixé sur les jambettes qui reçoit les sartis (montants et descendants).

Tu as une photo où on peut voir ce détail ? Les sartis, c'est quoi ? Les haubans ?

Si la poulie basse qui tient lieu de cap est munie d'un crochet, il faut bien qu'il y ait une boucle quelque part pour le recevoir, et un autre endroit pour y lover ce qui tient lieu de ride

Les palans de sartis (haubans) sont référencés n° 4 sur le tableau de Pastor et ils n'ont pas de crochets.

Je suis désolé, mais il me semble que la fixation n'est pas représentée,
ce n'est pas pareil que pas de fixation, et ne permet pas de conclure

Les deux brins qui pendent sont-ils l'amorce d'une estrope ? Mystère

Peut-être voir si une photo prise sur la reconstitution serait parlante ?

Par ailleurs, un pavois non vaigré, léger pour maintenir la grande voile

A l'intuition, je voyais des tire-fonds sur les baux chevillés aux couples
Pour une fois, ce que montrait le modèle A.L. m'a semblé plus plausible

Enfin, sur le gaillard, avec l'artimon, c'est plus évident : aucun pavois
pour servir d'ancrage à un montage qui renverrait la tension sur le côté

Un faux porte-hauban posé intérieurement
sans cadène contre un pavois de deux mm
provoquerait la rupture du pavois par effet
de levier au moment de la mise en tension :
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Je m'octroie une pause quelques temps, faire d'après un
canevas comme dans un kit est une chose, devoir créer
par le raisonnement ce qui manque est une autre, et j'ai
besoin maintenant d'un temps de repos pour prendre l'air

juste une supposition avant la pause bien méritée.
ne pourra -t-on pas imaginer des équerres qui maintiendraient le porte hauban plus solidement au pavois?

Et maintenant le porte-haubans intérieur ! 

Ce coup-ci, j'abandonne. Tu fais comme tu veux, en l'occurrence n'importe quoi, je n'interviens plus.

Il existe pourtant "la" solution historique d'ailleurs citée plus haut.    

Le "long taquet" fixé contre les jambettes est-il une pièce verticale (appuyée contre une seule jambette), ou horizontale (comme une bauquière, s'appuyant sur plusieurs jambettes contiguës) ?

Comment fixer les estropes des poulies inférieures, s'il n'y a pas de crochets ? Avec des sortes de cadènes clouées à plat ?

Je n'ai pas dit que je veux faire un porte-hauban, ni que ce soit ce qui est décrit, je me suis servi de cette comparaison pour illustrer graphiquement la force de basculement qui s'exercerait sur le pavois s'il recevait tangentiellement et à l'écart de sa projection verticale, les forces de traction cumulées des quatre haubans et de la grand'voile qui est de surface considérable

S'il existe une photo ou un document quelconque montrant le montage de manière exploitable, je suivrai sans problème

Un vaigre est un morceau métallique de renfort

un pavois vaigré revient donc à une cadène externe, et permet de poser un piton sur le plat-bord de pavois. Fixer les haubans au pont est pour moi une ineptie, puisqu'on recherche le plus d'angle possible pour la tenue du mât