Vipère, Aspic deux canonnières de 1ère classe de 1879

Bonjour,
je viens de découvrir ce sujet original. (L'arsenal en métal je ne connaissait pas.)
Je vais prendre une petite place au fond de la classe et suivre cela avec attention. (ce genre de travail est hors de portée pour moi.)

J'aime bien le maillechort, que j'ai redécouvert récemment, et de couleur très sympa pour ce chantier

Le zinc qu'il contient prend bien les brunisseurs pour autant que je sache, en tous cas au moins aussi naturellement que du laiton

Les tourillons ont-ils été rapportés ? Le trou à l'arrière de la culasse est-il fileté ?

Une vue du plan aiderait les suiveurs à se visualiser l'étendue de ce beau boulot

Bonjour à tous et bonjour Cri Cri
Pour ce qui est de la prise du brunisseur, je n'ai pas constaté de prise aussi évidente que celle obtenue avec le laiton.
je n'ai bronzé que l'acier doux du canon afin d'imiter la fonte.
Oui la culasse est filetée avec un taraud particulier  de 3 au pas de 75 ce qui au 1/50 permet d'approcher au mieux les filetage particulier des culassse de canon.

Quant au plan  voici ce qui m'a servi c'est à dire l'aide mémoire  d'artillerie navale . Cet aide-mémoire contient tous les plans et détails de toute l'artillerie navale du 19 èm siècle, une mine de trésors.
Bien à vous tous.

J-Pascal
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Un régal.
Laurent

L'affut semble être un beau morceau également... Une belle partie de plaisir en perspective.

Bonjour à tous,
Je sais que je n’ai pas beaucoup donné de nouvelles de Vipère, mais un tel projet prend énormément de temps pour la compréhension des plans originaux, des principes de construction métallique et surtout la mise en pratique de toutes ces connaissances. Hauser et Frémenville dans leurs ouvrages respectifs montrent parfaitement que les principes de la construction navale métallique requièrent  des pratiques nouvelles et que les chantiers de l’époque ont nécessité des mises au point régulières et importantes  avec des « échanges » constants entre les chantiers et ingénieurs anglais,  innovateurs dans ce domaine, et les chantiers et ingénieurs français impatients    pour renouveler leur flotte.
Nouvelle construction, nouvelles méthodes ; si l’ensemble des chantiers savait manier scies en long et herminettes, la construction métallique demande des maîtres de forge en grand nombre et des systèmes de mise en forme des membrures.
Pour le modélisme, c’est pratiquement identique même si nos maîtres en arsenal bois  ne travaillent pas avec des herminettes au 1/48 ème.
Pour le métal, il va falloir faire des gabarits sur lesquels les membrures chauffées  viendront « se mettre en forme ».
C’est la réalisation de ce chantier que je vais vous présenter.
Sur le plan original, Bertin  dessine  à la fois les couples hors membres et hors bordage. Il va falloir donc jongler entre ces  2 références pour monter notre chantier.
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il est à noter que :
1- les formes sont données en moitié avant et moitié arrière avec comme élément commun, le maître-couple. Il suffit de  de les assembler de façon à obtenir le dessin complet du couple. 
2- Seuls les couples de levée sont dessinés ( couples pairs) il faudra donc reprendre l’ensemble des points sur  Rhino 3D  et faire un découpage des couples impairs
3- Les couples entre  MC et  5 AV et   AR ne sont pas dessinés ce qui sous entends que  12 couples sont identiques
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Le premier gabarit de forme sera  découpé selon  le dessin hors membres et me servira comme gabarit extérieur  qui viendra serrer la partie externe  la membrure lors des phases de construction des  différents éléments, barrots , renforts , planchers de la salle de la machine, varangues en tôle etc… Sachant que les membrures sont faites avec du  U  de 2.4 mm de largeur, mon gabarit de mise en forme des membrures, ou gabarit intérieur  sera dessiné à partir des formes hors membres diminué de 2.4 mm. Ainsi après chauffage des cornières,  je pourrai « forger » les formes sur ce gabarit.
Pour cela il faut un chantier  particulier avec de nombreux taquets  réglables et fixables de façon solide.
Ce chantier est réalisé dans une plaque de dural de 5 mm d’épaisseur,
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les taquets dans du dural de 3 mm avec à  leur extrémité  un fraisage de 1.2 mm  de hauteur sur une profondeur de 2.4 mm permettant de serrer la cornière contre le gabarit intérieur, chacun des gabarit sera en dural de 2 mm et fixé sur le chantier par  8 boulons M4.
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Le boulot ne fait que commencer...
Bonnes vacances à tous.

J-Pascal

Un monstrueux mais intéressant chantier démarre.

Certainement la partie la plus intéressante du modélisme, toute la conception avant la réalisation.

Pressé de voir la suite du coup,

Très intéressant, vivement la suite.

Bonjour jean pascal
Tu as fabriqué un beau métier pour le formage de tout tes fers U.
J’ai hâte de voir le cintrage , ça va être une partie très intéressante.
Tu va procéder par un recuit du laiton?

Bonne continuation et vivement les prochaines photos
A plus

Hello Frédo et bonsoir à tous,
Pour lre moment le seul cintrage effectué a été  un test entre acier , laiton et aluminium.
Il est vrai que l'acier est un excellent candidat car solide avec  une bonne mémoire de la forme. Ceci est important car la patie tribord sera  en arsenal , mais comme la maille est très serrée il y aura probablement qu'un couple sur 2 d'où l'intérêt de l'acier. Le laiton recuit devient trop malléable avec un risque , au cours des très nombreuses manipulations , de déformations quasi impossibles à reprendre.
L'aluminium ( AU4G) est aussi un excellent candidat mais à vérifier pour le chauffage  des très fines parois de la barre en U.
De toute façon essais essais essais.
A bientôt après la trêve estivale.
Bien à vous tous.

J-Pascal

Salut jean Pascal 
Merci pour les précisions , cest vrai que le mieux doit être en acier et en plus c'est la vrai matière de construction.
Pour l'alu , ça doit pas être simple quand même,  cest une matière assez complexe quand même.
Par contre , cest toi qui les fabrique les fers U en acier ou tu as trouvé ça dans le commerce?
Merci pour tes réponses 
A plus

Je suppose que ce serait de l'inox, parce que l'autre se corrode assez facilement

Finalement, du laiton légèrement recuit serait peut-être plus simple à manipuler ?

Les taquets réglables serviront-ils au cintrage, ou seulement au contrôle et à la
fixation pendant la soudure ? Pour cintrer, peut-on aussi se servir d'excentriques ?

Dans tous les cas, le chantier promet d'être captivant avec son approche originale

CriCri , tu veux que JP t'embauche ?

Bonjour à vous deux,
En effet je n'ai pas encore trouvé de fer en U aux dimensions requises donc je vais les produire moi-même.
Si c'est en acier se sera en acier doux car l'inox est difficile à  fraiser  dans ces dimensions , je n'ai pas envie de  dépouiller Otelo de toutes leurs fraises de 2 mm.
Laiton recuit pourquoi pas mais le laiton de type horloger, plus rigide  , n'est pas facilement  formable.
Quant à la corrosion, il y a plusieurs manières de l'éviter sinon de la réduire, ne serait-v=ce que par l'utilisation du noircisseur de canon, bien dilué, passé en plusieurs couches  et pour finir une couche d'huile anti UV.
Dans le bateau original toutes les pièces métalliques étaient zinguées soit par dépôt chimique soit tout simplement par peinture.

Bien à vous.

J-Pascal

a.piot a écrit:Cri-Cri , tu veux que JP t'embauche ?

Normal que le heavy metal me parle à l'oreille, après tout ce que l'arbre à tisane m'a fait subir...

Pour compléter ma réponse, les taquets serviront à coincer les fers en U et autres  cornières et fers en T contre les gabarits internes dans un prmier temps puis externes quand il faudra  non pas souder mais si cela est possible les  river aux membres.
Si le rivetage ne me donne pas satisfaction il faudra alors passer soit à la soudure par point soit à la brasure ce qui  élimine l'aluminium.

Voilà le réponse complète à Cri-Cri.

J-Pascal

Merci, Jean-Pascal, pour ces explications détaillées !

Voici les détails d'usinage  des taquets.
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C'est nickel pour moi, qui n'arrête pas de râler contre les plans sans aucune cote que l'on trouve à longueur de kit 

Cri-Cri C'est pour cela que je fais plus de kit depuis fort longtemps et que je  fais mes plans moi- même. Il m'arrive de revoir les cotes après réalisation car le plan est théorique la réalisation  est  parfois différente. C'est pour cela que dans la construction telle que je la pratique  il faut avoir les plans originaux certes mais  surtout ceux  dits "conformes à l'exécution"  , idéalement il faut les comparer à ceux dits "relevés en salle".
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C'est bien ce que j'apprécie et qui manque tellement par ailleurs : logique et rigueur...

Le temps venu, cela pourrait faire une très belle monographie.

Bonsoir.
Je découvre la cette univers de l'arsenal métallique et je constate que vous êtes des grands malades.
Reproduire un chantier naval structure métalliques en modélisme c'est culotté et diablement intéressant.
Reproduire aussi presque tous les outils a l’échelle. tu pence faire tous les rivetages au tas et a la bouterole ?
Pour les problème de rouille, il existe aussi des peintures en aérosol qui sont chargé zinc. c'est de la galvanisation a froid.
Comme une peinture mais le rendu est gris claire a gris moyen suivant les marques, mate et légèrement poudreux.

Je vais suivre aussi.

Bonjour,
Le diable est dans le détail dit-on, alors les rivets   dont la tête  est de 3 cm à échelle 1 serait de 0.6 mm  au 1/50 c'est donc envisageable. Cependant une grande partie de la charpente va disparaître sous les moultes détails de la machinerie et  la question est donc, faut-il  prendre de gros risques pour qquechose qui ne sera pas visible ?
La question reste ouverte et sera résolue au moment des essais . Si charpente acier, les percements  à 0.6 sont assez galère ; si charpente laiton alors 
pourquoi pas ! mais rivers en laiton  sur laiton  peu ou pas visibles alors   la question demeure depuis Hamlet : to do or not to do .
moment  fabrication des gabarits internes et externes.

bien à toi.

J-Pascal.

Bonjour Alain

Pour ce qui est de la monographie..... je ne sais pas. Car d'ici là qui voudra encore faire du modélisme , je sais que certains ne vivent qu'à travers  les monographies et je me suis déjà pris de bec  sur un autre forum avec un  huluberlu  grossier  et inculte  qui outre les injures, en MP  m'a  ouvertement traité de mauvais con car je me refusais (et me refuse toujours) à partager  avec quiconque  tout le dossier , dossier que m'a gentiment prêter Bruno Orsel qui a mis 10 ans pour accumuler toutes ces données. Ce qui est certain  c'est l'écriture de mes fiches techniques que je vais  mettre en ligne sur le site du club MER. Fiches qui comporteront comme d'habitude des éléments   personnels et autres éléments  dont les sources seront citées ( n° des dossiers des archives   etc...)
Pour le moment direction Madnina pou'r fai'r banbôch  pou'r ti fi Adèle
Bien amicalement à toi.

J-Pascal