La Marie Jeanne , plan AAMM, au 1/36 (Terminée)

Merci Daniel...Oui, pour le moment pas encore de -trop- grosse boulette  Mais le chemin est encore long avant de larguer les amarres ...

A plus.

Une fois débarassée des pièces sacrificielles, il faudra vérifier épaisseur et largeur des jambettes.

Alain Degny a écrit:Une fois débarassée des pièces sacrificielles, il faudra vérifier épaisseur et largeur des jambettes.

Bonjour Alain,

Afin de bien comprendre, j'ai mis en vert ce que je pense être les jambettes . S'agit-il bien de ces morceaux surlignés en vert? 

Je pensais plutôt tout supprimer ( traits rouge et traits en vert ) et de les refaire , en bonne place et en bonne quantité...
Le CTP employé pour les couples etait de basse qualité, limite du cageot...  )

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Les jambettes de pavois sont implantées d’après le plan, éventuellement accolées à un couple. Entre les jambettes, une entretoise supporte le plat-bord


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Les Barrots de pont
La bauquière et la contre bauquière s’appuient sur une encoche du couple. Elles supportent les barrots de pont

Un dessin vaut mieux qu'un long discours

Merci Albertus. C'est donc bien çà.

Je vais tout supprimer et en refaire de plus jolies.
Je passerai moins de temps à retirer ces  jambettes de couples en ctp qu'à tenter de les rattraper.

Bon, et bien  j'y retourne..

Bonsoir à tous,

Quelques nouvelles de la Marie Jeanne après ces six dernières semaines.

Les jambettes ,comme prévu plus haut, ont été refaites, après avoir posé un premier pont qui servira de support aux lattes de finition.
La coque a été poncée entièrement. Il me reste à fignoler la surface avec un grain plus fin.
Après pas mal d'hésitation, j'envisage finalement de conserver le bois naturel en finition. Le rendu des différentes essences de bois m'ont convaincu.
Je ne sais pas du tout en revanche, comment laisser la maquette: j'ai vu l'existence de différents produits comme le bouche pores, le fondur et autres vernis.
Je solliciterai les pros de la finition bois pour me conseiller sur ce point...
Je m'interroge aussi sur un autre détail concernant l'annexe. Je ne comprends pas comment les rames sont fixées aux rebords de la coque. il y a bien des pièces en bois (deux de chaque coté)prévues à cet effet, mais le plan AAMM ne décrit pas la fixation en elle-même; j'imagine qu'il doit bien y avoir une sorte de "dame de nage" ou quelque chose d'équivalent?
Prochaines étapes: terminer la coque avec les "listons" sur le tableau arrière, puis j'attaque l'écubier, les râteliers et autres supports de caps de mouton.
Bref y'a encore du boulot pour l'automne et l'hiver !

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Elle est belle cette marie Jeanne.
Préfère le fondue pour la finition.

Plutôt que la fondue préconisée par Bruno (le gruyère fait des filaments qui collent sur la coque), je préfère le fondur.

Effectivement l'AAMM n'a figuré que les toletières. Manquent les tolets. Tu as le choix entre deux modèles:

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Le tolet lyre est plus moderne.

Merci pour l'info Alain, je pars sur les tolets. çà ne va pas être bien gros tout çà.

 Je n'ai pas encore creusé le sujet pour la finition, mais ce fondur se dépose-t-il après finition complète de la surface, un peu comme un vernis ou y a t il des différences à ce niveau? plusieurs couches nécessaires ? 
En résumé je n'y connais rien de rien dans ce domaine et j'ai les pétoches de  bousiller le boulot ..!

Au vu des photos, ta surface est impeccable, mais il y a peut-être encore quelques imperfections minimes à rattraper. Surtout pas de pâte à bois. Pour combler un éventuel interstice, la solution c'est sciure de ponçage + colle diluée.

Quand la coque est OK, tu appliques le fondur par petites surfaces successives avec un petit pinceau plat, puis tu lustres au chiffon doux et tu passes à la la surface suivante.

Le fondur est une imprégnation, un peu comme une lasure. Ce n'est pas un vernis, il ne fait pas écran en surface, il pénètre dans les pores du bois. Son aspect final est satiné doux. Quand tu as des pièces anguleuses comme les jambettes, tu nettoies bien le fond des angles avec ton chiffon et par exemple un cure-dents pour éviter trop de dépôt qui va briller (c'est la nature de la résine qui veut cela). 

Si il y a des petites taches, un coup de paille d'acier 000 et c'est dans le sac. On peut appliquer une seconde couche, c'est au choix de chacun.

Finition. Là, c'est encore une question de goût. On peut le laisser tel quel, le cirer ou le recouvrir par une ou plusieurs couches de gomme arabique.

Super ce topo Alain !

Un dernier point: On ne re-ponce donc plus une fois le fondur passé ? le lustrage se suffit à lui-même ?
Coté fournisseur/marque  de ce produit, y-a-t-il un nom ou une référence à me recommander?

Encore merci pour ton aide  précieuse.

Fondur, brunisseur, gomme arabique, j'achète tout chez loisircreatif.net mais bien sûr, il y a d'autres sites.

Le ponçage, c'est une étape de la préparation. Quand la coque est devenue une peau de bébé, on attaque la finition.

Les semaines défilent , et moi je rame...Dans mon annexe

Quelques photos prises hier soir, histoire d'alimenter un peu mon post.

Les dames de nage sont fixées sur le canot. Yapluka ramer.

Sur la Marie, je termine actuellement les détails sur la coque: Écubier, dalots, poulaine, râteliers, etc...
Cette étape devrait être terminée dans qqs jours , -ou qqs semaines , selon la dispo du charpentier de service.
j'en profiterai pour continuer le ponçage de la coque. (ma bête noire)

Etape suivante,  le pont , ce qui devrait m'occuper encore pour quelques temps.


Voilà quelques photos .

A bientôt.


Hervé





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L'écubier.

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Les râteliers et supports de caps de mouton  coté poupe seront collés après le lattage du pont.

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La sortie du trou de Poulaine sera peinte ou vieillie. A suivre..


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Le marin d'eau douce....Mon soldat écossais attend toujours son ciré et son chapeau ...

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Génial, je trouve que c'est très au dessus de tout ce que je serais capable de faire 

C'est très gentil de ta part Christian, mais quand je vois la somme de travail nécessaire pour mener à bien ton projet , je suis admiratif et je ne me sens pas non plus capable de me lancer la dedans ! 
Nos chantiers sont différents c'est tout . En tout cas j'espère pouvoir me lancer dans un projet comme le tien dès ma retraite!

Beau travail! Net, propre et esthétique. Seul l'Écossais s'emmerde. Sa main gauche semble réclamer quelque chose. Un verre de sa boisson nationale?

Oui, très belle réalisation, beaucoup de délicatesse, avec une photo de face magnifique.
A Plus.

tres bien ! tres propre 

Vraiment réussi!!
Laurent

Un bémol,dommage que l'on ne voit pas les membrures sur le canot

Merci à vous tous pour ces compliments qui me touchent.
La Marie avance lentement mais sûrement et ce type de bateau de travail me plait beaucoup.
Je me remets à la maquette bois après presque une quarantaine d'années d'arrêt. Quelques sous marins en plastique montés fin 2018 m'ont redonné gout au modélisme. Et puis le virus est revenu, le plastique a vite ses limites et me voilà reparti à faire des copeaux.
Pour revenir sur l'observation d'Ofencer - dont j'ai oublié le prénom, désolé.- c'est très juste en effet; j'ai préféré en rester à ce stade du canot , de peur de tout foirer. La coque revient déjà de loin, le brochetage n'a pas été une mince affaire. J'ai donc pris cette liberté de simplifier la construction.
Et puis honnêtement , même s'il me reste encore quelques mois de boulot dessus, j'ai hâte de terminer la Marie pour attaquer le Cap Sizun en plus gros (1/15ème je pense.)
Bonne continuation à tous . Et bravo à ce Forum: C'est toujours un plaisir de suivre l'évolution de vos différents projets .
A bientôt.

Très belle réalisation, travail soigné.
Bon courage pour la suite.

Daniel

Bonjour à tous,

Je viens soumettre aux spécialistes des bateaux de travail un petit problème de lecture de plan.

Voilà l'image partielle du plan de coté: J'ai entouré en rouge une pièce - de renfort extérieur vraisemblablement- dont je ne comprends pas l'utilité, sachant que sur la nomenclature AAMM, c'est le trou référencé N° 52 ( un peu plus à gauche) avec renfort intérieur, qui est décrit comme support de béquille.
Rien en revanche concernant cette fameuse pièce.

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La seule explication que je vois serait un second point d'encrage de la béquille ?
Rien de bien important dans tout çà, mais c'est toujours plus facile de faire une pièce quand on connait son usage. 

Merci par avance pour vos éclairages .

En dehors de ce petit souci, les détails de coque avancent doucement avec les chaumards, les caps, l'ancre, bref des petites bricoles qui occupent bien les soirées.

Bon weekend et à bientôt.



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Aucune idée. Sur un modèle historique à traits carrés, j'aurais dit un dogue d'amure, mais là, je sèche.

OK, Alain, merci tout de même!
J'en suis à me demander si par hasard ce ne serait pas une erreur ou plutôt une info incomplète : la pièce 52 serait une fixation intérieure des fameuses béquilles, alors que la pièce entourée de rouge serait, elle la fixation coté extérieur....

Bon, je continuer à chercher.