Reconstruction de la Niña au 1/48 (Christophe Colomb - 1492)

Puisqu'il s'agit d'un gréement latin tu aurais pu dire : je rends l'antenne.

Parfaitement réussis ces liures.
Pour le gréement des voiles, voici deux photos extraites du net qui se complètent:
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Donc, c'est pas fini!

A plus.

Alain Degny a écrit:Puisqu'il s'agit d'un gréement latin, tu aurais pu dire : je rends l'antenne.

L'essentiel sera de déterminer où les cales sont, nonobstant la camisole d'Isabelle... 

Merci à Daniel, mon fidèle suiveur, pour les illustrations (dont peu sont disponibles) 
Cela va devenir relativement compliqué pour moi de ne pas décourager un tel zèle... 

Je repère déjà que les garcettes sont accrochées aux antennes, et que cela diffère
de ce que l'on trouve habituellement sur les voilures des gréements à traits carrés

Peut-on en déduire que le gréement latin ne prend pas de ris, qu'il est tout ou rien ?

L'écoulement d'air des voiles latines classiques cadrerait bien avec cette disposition

Le sujet est présentement le gréement de hissage pour les antennes :

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Questions :

1 - La poule basse B est-elle solidaire du mât, du pont ou flottante ?

2 - Palan double ou triple (comme illustré) ?

Selon un vieux souvenir, le palan de mestre serait en arrière de l'arbre, et celui
de méjane en avant, mais n'en suis plus sûr, la fouille des messages antérieurs
étant particulièrement laborieuse sur les forums, je préfère reposer la question

Pour l'instant on laisse de côté le collier de racage, on ne parle que les drisses

A cette époque, le sep de drisse est solidaire du pont, voire il le traverse et se prolonge jusqu'à la carlingue.

4 réas pour l'arbre de mestre, 3 pour le trinquet.

Quatre réas, ça va être dur... Heureusement, il reste du stock !

Ici, les photos du soir avec antennes entre les nuées de flotte :

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Alain Degny a écrit:A cette époque, le sep de drisse est solidaire du pont, voire il le traverse et se prolonge jusqu'à la carlingue.

4 réas pour l'arbre de mestre, 3 pour le trinquet.

Un sep de drisse ?

Mon croquis montrait sommairement la taille (poulie supérieure) et le taillon (poulie inférieure)

C'est ce dernier qui peut être fixé au pont, contre l'arbre, ou libre (?)

Quant au garant, j'ignore s'il passe sur un sep de drisse pour le renvoyer vers le cabestan, ou s'il est frappé sur un taquet, et si ce taquet est contre le pavois ou contre le mât, bref je suis demandeur de ces détails dont je sais peu de chose 

Christian, désolé d'intervenir sur ton sujet mais gréer les voiles sur les antennes hors le bord avant d'installer ces dernières simplifierait les montages ultérieurs.

Ne sois pas désolé, tous les avis sont bienvenus   

Les antennes ne sont fixées par pinces à linges que pour la photo, je compte bien
procéder comme tu le préconises, mais d'abord, il y aura les deux voiles à refaire

A GD. Sep de drisse. C'est le terme employé par Pastor (jeer-bitts) sans doute à cause de la forme du taillon, qui ressemble à un sep de drisse, incliné pour suivre la quête du mât, apparemment solidaire du pont, mais qui correspond plus vraisemblablement à la définition du Dictionnaire universel de l'abbé Antoine Furetiere : "une grosse pièce de bois mise debout à l'arrière du grand mast sur la carlingue, prenant du fond de cale, d'où elle s'élève jusqu'au dessus du premier pont, étant garnie par enhaut de trois ou quatre ruaux ou roüets de poulies de cuivre pour faire la manœuvre de l'issas..."

Sinon j'aurais, comme vous (Diligente page 75), utilisé le terme tailles guinderesses.

Je connais bien sûr les seps de drisse mais je doute qu'on en ait utilisé dans le gréement latin. La définition que vous donnez s'applique à un gréement carré.
Les "drisses" de la Niña utilisaient plus probablement un système à base de poulies comme ci-dessous mais peut-être plus archaïque :

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C'est vraisemblable. C'est le système commun à tous les bâtiments gréés latin et à ceux de la mer rouge et de l'océan indien qui n'en diffèrent que par la voile arabe. 

En fait, Pastor ne donne de détails que sur la Niña gréée carré. Il fait l'impasse sur les trois jours durant lesquels elle a navigué avec son gréement d'origine, de Palos aux Canaries, à l'exception d'un petit dessin la représentant sous voile mais sur lequel ne figurent aucuns détails.

Le mieux pour Christian est de se référer à votre photo.

Première ébauche de taillon, qui fait pierre tombale de chez Michelin :

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Il y a un os : impossible de caser quatre réas dans un si petit machin,
il va falloir passer à la taille au dessus et laisser tomber le bois tendre

Pour ce que l'on voit des poulies une fois les fils passés il vaut mieux faire les évidements qui correspondent aux logements de réas plus minces que ceux que tu as.

Des réas de 1mm d'épaisseur sont dispos chez Micro modèle. donc 4+4 cloisons intermédiaires de 1,3 + deux cloisons externes de 1,5 = en gros une grosse poulie de drisse de 11mm.

Les réas que j'ai font 1.3 mm

Avec des cloisons de 1 mm, et des flasques de 1.5 mm, ça donnerait :

(1.3 x 4) + (1 x 3) + (2 x 1.5) = 11.2 mm

Il n'y a que trois cloisons internes et deux flasques pour quatre réas

Comme il faut un très petit jeu pour des poulies fonctionnelles, on a
en définitive une poulie de 12 mm de large, soit 58 cm de taille réelle

C'est grand, pour ne pas dire énorme

En ramenant le nombre de réas de quatre à trois, on a 9 mm ou 44 cm

Comme la grande antenne fait 600 kg, je ne sais pas si c'est jouable, la
traction nécessaire pour hisser la grande voile passant de 150 à 200 kg

Ce n'est pas si énorme que ça. Ma poulie de drisse au 48è fait encore plus

Le tracé à trois réas sur un barreau de 10 x 10 mm qui sera aminci à 8 mm :

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Trois réas et un régiment pour hisser ?
On ne réduit pas sous prétexte de faisabilité.
Quatre c'est quatre.

Tu peut faire des réas en gayak de 1mm ou en buis. Fastoche avec une Dremel.

J'ai du hêtre de 14 x 12 mm pour franchir le défilé des quatre gorges
avec des réas en laiton de 6 mm de diamètre, et 1.8 mm d'épaisseur

On aurait (1.5 x 2) + (1.8 x 4) + (1.3 x 3) = 14

On passerait de la taille mini au taillon king size

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Je suis l'auteur de la photo sans lumière, sur ébauche en bois dur :

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Dans l'ordre, pour recycler les réas de 4.0 x 1.3 mm :

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1 - Créer les gorges qui seront traversées par l'axe commun aux quatre réas
2 - Après percement et ajustement, scinder la poulie en deux parties égales

3 - Taillon : façonner le pied qui sera inséré dans le pont avec un tenon laiton

4 - Taille : on a le choix : - soit couper la patte et insérer un erseau transverse,
                                   - soit laisser la patte et insérer un erseau angle droit

En fait, c'est un sep de drisse que vous fabriquez. Si c'était une poulie, elle serait libre.

GD

Pas grave, c'est abandonné 

J'essaie d'élaborer une faisabilité de principe facilement reproductible :

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En concaténant les quatre poulies, et en ajoutant de fausses cloisons
à la fin, je peux faire en une seule manip les passages de brins, et le
percement central, les gorges sont par défaut correctement espacées

Une corde à piano en U passée sur des pitons de pont donnerait une
estrope articulée, avec inclinaison automatique du bloc selon la quête

La poulie haute serait estropée symétriquement en cordage pour suivre
non moins automatiquement le mouvement de la drisse parallèle à l'arbre

Il reste à soigner l'exécution, ce que vous voyez ci-dessus est un essai

Avis, conseils et commentaires bienvenus, comme d'hab