Remarques sur la construction du SoS Altaya au 1/84e.

Patrice. Belfry = beffroi de cloche; belfry canopy = chapeau de cloche.

Jacques. Durant la première moitié du XVIIe, le belfry se trouve habituellement sur le gaillard arrière. il passera à l'avant durant les années 1660.

La tonnelle Altaya est surdimensionnée. Il faut en réduire les proportions en fonction de la taille de la cloche.

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Donc la réponse est là .  (site d'Arthur Molle)

Ceci confirme ce qui précède.

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Le belfry est ornementé. Il faudra en tenir compte.

Voici des exemples de belfries collectés dans les collections du NMM. C'est uniquement pour donner une idée de la décoration.



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Le plus ancien de ces navires est le St Michael, ci-dessous.




Le jeu consiste maintenant à vous inspirer de ces décors pour les transposer sur votre belfry à quatre colonnes. Amusez-vous bien!

Source: NMM Greenwich, collections.

Même si Arthur Molle est l'auteur de la photo postée par Jacques, elle me semble extraite du site de Gérard Delacroix, pagesperso-orange.fr, qu'il convient donc de citer comme source.

Parfait !  Merci Alain

J'ai les 4 cariatides du fronton de coltis en double . Cela aurait pu faire les poteaux , mais elles sont trop grandes.

Sauf votre respect, et au risque de me faire mal voir, je trouve que l'abri de la cloche posé comme ça sur la dunette n'est pas du meilleur effet. Mais ceci n'est jamais qu'une opinion personnelle que je partage avec moi-même, encore que je n'en ai vu trace sur aucune des illustrations que j'ai pu consulter.

Je préférerais nettement le mettre soit sur la cloison de demi-dunette, soit sur celle du gaillard d'avant, comme sur le modèle de Doris la Tchèque :

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Maintenant, reste à savoir comment les ordres issus de la dunette pouvaient être répercutés 40 mètres plus loin pour être traduits en sons de cloche ...

T'inquiète pas, a l'heure de la soupe ils avaient l'oreille fine.

Le problème avec Doris, c'est qu'elle a beaucoup brodé. (normal pour une fille)

J'ai bien connu Doris, non pas sur les bancs de l'école mais sur ceux de Terre Neuve.

La translation du belfry vers le gaillard AV, c'est 1660. Je l'ai dit plus haut et je suis triste que personne ne s'en soit souvenu. Quant aux belfries semi-encastrés dans la cloison de gaillard AV devenus une structure complexe surchargée de sculptures (comme celui du St Michael), c'est à partir de 1670.

La toiture en tuilettes choisie par Doris est très anglaise. On peut s'en inspirer, quoique ma préférence irait au style St Michael, le modèle du NMM, daté de 1684, étant contemporain du navire.

     Je pense, Votre Honneur, que les tuilettes et autres essentes de frêne ou d'acacia sur les toitures des excroissances du vaisseau sont plutôt d'origine hollandaise.   

Certes, André, mais elles vont être la marque de fabrique des Anglais jusqu'à la fin du XVIIIe pour la couverture des bouteilles.

PAB. Serait-ce dû à un abus de Lech (cuvée Wałęsa, cela va sans dire), mais le belfry du RS d'Arthur est sur la demi-dunette et non sur la dunette.

Arthur abuser ?! Au grand jamais !    

C'est l'ami PAB que je soupçonne d'avoir abusé du breuvage moussant local. Pas Arthur. Mais j'ai bien compris que tu plaisantais. Arthur, c'est un bon vivant et j'ai beaucoup de respect pour lui, pour sont talent comme pour sa gentillesse.

Alain Degny a écrit:
La translation du belfry vers le gaillard AV, c'est 1660. Je l'ai dit plus haut et je suis triste que personne ne s'en soit souvenu. ............

euh ! je m'excuse, mais moi j'avais retenu.

C'est marrant cette dunette!!
Avec les pièces d'artillerie qui s'entrechoquent et cette toiture digne d'un parc Disneyland.

Finalement, rien de neuf sur le pont  
C'est par où la cale??

Laurent

papykaki a écrit:

Alain Degny a écrit:La translation du belfry vers le gaillard AV, c'est 1660. Je l'ai dit plus haut et je suis triste que personne ne s'en soit souvenu. ............

euh ! je m'excuse, mais moi j'avais retenu.

Faut pas êt' triste, Not' Bon Mait'e, on navet bien ret'nu ! Moi, sur la photo que j'ai vu, l'kiosqu'à musique, il est su'le pont le plus haut, donc su'la dunette. Su'le pont un n'étage en d'sous, donc pour moi la d'mi dunette, y'a juste un bout d'mât et un n'escalier qui descend de droite à gauche, donc de tribord à bâbord. Et là, c'est que'qu'un qu'est sob' comme un chameau quil'dit. L'alcool non, l'eau ferrugineuse oui.

Ca fait un bout de temps que l'on avait rien traité de général sur le Sovereign. Et il semble que je sois le seul à sévir encore dessus ...

Alors j'ai une constatation : Je ne vois nulle part trace de la pratique qui consistait à garnir les pavois des hamacs de l'équipage lors des combats. En tous cas je ne vois rien de prévu sur les pavois à cette intention.

Et deux questions : Ca ne se faisait pas à l'époque ? Quand commençât-ce ?

Les hamacs sont officiellement introduits dans la Royal Navy en 1597. Ils sont entreposés sous le gaillard arrière et prennent une place considérable si l'on songe que sur un 1er rang de 1680, il y en a mille.

Dès le XVIIe siècle, on utilise des toiles tendues sur des montants pour offrir une protection toute relative aux personnels servant sur les gaillards et en particulier aux officiers. Comme ils sont cachés aux yeux de l'ennemi, on est moins tenté de les viser.

Voici cette structure légère sans ses toiles, sur le Portland en 1652.

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Les toiles peuvent aussi servir de garde-corps par gros temps, comme sur la Resolution in a gale peinte par Van de Velde le jeune vers 1680.

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Ces toiles sont blanches ou rouge comme sur le tableau ci-dessus.

C'est donc prioritairement un souci de protection qui conduira à entreposer les hamacs dans des filets et c'est tardivement puisque la première attestation de leur usage est datée de 1746. Mais il est possible qu'ils soient apparus quelques années auparavant.

Leur mise en service offre un autre avantage non négligeable : un gain de place.

Bien entendu, il y aura des grincheux comme le captain Barnsley du sloop Dispatch pour s'en plaindre, arguant que les entreposer en plein air par temps de pluie, en chasse ou en vue de l'ennemi est préjudiciable pour la santé des hommes comme pour leur conservation en bon état. Le Navy Board leur fera un bras d'honneur.

L'amiral James Steuart leur préférerait des sacs remplis de liège. Complaisant, le Navy Board accepte de faire des essais. C'est un flop. Cela ne stoppe ni même ne ralentit une balle de mousquet de manière significative. Même avec trois sacs mis ensemble.

Retour à la case départ et pour éviter des frais inconsidérés en Vicks Vaporub, le Navy Board fera installer des bâches pour protéger les hamacs.

J'aime bien le coup des toiles tendues pour protéger les officiers sur le gaillard d'arrière. Comme ça personne ne pouvait se douter qu'ils étaient cachés derrière les rideaux ? Et comment faisaient ils pour voir dehors ? Ils passaient la tête au-dessus ? Et les toiles étaient assez hautes pour les dérober au regard des matelots logés dans les hunes de l'adversaire ?

On ne nous dit pas tout.

Honni soit qui mal y pense... Et pour le reste, Dieu est mon droit

Les Britanniques sont toujours prêts à faire face, quoi qu'il arrive 

La hauteur du pavois plus celle de la toile ne permet pas de regarder par dessus. Il est plus vraisemblable qu'ils en soulevaient le bas. 

Pour qu'un tir de hune soit efficace, il faut que les deux bâtiments soient très proches et même si les tireurs sont équipés de fusils particuliers, avec la fumée et les mouvements du navire, la précision reste très aléatoire. La balle qui a mortellement blessé Nelson a été tirée à une distance de 14 à 16 m.

Cette protection est plus psychologique qu'autre chose. C'est comme le fameux foulard sur la tête que tout bon pirate se doit de porter en plus d'être borgne et unijambiste. Il était supposé protéger des éclats de bois. Le tout, c'est d'y croire. Ça ne vaut pas le Stahlhelm.

Christian a raison. Les Britanniques font toujours face même par l'arrière, d'où les "canons de chasse de poupe".

Vingt-cinq. C'est le nombre de constructeurs du Sovereign of the Seas d'Altaya qui s'inscrivirent sur le forum depuis début 2013. Neuf d'entre eux ne durèrent pas jusqu'à la fin de l'année 2013. Cinq ne dépassèrent pas l'année 2014. Six tinrent jusqu'en 2015, dont deux exemplaires de très belle facture mais qui en restèrent au stade de la coque. Deux allèrent jusqu'en 2016 dont Papykaki qui termina son très beau modèle à la fin de cette année, soit un peu moins de trois ans de travail pour un résultat remarquable. Il ne reste actuellement que trois constructions en cours, à des stades plus ou moins avancés.

Je me sentais bien seul sur le forum, alors j'ai élaboré cette petite statistique sans prétentions. Quel taux de déperdition ! Et il semble que ce ne soit pas exceptionnel, car pour avoir jeté un coup d'œil aux sujets des deux autres collections auxquelles j'ai souscrit, l'Ambitieux ne semble pas mieux loti, quand à la Bretagne nous serions juste assez pour faire un bridge !

Alors je m'interroge à savoir si les éditeurs vendent si peu d'exemplaires d'un modèle, ou bien si très peu de constructeurs fréquentent les forums, ou bien s'il y a un tel taux d'abandon en cours de route. Je suis étonné.

C'est le cas de toutes les collections en fascicules présentées comme étant à la portée de tous pour susciter un achat d'impulsion.

Que ce soit le modéliste-écureuil qui achète tous les fascicules et se met à l'ouvrage une fois la collection complétée ou celui qui achète au fascicule et qui attaque son chantier au fur et à mesure, ils s'aperçoivent très vite que la tâche est au dessus de leurs capacités. Avec ou sans l'assistance d'un forum.

Les éditeurs le savent. Ils approvisionnent leur stock au fur et à mesure en privilégiant les ventes en librairie. Raison pour laquelle les abonnés se plaignent régulièrement de retards de livraison.

Se dire parce que l'on est séduit, je vais faire l'Ambitieux en n'ayant aucune expérience du modélisme c'est comme penser savoir monter à cheval parce qu'on a vu John Wayne à la télévision. Si on n'a pas appris la technique pour arrêter un cheval emballé, on se prend une branche. C'est pareil pour le modèle de haut niveau, le naufrage est garanti. Mektoub !

Je pense que la mode est en train de passer, ils ont dû y laisser des plumes... 

Si on rajoute que le prix total est bien supérieur à un kit de meilleure qualité... y'a pas photo.
Laurent

Ceux qui y laissent des plumes, ce sont les modélistes, pas les éditeurs. Sinon ils n'auraient pas sorti plusieurs collections à la suite. Et encore nous ne les connaissons pas toutes. Hachette a lancé une collection consacrée à la Belle, construction façon arsenal, qui n'a été diffusée qu'en Italie.

Bonjour
Je fais partie des néo-débutants avec deux kids démarrés mais loin d' être terminés.
* le Soleil Royale et le HMS Sovereign d' Altaya. J' ai vite arrêté le montage des coques par
manque de place. Et par le télétravail imposé à mon épouse durant le confinement.
J' ai pu suivre grâce au forum ; l' évolution de ces vaisseaux. Le travail magnifique de certains de vous;
et apprendre des méthodes
Je suis à la recherche d' une nouvelle demeure; et je pense y inclure un espace pour poursuivre ce qui doit être des œuvres d' arts .
Didier