La Santa Maria Caravelle ou caraque ?

Bonsoir à tous,

C’est sûr que Jef risque d’être ennuyé si les trous ménagés dans l’étrave et par lesquels filent les grelins retenant les ancres sont placés trop haut. (ce serait pourquoi son kit l’oblige à placer aussi haut ses trous « A » dans la paroi soutenant la toldilla.)

Perso, je pense quelque soit le siècle, le bon sens des marins a dû les pousser à placer le point haut d’une ligne de mouillage à la sortie de la poulie du guindeau.
Ainsi et par simple gravité, le grelin file, vers l’amont dans le puits à chaîne ; et vers l’aval, vers l’écubier.

Quant aux anneaux évoqués par Miossec, il faut admettre que laisser sans protection l’arrête circulaire des ouvertures risque d’entraîner une usure prématurée du bois. A la place de pièces en fer peut-être anachroniques, on peut imaginer la pose de martyres en bois, en cuir, ou en chiffons, à confectionner et positionner de façon ad hoc.

La question est identique pour les dalots : ces Messieurs de l’Arsenal posent des tuyaux cylindriques en plomb de belle facture dans l’épaisseur des parois. Au 15ème siècle, cela m’étonnerait qu’on en ait posé sur le pont des caraques.

Il faut évidemment ménager des dalots dans les murailles pour que l'eau inondant les ponts puisse s'échapper. Mais je crois qu'il faut les laisser bruts avec leurs arrêtes en bois (comme le suggère Miossec) ; d’autant plus qu’il y a moins d’usure du bois au niveau des dalots puisqu'aucun cordage n'y coulisse.

Merci au Chef de juger s'il faut continuer là-dessus dans le fil de Jef ou le replacer dans le fil " technique " !

Bonjour,

Je sens que je vais faire remonter de vieux fils, moi...

En tout cas, merci pour les informations, ça me sera utile.
Déjà, je me suis mis en chasse du livre de Pastor...
Par contre, faut-il quand même donner foi aux dimensions énoncées par Fernandez Duro dans le mémoire cité plus haut (et récupéré ici The Project Gutenberg eBook of La Nao Santa María, por La Comisión Arquelógica Ejecutiva.)?

Les deux répliques de naos, celle de Fernández Duro et celle de Martinez-Hidalgo font à un chouïa près la même taille. La seconde est certainement la plus exacte. Martinez-Hidalgo a pu profiter de la résurgence de la nao de Mataró qui, bien que n'étant qu'un ex-voto, est une source documentaire de premier ordre. Pour mémoire, Pastor a collaboré avec Martinez-Hidalgo à la construction de la réplique.

Maintenant, le défi, c'est de trouver son bouquin à un prix raisonnable. Pas réédité, il tourne autour de 150 €. J'ai payé le mien, il y a une dizaine d'années, 22.59 €. Et 150, c'est pour les économiquement faibles. Quand on ne veut pas avoir l'air d'un petit joueur, on peut l'acquérir pour 350 €. Plus frais d'envoi, faut pas rigoler non plus.

Très intéressant le document de la comisión arqueológica. Je le lirai à tête reposée. Pour l'instant je m'occupe de Napoléon III. Il a bien épousé une Espagnole, mais il n'a pas découvert les Antilles.

Bonjour,

Trouvé le bouquin sur Abebooks  en GB pour 40$.
Maintenant, il y aura sûrement des frais de douane et autres...

Sinon j'en avais vu un en Allemagne pour 60€.