La Santa Maria Caravelle ou caraque ?

Oui pour l'attache de secours c'est prévu j'ai déjà percé l'emplacement de l'anneau à fixer sur le safran.

pour le laiton effectivement je me suis posé la question et j'ai essayé divers produits ménager sans résultat je pense donc prendre du brunisseur de métaux mais pour ça il faut que je descende à Fréjus et pour l'instant le temps n'est guère à la promenade.

l'attache de secours : la sauvegarde .
Pas de cordes à bord .Des bouts (prononcé boute),des orins ,aussiéres,cables,grelins,etc...
mais de cordes point .
A part celle de la cloche.

Voici enfin !!! la coque prête.
Je n'ai pas encore attaché "la sauvegarde" mais j'ai prévu les anneaux.




Maintenant je peux attaquer les rambardes

Impressionnant ton boulot… Tu as été rudement vite pour achever tout çà.
Décidément, les kits ne se ressemblent pas. Je trouve la poupe du tien beaucoup plus réaliste que celle à laquelle j’arriverai avec le mien ; beaucoup trop en rondeur à mon goût. A l'époque, ils ne devaient pas faire dans la douceur.

Ton kit te fait installer sept renforts verticaux extérieurs par côté. Le mien va m’en faire installer une douzaine ! Et la doc rassemblée par ailleurs multiplie les variantes…

Pas trop dur les arrondis de la lisse de plat-bord au niveau du pont supérieur ?...
Une ou deux photos de détail STP ?  

Merci pour les compliments !!!
Pour les arrondis de la lisse de plat-bord.
c'est du noyer africain en 1.5X6 j'ai découper mes morceaux à dimension puis je les ai directement plongé dans l'eau bouillante pendant un bon moment avant de les positionner sur un cylindre (dans mon cas un petit récipient en verre) en appliquant fortement avec un scotch fort. j'ai laissé reposer une nuit.
le lendemain même si la courbure n'était pas parfaite le bois pouvait se tordre sans se casser et donc j'ai pu le coller avec de la cyano.
Ensuite un coup de ponçage.

Voici la coque avec les rambardes
celles du pont est inspirée du modèle fourni par Alain et je suis en train de monter les caps de moutons avec les cadènes selon modèle de janiel.

Et bien voilà un chantier qui avance bien !!! Propre et net !!!

Ceci dit, quelques photos supplémentaires pour le plaisir, seraient les bienvenues

Très belle avancé ceci promet une belle maquette vu la propreté du travail qui est réalisé jusqu'à présent.
Bravo!

Et contrairement à Mamie mollit, AL suit bien la version Martinez-Hidalgo. Ce que l'on voit au premier coup d'œil. Voûte à clins de gaillard et artimon à l'avant de la dunette.

Dis Jef, tu peux nous poster deux ou trois photos de la voûte arrondie qui supporte la toldilla à l'avant ? C'est pour me donner des idées quand je la mettrai en place. Et puis aussi une de la partie haute bâbord ou tribord, juste sous la toldilla...
Et puis le Chef évoque une montée sur l'avant au moyen d'une échelle placée sous la toldilla et aboutissant sur le pont au travers d'une écoutille placée à bâbord.
Le pied de l'échelle : vers l'avant, ou vers l'arrière ?...
J'ai bien envie de faire un truc dans ce genre-là.
J'ai remarqué que ton kit t'a fait placer l'écoutille à tribord !...

voici les photos demandées avec une demande d'indulgence je ne suis pas un spécialiste de la macro.

Merci Jef, pour les photos.
Bon courage pour la suite !

C'est bien, mais la prochaine fois, laisse tomber le vernis. Cela empâte les surfaces. Un fondur donne un meilleur résultat.

Réponse à Alain non je n'ai pas utilisé de vernis. En fait il me restait la moitié d'un pot de lasure couleur chêne et donc j'ai pensé que ça pouvait faire l'affaire.

voici les photos des ponts équipés avant d'attaquer la partie que j'appréhende le plus.

  

Ça se présente comme un sujet sympa, sauf peut-être les échelles qui, pour être de meunier, devraient cependant se débarrasser de leur farine.   

Je pense aussi que ton barlu sera gréé latin à l'artimon, ce qui fait que ton mât de pavillon, en plus d'être probablement anachronique, aura du mal à exister longtemps dans la balayage de l'écoute.   

Suivant la théorie Martinez-Hidalgo, qui prévaut sur ce modèle, la chute de la voile latine d'artimon est en arrière de la rambarde de couronnement et ne gêne ni le fanal ni le mât de pavillon.

D'une manière générale, le pavillon ou la flamme est à la pointe du grand mât.  Quand c'est la flamme qui occupe cette place, le pavillon est sur un petit mâtereau fixé à la misaine. Il y flotte en permanence, il n'y a pas de drisse pour le hisser ou l'amener.

Sur les gravures d'époque, on ne voit pas de mât de pavillon. Je n'en ai vu qu'un, sur un dessin de piètre qualité, datant de 1367 et qui figure sur le portulan des frères Pizzigani, conservée à la Bibliothèque palatine de Parme.

Autre chose. les sauvegardes de gouvernail doivent aboutir au niveau de la dunette, pouvoir être saisies facilement en cas de problème.

On peut supposer que, à l'instar des maçons qui hissent un drapeau sur le faîte de la maison qu'ils viennent de construire, JEF a installé ce pavillon, pour marquer l'avancement des travaux  

Merci pour vos commentaires
Alors non je n'ai pas installé ce pavillon pour marquer l'avancement des travaux ni même pour faire joli, mais j'ai suivi fidèlement et bêtement les instructions de montages. voici d'ailleurs les plans.


Pour les sauvegardes du gouvernail, mea culpa, bref je n'y avais pas pensé mais je pense que je me contenterai d'informer les marins de se munir d'une perche pour les crocheter.

Pour ce qui est des échelles c'est vrai qu'elles font bien blanches il va falloir que je trouve une solution !

Bonsoir Jef, et les amateurs de la Santa-Maria,

Merci pour les photos de ton avancement ; çà progresse bien, non ? Qu'as-tu fait pour la chaloupe ? Une petite photo en gros plan ? On ne la voit pas trop.

Couleur des échelles : un peu de brou de noix peut arranger facilement les choses.

Utilisation de lasure : j’ai essayé sur un autre modèle et j’ai constaté que çà empâtait et brillait un peu de trop, alors qu’à l’étendage et sur le pinceau, çà paraissait fluide. Mieux vaut abandonner la lasure au profit de teintures toutes faites trouvées dans les magasins de bricolage, qui sont moins épaisses, ne font pas briller le bois et pénètrent mieux.

Sauvegarde du safran : la frapper sur deux cadènes en haut de la dunette sur le plat-bord me paraît plus logique que la gaffe   

Quant aux plans… c’est la bouteille à l’encre.

Ceux qui placent l’artimon sur le toit de la cabine, sont obligés de mettre un bout-dehors pour positionner correctement le point d’écoute :



Et dans ce cas, le fanal et un pavillon ne résisteront pas comme l'écrit André Miossec.

Et ceux qui placent l’artimon en avant de la cabine gagnent de la distance et peuvent ramener le point d’écoute en avant sur la lisse de plat-bord de la dunette ; ce qui permet d’épargner fanal et pavillon lors des changements de cap…




Il faut choisir son camp. Et comme tu respectes ton plan, je pense que tu as raison.

Cette histoire de multiples plans (j'en ai rassemblé des dizaines) dérange. Et pour un béotien du 15ème comme je le suis et qui ne veut pas prendre parti faute de compétences, cela complique sérieusement les choix. De toute façon, on sait qu'à la fin, la maquette réalisée ne sera qu'une " interprétation ", comme l'écrivait Alain Degny à juste titre, puisqu'il n'existe pas de plans authentiques de la bestiole.

Merci encore pour tes photos. D’ici à quelques jours, j’en placerai de nouvelles sur mon fil. 
Et je suis comme toi : j’aborde avec inquiétude la question des gréements courants et dormants… Première consigne pour les fils : préférencier les petits diamètres pour des questions de respect d'échelle.

Bien cordialement à tous.

Dis-donc Jef, en regardant ta photo qui va me servir pour ma cloison à clins, je reviens sur mon post de cette nuit.




Entre les trous A et les trous B, je suppose que tu vas placer le guindeau.
Il me semble que les trous A sont placés trop haut (mais cela dépend aussi de la hauteur où sont placés tes écubiers sur la muraille).


En partant du puits dans lequel s’entassent les grelins au fond de la cale, j’imagine que le point le plus haut du cheminement des grelins doit se trouver au niveau du guindeau. Une fois franchi celui-ci, les grelins devraient reescendre vers les écubiers en rampant sur le pont, passer dans les écubiers et plonger vers les ancres, non ?




N’y avait-il pas moyen de descendre les trous A plus bas ?...

Bonjour Janiel
voici une photos en gros plan qui ne t'éclairera que sur ce que j'ai fait et sur la solution proposé par AL.


Maintenant il me reste à décoller les échelles pour les foncer et tenter de relever les extrémités de la sauvegarde.

En fait j'ai suivi pour les attaches des ancres les instructions de Michael sur la Pinta de yoyo. Je me suis appliqué et j'étais (modestement) content de moi et de ce fait je ne me suis pas posé de question sur la sauvegarde.
Erreur de débutant

Non seulement les écubiers sont trop haut, mais ils ne sont pas suffisamment écartés.

Principe de base: ne jamais faire confiance à un plan de kit et quand il existe un bouquin sur le navire, l'acheter.

On peut difficilement juger du niveau d'erreur sur des navires de cette époque et du siècle suivant, parce qu'il n'y avait pas de plans et que leur représentation est largement spéculative. Mais pour ceux du XVIIIe, dont d'innombrables plans originaux sont conservés, il est facile de se rendre compte que les fabricants de kits font, à partir de cette base pourtant incontestable, du grand n'importe quoi.

 
 

De grâce, faites sauter ces anneaux de plaston autour des ouvertures d'écubier, on dirait des passe-lacets de godasse ! Ces passages étaient probablement bruts de bois à cette époque.   

Parmi les travaux crédibles, ceux des archéologues-plongeurs de la CANAV de Gênes dont voici deux plans: "Marie la Cordelière" à Anne de Bretagne (Cdt Hervé de Potzmoguer) et la "Lomellina". Une gravure flamande d'époque et la reconstruction d'une "Santa Maria", je ne sais pas laquelle.

Bonsoir à tous,

C’est sûr que Jef risque d’être ennuyé si les trous ménagés dans l’étrave et par lesquels filent les grelins retenant les ancres sont placés trop haut. (ce serait pourquoi son kit l’oblige à placer aussi haut ses trous « A » dans la paroi soutenant la toldilla.)

Perso, je pense quelque soit le siècle, le bon sens des marins a dû les pousser à placer le point haut d’une ligne de mouillage à la sortie de la poulie du guindeau.
Ainsi et par simple gravité, le grelin file, vers l’amont dans le puits à chaîne ; et vers l’aval, vers l’écubier.

Quant aux anneaux évoqués par Miossec, il faut admettre que laisser sans protection l’arrête circulaire des ouvertures risque d’entraîner une usure prématurée du bois. A la place de pièces en fer peut-être anachroniques, on peut imaginer la pose de martyres en bois, en cuir, ou en chiffons, à confectionner et positionner de façon ad hoc.

La question est identique pour les dalots : ces Messieurs de l’Arsenal posent des tuyaux cylindriques en plomb de belle facture dans l’épaisseur des parois. Au 15ème siècle, cela m’étonnerait qu’on en ait posé sur le pont des caraques.

Il faut évidemment ménager des dalots dans les murailles pour que l'eau inondant les ponts puisse s'échapper. Mais je crois qu'il faut les laisser bruts avec leurs arrêtes en bois (comme le suggère Miossec) ; d’autant plus qu’il y a moins d’usure du bois au niveau des dalots puisqu'aucun cordage n'y coulisse.

Merci au Chef de juger s'il faut continuer là-dessus dans le fil de Jef ou le replacer dans le fil " technique " !