"Lieutenant BOURAKOV" contre-torpilleur de 300 tonnes - 1905.

Salut Nounours,
Pour la barre à roue, une barre de 3mm percée (perceuse à colonne) dans laquelle tu soude un tube de 2 mm ; tu fixes la barre (en photodécoupe), un coup d'aérographe et c'est fini !
Bien cordialement
Hubert

Photodécoupe...

C'est bien là le problème !
Suis pas (encore ?) équipé !

Rebonjour, Nounours,

Pour la photodécoupe il te faut simplement un logiciel de dessin type Illustrator ou Corl Draw (il semblerait que tu possèdes déjà un ordinateur    )   tu dessines tes pièces (il faut connaitre quelques normes et astuces, mais rien de très compliqué) et tu les envoie à une société telle qu'EXELLA ou HAULER.
C'est simple et tellement gratifiant.

Merci Hubert pour l'info !

Cordialement
Nounours

Bonjour à tous , bonjour à toi Hubert.
Là c'est un peu de la fainéantise car nous en connaissons des qui font cette roue uniquement par brasure argent avec tous les petits bouts de métal ...
Bravo en tout cas.
PS, j'ai bientôt terminé mon moteur tri cylindre en étoile.Je mets les photos rapidement sur le topic vapeur.
Bien à vous tous et particulièrement à Hubert

Magnifique. C'est digne du Liverpool !

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Pour ceux qui ne le sauraient pas, le LIverpool est un autre modèle réalié par Hubert.

"j'ai bientôt terminé mon moteur tri cylindre en étoile."

Pffff, rien que ça !
J'ai hâte de le voir en photo, à défaut du vrai.

Nounours

 vous êtes tourneur , fraiseur, soudeur , serrurier, chaudronnier , programmeur !!! c'est  de la haute voltige, je ne peut être qu'admiratif , je suis la chose sans broncher 

En un mot, bricoleurs touche-à-tout !

Encore que tu as omis le principal:
experts dans le travail du bois, de sa patine si ce n'est de sa mise peinture, et j'en passe...
Et férus d'histoire de la marine, excusez du peu !
Plus quelques pointures en ce qui concerne les langues étrangères, modernes et anciennes.
Et quelques habitués de chez la mère Sanchez !

oui c vrai j aurai pu en énumérer encore plus , mais j'ai eu une crampe tellement je suis respectueu de tout cela

J-P Ducret a écrit:Bonjour à tous , bonjour à toi Hubert.
Là c'est un peu de la fainéantise car nous en connaissons des qui font cette roue uniquement par brasure  argent avec tous les petits bouts de métal ...
Bravo en tout cas.

Jean-Pascal fait allusion à une petite barre à roue que j’avais réalisée il y a quelques années pour un torpilleur numéroté à l’échelle du 1/75^e.
 
Je vous présente ici la pièce abandonnée dans une boîte ce qui explique la présence d’oxydation qui fait perdre un peu de définition à cet objet.
 
Cet ensemble est façonné entièrement en laiton, brasure et perçage de la barre qui ne fait que 0,5 mm de largeur pour le passage des rayons a été percés avec des forets de 0,3 mm. Les rayons font 0,2 mm. La hauteur totale fait 17 mm.
 
Pour réaliser cette opération, j’ai façonné un système de canon de perçage calé dans un étau et perceuse sur colonne. Voir la photo jointe.

J'ai pu réaliser cette pièce entière façonnée en laiton par ce qu'elle est à l'échelle du 1/75e, le travail que fait Hubert est au 1/100e ; c'est une autres paire de manche…

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Ils sont fous ces Romains !

D'ailleurs, je les traite souvent de fadas de la maquette, loco en la cabeza.
A juste titre, vous pouvez me croire.
Bruno, tu m'en bouches un coin !
Et tu laisses traîner une telle merveille dans un tiroir ?

Bonjour à Jean Pascal dont on attend avec impatience les photos de son moteur qui est à lui tout seul une véritable merveille d'usinage (et surtout de conception).
Je lui donne bien raison ; ma barre à roue est bien loin de celle de Bruno mais malheureusement je ne possède pas son talent de modéliste.
Un autre exemple de son immense talent : il avait eu la gentillesse de me souder les grilles de protection des hublots de mon Liverpool (toutes les pièces sont en photodécoupe) :

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Je précise que ces 3 grilles en photodécoupe font 0.2 mm d'épaisseur ; il a réussi le tour de force de les braser à l'argent au Grandjean (température de flamme 2500°), la brasure étant absolument invisible.
Je ne connais que Bruno pour faire se genre de travail

Pour continuer dans le "un peu petit" et en attente de nouvelles planches de photodécoupe, j'en ai profité pour confectionner le dispositif de mise à l'eau des mines et des rails des chemins de roulement.




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Là encore, la PE est mise à contribution, ainsi qu'un gabarit en bois pour avoir la bonne courbure. Les rails sont délicats à réaliser, l'aile verticale à souder faisant 0.8mm de haut.

Après peinture, on peut enfin mettre en place ce dispositif sur le pont.




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Enfin, histoire de laisser le fer à souder refroidir, on attaque la valise à torpille.
Dans un premier temps, je l'ai réalisée en bois ; toutefois, craignant que celui ci ne finisse par travailler dans le temps, j'en ai réalisé un moule puis des tirages en résine.

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Il ne reste plus qu'à poser les cerclages en photo découpe suivis par une bonne mise en peinture et à coller ce bel accessoire sur le pont.

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On notera sur l'avant de cette valise, le vidoir à cendre, réalisé lui aussi en photodécoupe (en 1906, l'écologie n'ayant pas encore été inventée, les cendres du foyer étaient passées par dessus bord sans autre forme de procès !).

Chapeau.

Pierre

Cela me parait extrêmement dangereux, ce stockage de torpilles sur le pont, sans autre protection que l'enveloppe de la valise.

Sont fous ces marins, aucune préoccupation de la sécurité !

Chers amis,
Petit désaccord de votre serviteur concernant ces problèmes de sécurité !
Je pense qu'il y a lieu de distinguer celle du navire et celle de l'équipage  
Concernant cette dernière, il est bien évident que cela ne constituait pas une priorité tant par son faible coût, sa facilité de remplacement et en l'absence d'organisme de protection.
Par ailleurs, on voit clairement que l'évolution de nos sociétés et de sa technologie ont  totalement renversé la problématique : si un officier de 1905 ne coutait pas bien cher, la formation d'un pilote de Mirage coutant une véritable fortune, il convient de prendre de multiples précautions afin d'assurer sa sécurité ! L'administration et surtout l'Inspection du Travail s'en étant récemment mêlée, on constate, pliés en deux de rire, que tout reportage  montrant 2 paveurs à l'œuvre sur un trottoir parisien (et les journalistes !) sont immanquablement affublés de casques de chantier (il est vrai que la chiure de pigeon peut être particulièrement dangereuse !!!).

Concernant la sécurité du navire (beaucoup plus cher que son équipage) rassurez vous, toutes les précautions étaient prises ! L'ensemble des engins détonnant au choc (torpilles ou mines) étaient dépourvus de leur dispositif de mise à feu ; on pouvait donc les stocker dans des valises (torpilles de rechange) ou sur le pont (mines) sans précaution particulière.
Ce n'est qu'à l'instant de leur utilisation que l'artificier du bord mettait en place le dispositif de mise à feu (ce qui, je vous l'accorde, ne devait pas résoudre tous les problèmes -voir la tragédie du KOURSK)
Donc pas de soucis particulier

Non Hubert, le problème du Koursk est totalement différent. Dans un SNLE à propulsion nucléaire russe, à cause des fuites tout est luminescent dans la pénombre , y compris l'équipage (c'est à ce détail que l'on reconnait les sous-mariniers russes en goguette la nuit). Un des officiers a du confondre le bouton de mise à feu et celui de sa braguette et a fait péter la torpille qui n'était pas encore dans son tube.
Amitiés.

J-P

Cher jean-Pascal,
Tu devrais avoir honte ! il ne faut pas confondre "luminescence" et "phosphorescence"

J'en profite pour te rappeler qu'on attend encore, avec impatience les photos de ton moteur !!!
Bien cordialement
Hubert

Pas beaucoup de temps car je lis vos romans sur les forums. Par ailleurs ami Hubert phosphorescence et fluorescence sont deux formes différentes de luminescence. Je me demande  si je ne vais pas me lancer dans une fiche spéciale sur les émissions de photons physique quantique et autres  mystères de la physique.
Je devrais finir les tubulures aujourd'hui, mais ma bonté d'âme  va faire que je mets un cliché du moteur.

Amitiés

J-P

Alain Degny a écrit:Cela me parait extrêmement dangereux, ce stockage de torpilles sur le pont, sans autre protection que l'enveloppe de la valise.

Pour la mise à feu des torpilles, je ne sais si c'est comme pour les roquettes ou autres missiles. L'on peux faire tomber sans trop de danger ce genre de munitions, ils ne représentent pas de risques en l'état. En effet, ces derniers n'explosent que lors d'une mise à feu par contact. Pour que ce contact ai lieu, il faut atteindre une certaine vitesse pour que le percuteur par inertie vienne en contact avec la cartouche de mise à feu. Je ne me rappel pas bien les vitesses et le distances nécessaires pour que cette opération soit positionnée. Tout ce que je me rappel de mes cours d'artificier est trop loin maintenant.

Ce casque de chantier aurait été bien plus utile à notre ami Carrick un jour où nous déjeunions en terrasse à Concarneau.

Pierre

Bonsoir à tous,
déjà admiratif des photos successives de l'avancement du lieutenant Bourakov (et du travail surtout!), je suis également admiratif devant la photo du moteur, donc tricylindre si j'ai bien compris. Et me viens une question: l'admission et l'échappement vont être régulées par le vilebrequin, via des lumières savamment usinées?
En tout cas j'attends la suite des deux constructions!

Amicalement

Vu à Plobsheim le 6.09.2014

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Moteur Saïto, 3 cylindres en étoile 4 temps, culbuté
Mais qui coûte un bras !

Nounours

Nounours,
Dès qu'il y a un 3 cylindre en étoile, c'est forcément un moteur "Saïto"