Le HMS Prince de Constructo

certainement pas ,fallais pas commencer ,maintenant tu est condamné à poursuivre les recherches et nous pondre un sublime prince...

CRI-CRI a écrit:
Je me demande si je ne ferais pas mieux de revendre le bébé en l'état... 

Pas question ! Je suis persuadé que tu vas nous réaliser un Prince exceptionnel !
Courage Christian 

Ce serait dommage d'abandonner alors que Guido et Lionel ont fort bien ouvert la voie.
Les solutions qu'ils ont trouvées aux chausse-trappes qui parsèment ce kit t'aideront sans doute à à vaincre la "malédiction" du Prince.

Bonjour,

D'abord, un grand merci à tous ceux qui m'encouragent, croyez à ma parfaite gratitude 

Comme toujours, j'ai besoin de mettre à plat toutes les questions de principe, et c'est une démarche logique qui s'impose à moi, avant d'aborder la suite

Après avoir potassé un maximum de documentation fiable, j'ai opté pour partir du modèle ci-dessous pour le choix des solutions, le motif de ce choix étant que l'objectif principal (sans astuce ) reste selon moi l'harmonie d'ensemble des lignes : 
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Les plus, par rapport au kit Constructo brut de pomme :

1 - Bouteilles alignées sur les préceintes

2 - Préceinte basse plus épaisse que les deux autres

Les moins :

1 - Etrave un peu trop fuyante (en blanc sur la photo)

2 - Bien qu'en nombre et en aspect corrects, les herpes ne sont pas courbées comme il faudrait (également en blanc)

Il faudra donc y penser le moment venu, et la correction de l'avant devrait atténuer l'aspect un peu massif de ce gaillard

Dernier détail : le socle sera bien entendu changé, celui-ci faisant un peu plastique à mon goût, et me paraissant léger sur le plan de la stabilité pour un modèle qui fait malgré tout un poids respectable

A suivre :

1 - Percement des sabords : selon ce qui se retrouvera derrière, le modèle sera ou non présenté sabords ouverts, et à condition que les canons à piquer soient suffisamment longs pour faire une ligne de feu réaliste

2 - Finitions du tableau arrière, de l'arcasse, et de la poupe carrée, avec les chants des bordages regardant vers l'arrière

L'assemblage rayonnant de la poupe sous l'arcasse sera abandonné au profit de chevrons classiques

3 - Château arrière, bouteilles et fenêtres seront percés, et non aveuglés par des fonds peints en bleu ou en noir, et je vais essayer de serrer les petits bois en diagonale, si j'y arrive, réutilisant ainsi la façon de faire expérimentée sur la Royal Caroline

4 - Bouge de l'arrière : je retiens une forme légèrement convexe (un dépassement de 2 mm de la fausse quille sur le tableau arrière semble valider ce choix), et surtout, avec un bouge réaliste comme illustré ci-dessous en rouge (un grand bravo à Guido pour sa base de travail remarquable !  ) :
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5 - Le modèle restera à sec de toile, les voiles du kit étant d'aspect irréaliste, et n'apportant qu'un déclassement à ce modèle, du moins, selon mes préférences

Dans l'immédiat, je termine la coque, en réservant le galbord pour la fin, et je prépare le ber pour le percement des sabords

Vos suggestions et commentaires éventuels seront bienvenus

Allez, je disparais à l'atelier pour un bon moment !

Bien amicalement,

Christian

Si l'on se réfère au St Michael de 1670, les herpes sont beaucoup plus tendues.

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Ce qui est également le cas sur ce trois pont de 1670, qui présente la particularité d'avoir une triple préceinte basse.

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Mais les années 1670 sont une période de transition et en 1677, on observe que le taille-mer est plus court et par conséquent la courbure des herpes est plus accentuée.

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Ce que l'on voit également sur ce modèle de la collection Kriegstein.


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C'est le parti-pris du kit servant de référence à Christian.

En ce qui concerne la poupe, celle du modèle de 1670, seconde photo ci-dessus, elle est plate.

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Source:

Brian Lavery, The Ship of the Line, modèles du NMM.

Bonjour,

Merci Alain pour la documentation

Je prends bonne note de ces éléments, on reviendra sur tout ça le moment venu, et ce sera plus simple de raisonner sur le modèle plus avancé

Cela dit, je suis paré pour la suite, plus d'excuses, yapuka...

Amicalement,

Christian

Allez , au travail Christian , le choix doit etre fonction de ta façon de voir les choses tout en restant conforme , vu le nombre de différences suivant les modèles quel que soit ton choix tu auras toujours bon ...... ou mauvais .

Bonjour René,

Bon ou mauvais, il faut bien que ma "créativité" trouve un peu à s'employer de temps en temps

Tant que ça reste dans le plausible...

Amitiés,

Christian

Bien sur que cela sera bon , quand j'ai dit " bon ou mauvais " j'ai voulu dire suivant la référence choisie.

Bonjour,

Lentement mais sûrement : après les diminutions à la proue et augmentations à la poupe, de chaque côté, je me rapproche de la quille bien parallèlement :
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Le galbord fermera finalement la coque après le percement des sabords

En attendant, l'ouverture restante va me servir à maintenir le modèle dans les équerres de son ber de chantier ce qui doit fiabiliser le report des hauteurs au compas

Après fermeture de la carène, le ber sera muni de berceaux en bois en remplacement des équerres, pour la suite du chantier :
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Pour le taille-mer, et comme je n'ai pu trouver que du Sapélé de 5 mm pour remplacer le Mansonia de 6 mm du kit, je pense plaquer du noyer américain de 0.5 mm de chaque côte pour rattraper la différence, la couleur étant pratiquement identique

Je pourrai en profiter pour copier son assemblage d'après WzM 

Amicalement,

Christian

Tres beau fini , tu ponce au fur et à mesure ?

Bonjour René,

Merci pour l'appréciation

Aucun ponçage depuis le début, ni de Fondur pour le moment, uniquement une mini-lime plate à métaux avec un bout carré en guise de grattoir, et utilisée sur chaque virure au fur et à mesure

Cette technique m'impose d'ajuster au mieux chaque virure, ce que je réalise avec un fraisage à main levée avec la Proxxon, et sur une baguette cintrée préalablement au plus près, pour pouvoir évaluer de visu le biseautage des bords (ce qui explique en partie le fait que j'avance au pas de l'escargot...)

Les virures sont clouées et tenues pendant le séchage de la colle par des pointes laiton de 0.2 mm enfoncées à moitié au marteau, et retirées à la pince avant le passage du racloir, qui sert aussi à éliminer toutes les bavures de colle à bois

Tout cela est rendu possible par la bonne résistance du sapélé qui est une variété africaine d'acajou, avec des fibres bien parallèles, et une dureté de surface assez importante sous le racloir

Par contre, le cintrage à chaud est délicat, car ce bois résiste à la flexion, et dans les courbes prononcées, il faut le tremper 5 mn à l'eau bouillante pour l'assouplir suffisamment

Sur la cinquantaine de virures ainsi (mal)traitées, je n'en ai cassé que deux, le plus difficile étant la flexion hélicoïdale qui permet de démarrer horizontalement à la proue, pour terminer verticalement à la poupe, quand on arrive vers la quille

Amitiés,

Christian

Très finement réalisé. Bravo Christian.

Laurent

Merci pour les explications . Le rendu est digne d'une coque finie.

Tres belle coque

Bonjour,

Suite : la coque est pratiquement bordée, sauf les galbords, et j'ai aménagé le ber de chantier pour la suite des travaux

Seule inconnue, le taille-mer va-t-il rester en l'état, ou faut-il le plaquer avec du noyer, pour rattraper l'épaisseur de 6 mm et la teinte foncée du Mansonia d'origine ? (actuellement, il fait 5 mm)
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Prochaine étape : dessiner les préceintes, l'emplacement des bouteilles et placer les sabords avant percement...

Amicalement,

Christian

L'aspect d'ensemble est flatteur. Il faut que le taille-mer soit de la même teinte que la carène. Le noyer risque d'être trop foncé et surtout moins rouge que le sapelli..

Bonsoir Alain,

Content de te retrouver après la tempête !

En fait, c'est Constructo qui proposait le choix esthétique d'un taille-mer en mansonia, qui est normalement foncé, le talon de la quille étant aussi de ce même bois, ainsi que l'étambot

Comme la découpe de leur taille-mer était fausse, comme dans toutes les boîtes, apparemment, j'en ai recoupé un sur mesure, mais en sapelli de 5 mm, faute d'avoir pu dénicher du mansonia en 6 mm

Comme il y avait du placage de sapelli de 0.5 mm dans la boîte, livré gracieusement comme substitution pour ceux qui auraient loupé le premier bordé, je vais pouvoir passer l'épaisseur de 5 à 6 mm sur ce taille-mer

Je viens de tester la découpe des sabords avec un disque à tronçonner Proxxon, et j'ai compris qu'il valait mieux marcher à la main avec le bon vieux scalpel : 50 à se farcir... 

Avantage, avec la netteté de la coupe, plus besoin de prévoir de bordure :
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Bien amicalement,

Christian

Bonjour,

Pour les sabords : si je perce ceux entourés de rouge, il n'y aura pas de support pour canon à piquer

Le kit les présente fermés, et pour cause...

En admettant qu'un montage astucieux permette de les garnir de canons, doivent-ils pointer vers l'avant dans l'axe du navire, ou bien plutôt perpendiculairement à la muraille au niveau de l'ouverture ?
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Merci

Amitiés,

Christian

Que ce passerait-il au niveau des palans de retraite fixés à la muraille et à l'affût si le canon n'est pas perpendiculaire à la muraille?

Je suppose qu'il seraient accrochés à la muraille de coltis, mais dans le doute, j'attends la suite

Autrement, je ne vois pas l'intérêt de pointer à 45°...

Peut-on penser aussi que ces sabords  ne servent qu'à charger des espars de rechange ou des munitions, et restent fermés en navigation ?

Manifestement ceux-ci sont fermés en navigation sans quoi voila une belle entrée d'eau.

Sur ces vaisseaux, en principe les derniers sabords étaient fermés et non armés. Le cas échéant, si l'on voulait tirer en biais, on déplaçait le canon à proximité. Mais ces gros balourds n'étaient pas fait pour la chasse, quelque peu utopique.
Par contre on ouvrait ces sabords pour aérer les ponts par mer calme.
Par ailleurs le dernier de la deuxième batterie devrait être proche du précédent en respectant l'écart des sabords. Et le dernier de première batterie ainsi percé n'existe pas. C'est une fantoche du kit.

Bonjour,

Percement des sabords de la première batterie, sauf le sabord de chasse de la proue :
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Le sabord cerclé de rouge est à cheval sur un couple, que j'ai entaillé à la Proxxon pour dégager l'ouverture jusqu'à la bande des canons à piquer :
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Les ouvertures sont faites à la main avec un cutter à lame fine

Amicalement,

Christian

Bonjour,

Des trous, toujours des petits trous :
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Belle consommation de lames pour cutter...

Amitiés,

Christian

allez , ça avance.