Fabrication de l'Hybride, navire déstiné à être mis en situation sous la machine à mater

michel rosensohn a écrit:Eh ben dit donc Alain, tu chante drôlement bien. Un peu fort dans les basses, mais parfais dans les aigus. Voilà donc le genre de chanson que l'on chante chez les compagnons !!!

Ah, non je ne suis pas Compagnon et le regrette d'ailleurs. Le Compagnon, ici, c'est André. Je ne suis (qu'un tout petit peu) marin, parfois marrant, souvent marri d'être à terre...

    Voilà, je débarque.

    Daroy, la cayenne est la cuisine des vaisseaux en Penfell. Elle se trouvait au-dessus de la forme de Pontaniou.

    La Cayenne des Compagnons du Joli Tour de France est la Maison (autre nom, suivant les sociétés compagnonniques) où les C:. itinérants sur le Trimard viennent dormir (peu) manger, et surtout travailler le soir après leur journée à l'atelier de leur patron d'apprentissage, en ville. La journée du C:. c'est 0700h/1100h. Huit heures chez le singe, en ville, le reste en cours donnés par des Anciens installés, jusqu'à 1030h/1100h, Tu grailles quand tu peux, c'est pas la période de l'embonpoint.
La Maison est tenue par la Mère, souvent la femme d'un Ancien installé en ville, qui s'occupe de la boutique, et du moral des petits Renards qui ont quitté les jupes de maman pour la première fois et sont largués, de but en blanc, dans la vie du travail. La gestion administrative et financière dépend du Prévôt, ou du Premier en Ville, qui est un C:. qui vient de terminer son Tour et gère une Cayenne pendant quelques années (2 à X années) avant de s'installer à son compte.
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   Dans le temps, je me rappelle avoir chercher quel pouvait être le lien entre la cayenne de la marine et celle des Compagnons. Maigre résultat ! Il y a bien une société de C:. le enfants du Père Soubise que l'on dit venir des Charentes, et le terme de Caye, Cayenne, terme géographique propre aux Charentes et désignant une petite baie bien protégée pour planquer son mouillage. C'est tout ce que j'ai réussi à trouver !

   La chanson citée plus haut par Alain Fosse n'est pas compagnonnique, c'est une chanson inventée par Mc Orlan sur la vie du port de l'époque, et celle d'avant lui, qui laisse un goût amer dans toutes les gorges brestoises, car tout celà  ne tient plus que dans les mémoires, et elle dit si bien ce qu'était le port de Brest avant que nos "alliès" ne viennent le visiter nuitamment.

  Les chansons compagnonniques sont, pour la grande majorité, du XIXème, écrites dans le style Charles X/ Monarchie de Juillet, pompières, emphatiques, nulles à chier. On n'en connaît que très peu de plus anciennes.   

Peut être est-ce totalement hors sujet mais il y a aussi la caille .
dérivé de cayenne (probable) qui désigne  la niche ,la banette,la couchette,la paillasse ...

je ne l'ai pas trouvée sur le forum une machine à mater du livre la marine d’Eugène Pacini dessin de Morel-Fatio

Ce n'est pas la même machine qu'à Brest, bien qu'il y ait évidemment des points communs. Est-ce que le paysage derrière peut être Toulonnais ?

Aujourd'hui, c'était une journée de travail en grandes pompes


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Fabrication des pompes de fond. Une est finie, reste les trois autres. André avait raison, le responsable de la machine à mâter est passé, il a fait éteindre les feux de la cuisine.

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Petit détail. Le bras fonctionne réellement.

c'est ça ...et la marmotte ,elle enveloppe le chocolat dans de l'alu ?
On veut une vidéo

Tu me dit comment mettre une vidéo sur le site, et tes désirs seront exaucés. J'ai essayer comme si c'était une photo, mais cela me dit que l'image est trop grande. Par contre, je ne voit pas comment l'eau qui est pompée ressort. Si quelqu'un à une explication, je suis preneur.

il doit y avoir un trou pratiqué entre tes deux ferrures .

Tiré de la monographie de Jean Boudriot "L'Aurore " navire négrier.
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Merci pour ce détail. Par contre, ce qui est étonnant c'est que le trou soit seulement comme ça, sans gargouille. L'ambiance devait s'embernaudire et la flotte devait cotir amont les hardes des pompeurs, avant de chor à mont le sol. Fallait bin s’accoter aux bras des pompes, le fourcher en éventail. Par contre, pour la vidéo, tu n'a pas d'idée, toi qui en met souvent sur le forum ?

Ben oui y'a une manche pour rejoindre le dalot ou au moins s'en approcher.
Elles ne sont mises qu'en cas de nécessité sinon un peu casse gueule en travers du pont.

il y avait une manche qui s'enserrait dans le fameux trou.
Si je me souviens ,elle devait être en toile huilée et tu pouvais la passer par un dalot ou sabord et donc rejeter la flotte à la mer.
Pour la vidéo ,rien de plus simple .Il faut que tu crées un compte sur Youtube et tu glisse ta vidéo dans le cadre associé.
ça va assez vite pour une chtiote mais c'est plus long pour une Braz

ah Bernard m'a précédé .et j'ai une bonne mémoire alors

Merci les amis.

hervechambery a écrit:hhuummm...même si la fumée est chouette,  un truc me chifonne... ça fais bizarre que le cuisto fasse la tambouille pendant le matage ....

Tu es dans le vrai!

Michel fait de temps en temps des bêtises que tout le monde apprécie.
Mais il réalise aussi un modèle cohérent avec son sujet... Et là, tout le monde le conseille sur les bonnes idées à suivre.

Laurent

En plus, grâce à Michael, tu as le profil de l'habitacle aux compas, que bien entendu, tu te dois de faire figurer.

Les habitacles de compas n'étaient sûrement pas sur le pont, non plus, lors d'un matage.   

Tout à fait d'accord pour ce qui est de la véritė historique, mais nous partons du principe parfaitement arbitraire, que ce bâtiment a subi des avaries et qu'il profite de son passage à Brest pour se faire retaper par les établissements Rosensohn,  qui sont au mâtage ce que Midas est aux plaquettes de freins.

Ou se trouvent  les habitacles de compas ?
Sur la dunette?
Est ce que les marins de quart à la barre regardaient le compas ou étaient-ce les officiers qui commandaient aux matelots pour garder un cap?
Merci

Bonjour,

Le timonier n'a, en principe, aucune visibilité. Il se contente de suivre le cap, fixé par l'officier de quart, en regardant le compas.

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Le Vaisseau de 74 Canons - Tome IV - Jean Boudriot - Ed. Ancre

Alain F, merci pour ce très beau document. Sur ce navire, la visibilité est plus grande que sur d'autres bateaux. En effet la roue du gouvernail se trouve à l'air libre sur la dunette. Il va falloir que je m’enquisse de l'emplacement exact de ce compas. Car bien entendu, comme le souligne si bien Alain D, nous sommes maintenant dans la configuration d'un navire qui vient juste changer son grand mât. Donc, la plupart de son matériel est de reste à bord.

 

L'officier de quart, en prenant son service, fixe, ou rectifie les possibles déviations du quart précédent, la route déjà établie. Le timonier a les deux compas sous les yeux, et barre en fonction des ordres.

Et s'il est un engin qui se planque rapidement, c'est bien cet habitacle! A cause de sa préciosité, il n'est jamais fixe, mais maintenu par quatre aiguilletages aux boucles du pont.    

Oui, je vois. Donc, il n'a aucune raison d'être à poste, même dans la condition où je veux mettre ce navire. Merci pour cette précision.

Bon, ça ma bien pompé le tête et il faut dire aussi les mains, mais c'est fait. Elles sont en place.

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Elles sont quatre, en bonne santé, et prêtes à servir. apparemment, il y a une petite fuite sous la ligne de flottaison, et je pense que les pompes vont êtres mises en services. Le mât n'est mis en place que provisoirement, juste pour appréhender la dimension des pompes. Sur la photo je m’aperçois qu'il faut que je rectifie la baquette en bout de pont.

ça avance très bien , très chouette  , pour le coup de la fumée , on a bien le droit de s'amuser

Juste pour m'instruire : les pompes sont très près du mat, ne vont-elle pas gêner pour la pose de celui-ci ?