Fabrication de l'Hybride, navire déstiné à être mis en situation sous la machine à mater

Alain Degny a écrit:René, c'est mon deuxième prénom et j'ai des origines belges. En cas de besoin, je peux jouer les remplaçants.

Oui , bien compris , mais c'est René et non Alain qui pose la question avec la " latte" d'ou ma confusion.    mais l'important c'est d'avoir une idée de la taille du bateau , les détails sont si petits .ok , je me taille. 

Bonjour matelots,

Désolé René de t'avoir appelé Alain. D'un autre côté, c'est un peu honorifique d'être pris pour notre grand maître.

Pour me faire pardonner, photos avec latte graduée (voilà comment réconcilier nos deux dialectes).

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Longueur 42 cm. La règle, latte donne en effet une bonne idée des dimensions. A titre d'exemple, les cabillots font 0,75 mm.

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De plus près.

Bonjour Michel,Bonjour à tous,

Est-ce que les lattes de ponts du gaillard d'avant sont plus petites que celle du pont principal ?
Et si oui ,est-ce réalisé à raison ou juste une question de fournitures bois?
Merci

Bonjour Mickaël,

Les lattes des ponts supérieurs sont effectivement moins larges. Il faut dire que la grande rue est un endroit où le plancher se doit d'être plus rustique donc en sycomore. Déplacement des canons, servitudes diverses de l'équipage... Pas besoin de luxe. Par contre, voulant donner un peu plus de standing aux officiers, l'armateur à voulu un plancher plus noble en châtaigner.

Je me rends mal compte de la taille de ta réalisation. Tu peux reprendre la photo avec une règle graduée en mesures anglaises?

Mais cher Alain cela serait avec le plus vif plaisir. Mais n'ayant pas ce genre de mesureur dans ma panoplie, c'est avec une impatience fébrile que je vais attendre le passage du facteur qui m’amènera ce précieux outil, dont tu veux absolument me munir.

je dirai 46 cm du beaupré à la poupe...?

Du devant de gaillard à la poupe 42 cm, de la poupe au bout de la guibre 47 cm, de la poupe au bout du beaupré 52 cm exactement.

Merci , comme cela on se rend mieux compte des difficultés de la réalisation.
"Désolé René de t'avoir appelé Alain. D'un autre côté, c'est un peu honorifique d'être pris pour notre grand maître." 
un très grand honneur effectivement

Bonjour matelots,

Juste pour le plaisir,le miens en particulier.

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La cheminée est installée, les ouvriers peuvent maintenant bénéficier d'un café chaud, ou bien entendu d'autre chose si le café n'est pas encore importé.

Si, en 1750, on boit couramment du café partout en Europe. Ce qui n'a pas encore été inventé, c'est la machine à café Nespresso, qui sera mise au point par George Timothy Clooney, né en 1761.

Les dégustations se sont d'ailleurs faites plus tard avec son arrière-arrière-arrière petit fillot George Clooney.

J'en lis deux  qui font les cloones ...

On n'allume pas les feux d'un vaisseau dans un port, que ce soit pour un éventuel café de l'équipage (qui n'a sûrement pas la moindre idée du goût que ça peut avoir) ou celui de l'amiral maître de port !   

Si on veut du chaud, on va à la cayenne.

Je ne sais plus, blanc, c'est qu'on a un nouveau pape?

Laurent

Bravo pour la fumée...et le reste. Ça promet.

kangoo91 a écrit:Je ne sais plus, blanc, c'est qu'on a un nouveau pape?

Laurent

Fumée Blanche  ....  chic Su Santidad ( Alain Dugny ) premier du nom est réelu

Tres bon travail

hhuummm...même si la fumée est chouette,  un truc me chifonne... ça fais bizarre que le cuisto fasse la tambouille pendant le matage ....

Bonsoir à tous,

Michel Rosensohn,

Très belle création. J'aime beaucoup.

André Miossec

"Si on veut du chaud, on va à la cayenne."  Qu'est-ce à dire ?

Guy

Bonjour à tous,

Merci à vous pour vos remarques et vos compliments. Pour la Cayenne, je suppose que c'est un terme marin qui désigne un endroit où l'on cuisine, sinon, il y le port et le restaurant de Marennes qui portent ce nom. Ou bien encore il y a aussi ce piment qui lui aussi réchauffe et qui de plus combat l’arthrose. Quant au feu allumé, il n'est pas dit que le cuistot soit en train de préparer de la tambouille. Simplement peut être un essai de tirage de la cheminée, ou encore comme le dit Banton, l'annonce de la réélection d'Alain Degny à un des nombreux titres honorifiques qu'il possède.

J'ai trouvé ce texte sur internet :
« explication très claire de la part du « Litré », Editions du Cap. Selon cette encyclopédie, c’est un terme de marine très utilisé au XVIIe siècle pour dénommer une « caserne servant aux marins qui attendent une destination ». C’était aussi une « cuisine commune pendant l’armement et le désarmement ». Pour être en outre un « vieux vaisseau installé en caserne flottante ».

Merci René. C'est certainement de cela qu'André voulait parler.

Hé oui ! André, en digne Compagnon, connaît bien la cayenne...

C'est aussi évoqué dans le premier couplet de Fanny de Lanninon, la chanson de Pierre Mac Orlan, cet écrivain, aujourd'hui bien injustement tombé dans l'oubli (L'Ancre de Miséricorde, La Bandera, Le Quai des Brumes...).

Allons sur le quai Gaydon, devant l'petit pont, chanter la chanson
Le branl'bas de la croisière, et dans la blanch' baleinière
Jean Bouin, notre brigadier, son bonnet capelé, un peu su'l'côté
Me rappelle mon bâtiment, c'était le bon temps, celui d'mes vingt ans.
Le bidel capitain' d'armes, et son cahier d'punis
Dans la Cayenn' f'sait du charme, à je n'sais quelle souris
Mais j'ai dans l'coeur une souffrance, quand le quartier-maître clairon
Sonnait en haut d'Recouvrance, aux fill's de Lanninon.

Eh ben dit donc Alain, tu chante drôlement bien. Un peu fort dans les basses, mais parfais dans les aigus. Voilà donc le genre de chanson que l'on chante chez les compagnons !!!

Bonjour à tous,

Merci pour "la cayenne".

Guy


Edit: Hier j'avais mal cherché... Extrait de l'encyclopédie méthodique

CAYENNE, f. f. les vaisseaux armés, dans le port, ne pouvant faire la cuisine à bord, où il n'est pas permis d'avoir du feu, ont des cuisines à terre où l'on fait bouillir les chaudières : c'est ce que l'on appelle la cayenne. On appelle aussi cayenne des cafcrnes à matelots, où ils font logés, & où ils vivent à la ration comme à bord, en attendant qu'ils soient armés. ( V * * )

Il s'agirait que je me décide à mettre sérieusement de l'ordre dans ma documentation numérique

michel rosensohn a écrit:Eh ben dit donc Alain, tu chante drôlement bien. Un peu fort dans les basses, mais parfais dans les aigus. Voilà donc le genre de chanson que l'on chante chez les compagnons !!!

Ah, non je ne suis pas Compagnon et le regrette d'ailleurs. Le Compagnon, ici, c'est André. Je ne suis (qu'un tout petit peu) marin, parfois marrant, souvent marri d'être à terre...