Fabrication de l'Hybride, navire déstiné à être mis en situation sous la machine à mater

"Deux canons face à la mer"  ?!

  Mais, la machine à mater tourne le dos à la mer et se trouvait sur la Penfeld, devant le château !

 Pour les cheminées des appentis, je t'ai déjà dit que personne n'en connais l'utilisation.

 Il n'y a ni parc à canons, ni "parc à cordages" ? dans ce coin-là.

 Les petits cabestans sont des cabestans volants.

Pour mes renseignements sur la machine à mâter, je me sert en autres du livre d’Amédée Gréhan "France maritime". A la page 121 de son ouvrage, l'on peux lire que la machine était équipée de 6 cabestans. Il n'y fait pas état de leurs grandeurs. A la même page, l'auteur dit que les bigues s'inclinent au dessus de la mer, je ne fait que reprendre une déclaration de l'auteur. L’embouchure de la Penfeld était peu être à l'époque considérée comme faisant partie de la mer. Un peux plus loin, il dit que la machine se trouve à l'embouchure de la mer, près de la batterie de canons. Au sujet de canons, j'ai lu dans un autre ouvrage dont j'ai malheureusement pas relevé le nom, que deux canons étaient à poste dans les parois de la machine à mâter. Pour les parcs, je me base sur la gravure de Jules Noël, où l'on distingue nettement des petits parcs. Ces derniers auraient très bien pu servir d'entreposage pour les cordages, les canons, et autres accessoires.
Stephan propose de prendre quelques renseignements sur la machine à mâter. Peut être aura t-il affirmation, ou infirmations de ces points de détails.

extra ça... !!!!!!! tous ces compléments vont t'amener vers un diorama plus que réaliste , tu vois !!!! tu n'es pas seul

pour le coup je ferai confiance aveugle à andré,connaissant comme personne  tout ce qui a attrait à la mer autour de BREST....

Peut être que toi, tu ferait confiance aveugle à André, tout comme je serait moi aussi tenté de le faire, mais les témoins de l'époque qui m’intéresse, me semblent, eux aussi, tout aussi plausibles. Tu n'a peut être pas eu l'occasion de lire le passage du livret d'Amédée Gréhan, témoin direct du 18e siècle de l'histoire navale de Brest, et qui parle de la machine à mâter de Brest. Moi, si. Des écrits, des dessins, des tableaux, beaucoup de choses qui se recoupent, et rien qui laisse entrevoir une vérité historique irréfutable. C'est pourquoi, tout témoignage permet d'affiner un contexte. C'est comme cela que se mènent les bonnes enquêtes.

André aussi, il est d'époque.

  T'es du genre fatigant, toi !

  Tu n'as pas bien l'air de saisir où était installé la machine. C'est à 500m de l'embouchure de la Penfeld et à 200m de la Chaîne, complètement sous la protection du Château, côté rive gauche. Sur la carte, c'est le demi cercle, forme de la mace de l'ancien appareil.

  Des canons dans la mace de la machine ?! Pour tringler les navires qui viennent caréner ou remater ?  Jamais entendu parler, ni vu. Il y en a bien, et même deux batteries (de la Rose, à l'entrée de la rivière, et le Bastion de la Rade, au dos du château, face à la mer) Pour le reste, canons en attente de service ou de remise en état, ils sont en rang d'oignons sur le quai des Magasins Particuliers, à 500m de là. Les cordages (deux corderies, plus les ateliers de garniture des cordages, c'est à un bon kilomètre en amont)

  Que les bigues s'inclinent ? Personne ne conteste, comment amener les mâts de la base de la mace à l'aplomb de l'étambrai à garnir autrement ? C'est même pour ça, les grandes caliornes qui sont frappées sur la muraille, au-dessus des cheminées de l'appentis.

  Six cabestans ? Sur ce modèle du Musée de la Marine, à Chaillot, j'en vois trois, et les bittes de plusieurs volants, au moins cinq. Ça nous en fait huit ! Idem sur le plan de l'Atlas du Génie Maritime. Tu n'as pas la prétention de trouver meilleur auteur que l'architecte-constructeur de l'engin ?

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Les références que j'utilise sont valables, écrite par des témoins de l'époque. Et je m'y tiendrai. Pour les bigues, il est reconnu, et en construisant la maquette on le voit parfaitement, qu'elles ne pouvaient pas êtres mobiles. Jean Lucien Tessier apporte d'ailleurs un éclairage des plus intéressant au sujet du mâtage dans la page précédente. Je n'ai absolument pas la prétention de faire mieux que le constructeur de la machine, mais pour se baser sur ses travaux, il faudrait déjà pouvoir consulter ses écrits. Je ne vais pas refaire ici un condensé des recherches que j'ai effectuées sur internet, ce serait trop long. De plus, si tu me trouve fatigant, je ne t'oblige en aucune façon a venir te confronter à moi et à mon projet. Puisque cette réalisation est tellement utopique, elle s'arrête là pour ce forum.

Il est très intéressants de pouvoir comparer différents points de vue sur ces sujets, les sources peuvent être des fois contradictoires, et à plusieurs on peut approfondir
il y a une très belle photo de la machine à mâter de Brest aux archives du Finistère en ligne mais j'ai l'impression que c'est celle en fer.
ci-joint le paragraphe sur la machine à mâter pour compléter le précédent

2. Décrivez une machine à mater ?
Une machine à mâter se compose ordinairement de deux ou trois mâts inclinés, appelés bigues, et faisant avec l'horizon un angle de 75 à 80°. Ces bigues sont liées entre elles par des traverses nommées entretoises placées à intervalles égaux à partir du sommet et soutenues par des haubans qui s'appliquent à des points fixes pris dans le voisinage; quelquefois un mât vertical élevé sur l'arrière concourt avec les haubans à la solidité des bigues; il est lié avec elles par une pièce de bois qu'on nomme antenne.
Un chouque surmonte le tout: il est à neuf réas en fonte traversés par un même axe; ces réas servent à composer, avec des poulies mobiles, des appareils doubles, triples ou quadruples, suivant les besoins.
Des cabestans sont placés dans le voisinage des bigues pour servir aux appareils et aux amarres de travers destinés à rapprocher le vaisseau. La machine doit être assez inclinée pour qu'on puisse mâter sans aucune difficulté les plus grands bâtiments.
Les bâtiments de rang inférieur à la corvette à batterie sont ordinairement mâtés au moyen d'une machine semblable élevée sur un ponton et dont les mâts font avec l'horizon un angle un peu plus ouvert que lorsqu'ils sont installés à terre, par la raison que, lors de l'opération, le poids du mât soulevé fait incliner le ponton d'un nombre de degrés égal au moins à la différence des deux angles.

en tous cas s'est une machine qui fonctionne bien elle soulève encore des problèmes
bonnes recherches Jean Lucien

Puisque cette réalisation est tellement utopique, elle s'arrête là pour ce forum.

tss tss tss , Michel on se calme , et nous on devient quoi , des orphelins ? ton sujet nous intéresse. alors continue à nous émerveiller nous les profanes des choses et des détails de la mer.

Complétement d'accord avec René !

Bonjour à tous,

Je revient vers toi Stephan pour ta proposition de renseignements au musée de Brest. Apparemment, il y existe bel et bien des photos de la machine à mâter. 

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Un exemple pris sur le site de la naval. Si tu a donc la possibilité de te renseigner à ce sujet, je t'en serai très reconnaissant. Ne te lance pas dans une enquête, mais si tu peux au moins avoir la confirmation de l'existence de ces photos, je pourrai éventuellement me déplacer pour les voir et si c'est possible les prendre en photo.

Je voulais y aller le week-end dernier, mais ça ne s'est pas fait, pour ce week-end ça reste à voir, peut être demain si ce qui est prévu ne se fait pas, en tous les cas je te tiens au courant.

Je verrais du coup pour ces photos, mais bizarrement je n'en ai gardé aucun souvenir lors de ma dernière visite..

Merci Stephan. Non seulement, il y aurait donc des photos, mais aussi des diaporamas de la construction de la machine.

ce n'est pas diaporama mais diorama

les mises en scène sont des dioramas, un diaporama est un document destiné à être projecté sur un écran lors d'une présentation orale. Il est composé d'une succession de diapositives.

Effectivement, il y a des dioramas, mais il y aurait aussi des diaporamas, et c'est ceux là qui m'intéressent

bien-sûr  mais ce n'est pas le même support  mais les deux sont tout aussi intéréssants

Mise en scène du mât cassé

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Bien entendu, rien n'est collé. Ça donne une idée de ce que je veux faire.

Là , c'est clair.

Pas mal du tout

Pierre

Merci Hervé, René et Pierre pour vos remarques.
Pour les vergues, je les poserai avant sur les mâts lors du montage final. Je pense laisser aussi des fragments de voiles sur les vergues prises sous le grand mât. En effet, en mer, cela ne devait pas être facile de les amener dans un tel enchevêtrement. Des étais, et autres cordages seront eux aussi représentés pendants. Maintenant que j'ai une meilleur idée de ce que cela devrai devenir une fois fini, je vais pouvoir démonter les mâts et continuer sur les accessoires tels que banc de quart, cages à poules, roue de gouvernail, le reste de portes haubans... Plus j'avance, et plus je m’aperçois qu'il y a encore une multitude de choses à monter.

michel rosensohn a écrit:Plus j'avance, et plus je m’aperçois qu'il y a encore une multitude de choses à monter.

C'est là ou est le plaisir !!

Et en plus, il y a l'énorme voie d'eau. Il est sacrément mal en point, l'Hybride. Bon pour la ferraille, comme écrit je ne sais plus quel fabricant de kit dans le résumé de carrière d'un bâtiment en bois.

Bonsoir à tous,

Nouvelle avancée. C'est vrais qu'il est salement amoché ce navire. Et c'est pas fini, j'ai bien l'intention de lui commettre d'autres dégâts. 

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Le mât d'artimon est aussi réalisé. Il lui manque encore ses roustures, mais la peinture n'est pas encore sêche. Le mât de pavillon est lui aussi en place. Je me demande s'il ne faut pas mettre des filets sur les gardes corps du mât de beaupré ?

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Le porte hauban du mât de misaine a reçus ses caps de moutons. Trois millimètre, je vous assure que ce n'est pas facile à mettre en place.
La suite, se fera surement sur le reste des portes haubans. J'ai aussi les fenêtres à mettre sur ce côté des bouteilles.

Facile , quand on casse quelque chose on dit que c'est fait expressément. pffff