Jonque Chinoise "Dragon de Feu" - Kit AL au 1/60°

C'est bon. Tu transfiles avec un fil écru.

Hello
Pour la ralingue, c'est ok
Pour la voile, par contre, j'aurais préféré plus net :
Tes ourlets font +/- 6mm, à l'échelle 1/60 cela fait 36 cm, alors qu'en réalité un vrai ourlet doit faire +/- 6 cm
Donc à l'échelle 1/60 ton ourlet devrait faire 1mm
Impossible à coudre, c'est pourquoi je conseillais de coller
Pour les coutures représentant les laizes, elles sont toutes ondulées (houlées, comme on dit en Belgique)
C'est pourquoi on conseillait de les dessiner au crayon
Pour la fixation des bambous, si la grand voile fait entre 15 et 20 m de haut, elle doit peser un pont !
Les bambous ne sont pas des tuteurs de jardinerie, mais surement des perches d'une douzaine de cm de diamètre
Donc lourds. Leur fixation à la toile doit être réalisée en conséquence. Avec du filin assez épais, en faisant une liure en croix passant par des œils de pie aménagés au dessus et en dessous du bambou, le tissus en épousant la courbure

L'aspect final; au 1/60e, devrait ressembler à ceci

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c'est parti ....
Merci,

Avant de coller la ralingue, il vaudrait mieux préparer vos voiles.
Il faut maintenir les laizes  parallèlement entre eux ( facilement avec votre  tapis tracé de ces lignes parallèles) par des aiguilles de couturière. Puis tendre sans trop de force  tous les bords de la voile, ( guindant ,bordure et chute) puis coller la ralingue.
Bon courage.

J-Pascal

Elles sont très lourdes. D'ailleurs, elles sont hissées à l'aide d'un guindeau et quand elles sont affalées, elles reposent sur des potences. En général, les lattes sont doubles et assemblées comme le sont les antennes latines, à savoir penne et quart ligaturés de place en place par des liures. C'est aussi le cas des vergues.

Alain, je pense que les lattes de part et d'autre de la toile c'est pour les voiles de jonques modernes. Sur les voiles des grandes jonques anciennes, avec des bambous, ceux-ci sont placés entre le mât et la toile, et donc il n'y en a que d'un côté
Vu le poids de la grand voile de plus de 100 m²  — 18m de haut —  et le poids des bambous de  5 à 6m de long pour un diamètre de 12 à 15 cm, une seule rangée de bambous était déjà pas mal
Les bateaux modernes gréés en jonque ont des voiles dont les lattes sont enfilées dans un ourlet, ou bien la toile est enserrée entre les lattes

voilà le première pose de ralingue sur la grand voile ... en tenant compte de ton conseil Albert,

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Merci de vos observations,
toujours constructives.

Albert. Nous ne nous sommes pas compris. Les lattes ne sont que d'un côté de la voile, sur l'intérieur, côté mât, nous sommes bien d'accord. Je disais que sur les grosses jonques, elles sont constituées de deux bambous ou autres, qui se recouvrent sur une grande partie de leur longueur, à la manière du quart (partie basse) et de la penne (partie haute) d'une antenne de bâtiment latin.

daniel54 a écrit:voilà le première pose de ralingue sur la grand voile ... en tenant compte de ton conseil Albert,

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Merci de vos observations,
toujours constructives.

Félicitations Daniel.
Je ne serais certainement pas capable d'en faire autant.

A+

@ Alain, je m'inspire de ton montage Mei Lin en ce qui concerne la fixation de la voile à sa partie base ...

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est-ce bon ?

Attention à ne jamais perdre l'échelle de vue, on est vite abusé et cela devient vite non conforme :
1cm sur la maquette c'est 60 cm dans la réalité
La voile fait 20 cm de large donc 12 mètres de large et 20 de haut en réel

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Le bambou ligaturé mesure 14m
la première ligature à gauche est à 1m du bout du bambou, et à 50 cm du bord de la voile
la seconde ligature est à 3m de la première
la troisième est à 3m de la seconde
la quatrième est à 2,50m
la cinquième est à 3m, à 70 cm du bord de la toile et à 1,50m du bout du bambou
On en a déjà parlé, les ourlet font 45 cm de large

Je sais très bien que c'est très difficile de maintenir un niveau de précision aussi fin qu'il faudrait ici, cette maquette est trop petite.
Je remarque aussi que cette jonque est qualifiée de modèle de début,.
De qui se moque t-on ?

Quand je pense qu'on entend souvent dire que le modélisme navigant n'est pas assez réaliste !
pour naviguer, cette jonque devrait faire disons 1,40m, donc le 1/20e, soit 3x plus grand et des détails 100x plus corrects

Je suis tout à fait d'accord avec toi Albert,
il y a beaucoup d'incohérences dans les échelles de certaines pièces, c'est je crois que c'est avant tout un modèle trés commercial ... qui plait beaucoup aux femmes dont la miène !
Alors je fais au mieux,
Merci de tes précieuses observations, je ne dis pas qu'a l'issue de cette réalisation j'en vienne pas à la refaire dans les normes que tu propose. Je comprends maintenant pourquoi le choix d'Alain quand il a eu le projet d'une Jonque ... sa MEI LINE est de toute beauté,

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Ne pas oublier que l'échelle est subjective , sans quoi beaucoup de nos gréements devraient etre réalisés en cheveux , voir en toile d'araignées.
du beau travail Daniel.

Oui, pour moi aussi, je trouve cela plus que bien.

A+

Une très belle voile, vivement qu'elle soit en place.

Ta répartition des lattes est harmonieuse. C'est l'essentiel. Le nombre des lattes est éminemment variable. En général de 5 à 7.

Ce qui voudrait dire que Daniel doit revoir sa copie, vu qu'il y a plus de 7 lattes!

A+

Non, c'est juste une info.

Jolie cette voile Daniel

Merci Alain,
sur ce coup là j'ai simplement suivi le plan ...

Merci, Jean-Jacques
mais j'en ai encore deux autres à faire ...
alors c'est encourageant,

Bonsoir Daniel,

Moi aussi je la trouve bien jolie cette voile...
Bon courage pour les autres.

Mes remarques ne critiquaient pas le travail mais le kit !

A propos du nombre de lattes, il ne faut pas perdre de vue qu'il s'agit ici d'une jonque de combat, que la voile fait 20m de haut sur 12 de large

Sur les peintures traditionnelles chinoises, il s'agit souvent de sampan ou de jonques bien plus petites
L'ennui c'est qu'on n'a de ces vieilles jonques que surtout une documentation peinte.... par des chinois qui ont une autre façon que nous de représenter la réalité
Les voiles par exemple étaient généralement tressées en fibres, et ressemblaient plus à un set de table en natte qu'à un foulard en soie

Sans vouloir porter la contradiction, mes sources sont les travaux de Sir Frederick Maze, George Worcester, Étienne Sigaut et le Cdt Louis Audemard, qui tous ont servi en Chine. Les trois premiers dans l'administration civile, le dernier dans la marine française. Ils se sont intéressés aux bâtiments chinois de tous types, fluviaux ou au long cours, des plus grands aux plus petits. Ils ont quitté la Chine à l'avènement de Mao et sont des références internationales. Avant eux, ces navires ont été étudiés, mesurés, dessinés par l'enseigne de vaisseau François-Edmond Pâris, futur vice-amiral et directeur du Musée de la Marine durant sa campagne sur la corvette La Favorite.

Le Dragon de feu est une jonque au commerce de la province du Kwangtung. Qu'elle soit armée n'a rien de surprenant, les navires occidentaux l'étaient aussi pendant des siècles. Ce n'est pas une jonque de guerre. Celles-ci sont beaucoup plus fines, basses sur l'eau et naviguent à la voile comme à la rame. Par la forme, on peut les assimiler à nos galères. Elles sont surtoilées par rapport aux jonques de pêche ou au commerce, mais le nombre des lattes reste dans la fourchette que j'ai indiquée.

Il est vrai qu'il existe des jonques présentant un lattage beaucoup plus conséquent. Par exemple celles d'Antung, du moyen Yang-Tse, ou de la rivière Whangpoo (orthographe anglaise), mais leurs voiles sont différentes, quasiment rectangulaires.

Pour le tressage des voiles nous sommes d'accord. Si la mienne a des voiles en toile, c'est qu'elle date de 1905 et cela fait partie des rares emprunts aux Européens.

Je commente donc le travail de Daniel sur la base de témoignages, plans, dessins, gravures, photos de spécialistes européens en la matière. Dans l'article que j'ai consacré aux jonques (Cf. Types de navires), j'ai posté quelques dessins chinois qui, comme tu le dis, sont des interprétations sans autre valeur qu'artistique.

Les auteurs précités ont étudié les différents types de jonques, sampans, etc, province par province et fleuve par fleuve. Louis Audemard en a publié une étude en dix volumes, quasiment introuvable ou à prix d'or.

Le kit, comme celui de la jonque pirate d'Amati est un florilège d'erreurs et prétendre qu'ils soient à la portée de débutants est abusif. Les kits de Wooden Joe (nom typiquement japonais), entre autre son beizasen, sont nettement plus fiables historiquement que ceux des fabricants européens qui n'ont du voir des jonques que chez Mickey.

Mes remarques, comme les tiennes, ne visent pas le travail de Daniel, qui est de belle facture. Il a encore du boulot, entre autre avec les girouettes "magiques" qui éloignent les mauvais esprits, les goueï.

Un grand merci Albert et Alain pour vos commentaires trés intéressants sur les Jonques en général et sur la Dragon de feu en particulier. Et pour ceux qui s'interessent à ce sujet il est bon de rappeler en référence la trés trés belle réalisation d' Alain sa
" MEI LINE" dont une photo ci-dessous en cours de réalisation;
là on est dans une autre dimension ...

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le lien référencé plus haut;
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