To Victory and beyond ...

Après avoir dû enlever plus de 8 poutres de pont sur chacun des deux ponts pour virer le cabestan avec un cric, le repositionnement des 8 canons ne devrait pas poser de problème. Et il y avait suffisamment de personnel pour ce bordel ;-)

XXXDAn

Merci Messieurs :-)

Une fois que vous avez jeté un coup d'œil à l'ensemble du cabestan, vous voyez immédiatement à quel point il est serré à l'intérieur et à l'extérieur.





Vu d'en haut, il est clair que même le plongeon sous le swifter (la corde qui lie les barres) et le running back que certains modeleurs supposent sera quelque chose de difficile, et pourrait rapidement déséquilibrer les autres. Si, pendant que les barres sont insérées, le reste de l'équipe bascule les canons, et un flux de travail fluide est garanti pendant le tournage. Je ne parle pas ici de sécurité au travail mais d'un flux de travail régulier en rotation :-)



Le Swifter était guidé par une encoche à l'extrémité des barres.

Intéressant aussi est la perspective plus basse. Sauter par-dessus les canons n'était pas possible ici non plus, les baux du pont n'étaient que quelques centimètres au-dessus des têtes, et les marins à l´extérieur devaient probablement faire attention aux courbes des baux de toute façon ...





Ici vous pouvez voir joliment ce que je veux dire, à 0:15 - Cette action combinée avec les baux du pont, on entendrait alors un "Klock" rythmique quand le bois dur (la tête épaisse du marin) frappe le bois dur (les poutres du pont) ...

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Tout simplement délicieux à voir.

Et pour les officiers de marine dans les bateaux, enfin une possibilité de regarder impunément sous les jupes, alors que les filles là-haut passent sur l'espar ...

Cela reste passionnant :-)

XXXDAn

Superbe
Merci pour ce film plein de charme
Je me suis toujours dit que le mec le plus au centre du cabestan fait semblant

Bonsoir Daniel,

Impressionnant la manœuvre de ces dames.au cabestan....quelle souplesse

Francis

Merci pour vos commentaires messieurs, je vais bientôt revenir au sujet du cabestan :-)

Comme intermezzo, un petit déplacement typique de la scène du crime. Comme je sais que j'aurai bientôt besoin d'une autre poupe pour la Vic, j'ai osé m'attaquer à un problème que je n'ai pu résoudre que par une coloration astucieuse lorsque j'ai créé la première.

Mais l'un après l'autre. Voici les pièces du kit telles qu'elles sont tombées de leur boîte.



D'abord la courageuse coupe pour séparer la partie inférieure, ce qui facilite énormément le montage par la suite.



Ensuite, j'ai limé le cartouche du nom et l'ai égalisé avec une cale à poncer assortie. La structure en bois est également éliminée.



Puis une coupe entre les profils au-dessus des pilastres ...



... et une autre en dessous.



Ensuite, en utilisant le ciseau à bois, on se débarrasse des anciens pilastres.



Ensuite, on taille le profilé du côté supérieur...



... et le couper si profondément par le bas qu'il est sorti en une seule pièce.



Et tout a été lissé avec les petites limes et les blocs de ponçage correspondants :-)



Et puis *tata* les nouveaux pilastres se sont mis à sortir du chapeau :-)







Et in situ.



Parfait :-)



J'ai aussi re-pilasté les galeries latérales. Voici la comparaison avec les originaux du kit.







Et les pièces sont si fines que je n'ai vu qu'en super macro que les volutes des pilastres avaient glissé un peu vers le haut ...





Je suis donc retourné à l'ordinateur, j'ai déplacé les volutes dans les 6 panneaux des pilastres et je les ai réimprimés ...

Donc, comme petit clin d'oeil, la photo suivante. Je voulais savoir si cette résine pouvait être moulée à chaud comme la résine coulée. Et j'ai été surpris, un petit plongeon dans l'eau chaude et on peut presque faire un nœud dans cette échelle de pilastres. Honnêtement - je le jure !



La raison de cette action est que les pièces du kit ont pris de l'âge et ont beaucoup de marques d'enfoncement dans la zone des pilastres qui sont très difficiles à aplanir. Mais il faut reconnaître que c'est aussi plus joli. J'ai déjà hâte de faire la peinture.

Voici le resultat.



Bien sûr, cela me chatouillait les doigts et j'ai enfin pu mettre de la couleur sur les pilastres :-)

D'abord de l'ocre, puis un peu d'encre très diluée pour les profondeurs et enfin du blanc brossé par-dessus pour les hauteurs, et enfin le tout sur un fond noir - oh que c'est cool :-)







Voici la zone telle que je l'ai faite avec la partie originale pour comparer.



XXXDAn

Se sont les pilastres de ton kit d'amélioration ?

Oui :-)

XXXDAn

Je crois voir une femme dans la bouteille. C'est Emma Hamilton qui pose culotte ?

Non, c´est Sir Archibald qui fait son "business".

:-)

XXXDan

Alain, je n'avais pas remarqué pour le lieu d'aisance.......bien vu

Tu pousses le détail Daniel

Mais non, c´est Sir Archibald qui pousse ...

;-)

XXXDAb

dafi a écrit:Sur la Constitution j´ai découvert deux trous dans le safran. Une fois  soupçonneux je l´ai découvert dans des épaves, des navires existant et aussi dans la littérature dans tous les nationalités. Petit détail omit systématiquement, comme le paratonnerre ;-)



C´est tout simplement pour faciliter de mettre le safran. On peut voir les même trous sur le safran du St. Georges, retrouvé à Thorsminde.

Bonjour et merci pour ce magnifique et complet exposé.
Je découvre ce détail que je ne connaissais pas et que je ne vois pas sur cette photo du gouvernail du Victory dans sa cale.

kangoo91 a écrit:

Alain Degny a écrit:..... mais respecter le cloutage plus serré de la périphérie, là, chapeau!

En se rappelant que ces plaques se superposent les unes sur les autres. Détail juste impossible avec les plaques "toutes faites".

Laurent

J'en ai fait l'expérience.
C'est sans doute plus facile avec de la bande feuillard cuivré car plus fin et malléable.

On ne connais pas les détails de la provenance du gouvernail du Victory d´aujourd´hui. Peut-être les trous se retrouvent sous le cuivre. Ou ils sont bouchés. 

Au Danmark dans le musée de Thorsminde il y a le gouvernail du HMS St. George qui a fait naufrage à Noel 1811. Et la, on y voit ces trous nécessaire pour remettre le gouvernail en cas d´urgence. Ce gouvernail est de la même époque, taille et construction que celui du Victory.

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Cette nouvelle photo est très convaincante, car la manutention verticale d'un élément aussi important et lourd devait être finalement relativement aisée avec ces trous et les accessoires qui venaient s'y insérer. Aisée au port ou cale sèche !

Remettre le gouvernail en cas d'urgence : cela signifie que l'équipage était susceptible de pouvoir le faire en mer suite à un dégondage accidentel (tempête par exemple) ?

Toute proportion gardée, à chaque fois que je dois enlever et remettre mes volets bois de plus de 2 mètres sur 50 cm pour les repeindre, j'en bave comme un forcené. Alors, faire cette opération en mer, ils étaient sacrément ingénieux et costauds les gaillards.

Sauf erreur de ma part, je ne crois pas observer que les fer plats des charnières soient recouverts de cuivre.
Je pense plutôt que l'effet d'oxydation du cuivre fini par envahir les charnières.

On a pas les mêmes systèmes de manutention aujourd’hui : pose du safran hermione
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Les charnières peuvent subir un effet électrolyse avec le mélange des métaux .. parfois on voit des anodes sur les constructions moderne

Je ne crois pas que les charnières actuels soient fait en fer, plutôt en Muntz Metal, sorte de laiton. 

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Je ne connais pas le materiel exacte en 1805 sur le Vic, mais quel était le materiel préfèré sur les navires français à cette époque?

XXXDAn

dafi a écrit:Je ne crois pas que les charnières actuels soient fait en fer, plutôt en Muntz Metal, sorte de laiton.

Ça tombe bien, car je viens de refaire les charnières avec du laiton en mettant au rebut celles fournies dans le kit.
J'ai appliqué l'oxydant sur l'ensemble du gouvernail et l'effet rend presque aussi bien que sur le vrai.

Je viens de parcourir les 15 pages et les multitudes de photos et d’explications.
C’est une mine d’informations et de détails d’une grande qualité de réalisation, surtout pour une échelle 1/100. C'est encore mieux qu’un livre ou des plans en 2D.
Vous êtes allé très loin.
Il ne manque que les odeurs et la fumée sur les scènes de l’équipage en situation de combat. J’imagine déjà ce qui va se passer sur le pont supérieur et dans les hauts.

Bravo et vivement la suite.

Oui Erik....Dafi je t'avais dit que Daniel c'est un super ...et avec Alain et les autres membres de l'équipage....je te dis pas

Francis

Un sacré groupe de passionnés, avec un gros savoir faire et beaucoup de connaissances techniques et historiques.
Merci à tous pour la qualité de forum.
J'essayerai d'apporter ma modeste pierre à l'édifice.

bravo Dafi , vous etes des livres de science !!!!

dafi a écrit:...

Je ne connais pas le materiel exacte en 1805 sur le Vic, mais quel était le materiel préfèré sur les navires français à cette époque?

XXXDAn

Bonjour,

Si le navire n'est pas doublé en cuivre, on emploie du fer et s'il est doublé, les ferrures de gouvernail sont en bronze.

GD

G. Delacroix a écrit:

dafi a écrit:...

Je ne connais pas le materiel exacte en 1805 sur le Vic, mais quel était le materiel préfèré sur les navires français à cette époque?

XXXDAn

Bonjour,

Si le navire n'est pas doublé en cuivre, on emploie du fer et s'il est doublé, les ferrures de gouvernail sont en bronze.

GD

Bonjour,

Merci pour l'info.
Le bronze des charnières prend donc le même vert de gris que la coque.