Reconstruction de la Niña au 1/48 (Christophe Colomb - 1492)

C'est la théorie plus que contestée de Barreto.

Pour empêcher le bébé de tomber de son berceau, je lui ai mis un clou où je pense :

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Les œillets de tes cargues me paraissent bizarres. Normalement, ils sont en cordage.

Ne pas faire attention, tout le bizarre sera repris ultérieurement, sauf la découpe de la toile et ses ourlets...

Ce n'est pas pour demain... 

Première ébauche de l'antenne du grand mât, la moité de droite est encore à effiler :

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Superbe,

Ca serait sympa de reproduire le flambage que l'on peu voir sur les gravures,
Je ne sais pas ce qu'en pense les autres mais ça ajouterait une note supplémentaire de réalisme.
Et puis on est bien loin des courbures de la lisse à la proue, cela pourrait être une opération forcément facile à exécuter.

Il y est déjà, bien que la photo ne soit pas prise d'assez près pour le constater

En fait, j'ai pris une baguette qui est déjà vrillée, que je peux quand même effiler parce qu'elle est souple, et comme je n'ai pas effilé les parties du côté droit, ça atténue le flambage apparent

Ensuite, comme l'a indiqué Alain, il va falloir créer un méplat récepteur sous la partie supérieure pour y loger la partie inférieure, et c'est là qu'on le verra apparaître davantage

Merci pour ce suivi attentif qui me récompense de mes efforts ! 

L'antenne n'a pas eu le temps de flécher. On ne part pas en expédition de découverte dont la durée est inconnue avec un gréement usagé et Colomb a mis trois jours pour atteindre les Canaries où il a fait regréer la Niña à traits carrés.

L'antenne a été revendue un bon prix sur Anuncios Clasificados, le Bon Coin d'Aragon et Castille (site à Lapointe du progrès).

Après la vanne, n'y a plus qu'à couper les six troncs pour les antennes 

Ici, la photo d'une nouvelle préparation,
des tenons provisoires fixent les pièces :
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Bonjour,

C'est le poids même de l'antenne qui la fait fléchir, vu sa longueur, elle ne peut pas rester rectiligne. Et, comme le sous entend Alain, avec le temps le phénomène s’aggrave.
Pour les galères par exemple, les comites estiment la flèche à 3 à 4 %, valeur à connaitre nécessaire pour la taille des voiles.

Par ailleurs, vos antennes sont montées à l'envers, le quart (partie basse) doit être devant et la penne (partie haute) est derrière.

GD

Merci

Après retournement d'antenne :
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En l'état actuel, l'inclinaison des mâts est réglable, ici j'ai une quête de 3° sur le Mât
principal, et nulle sur l'Artimon, je suppose que plus le Grand mât était incliné, et plus
le navire était vif, et inversement, que, dans sa configuration initiale, il l'était moins :

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Comme il n'y avait pas d'étai proprement dit, je suppose que le premier hauban
de chaque mât se trouvait placé en avant du pied de mât pour tenir lieu d'étai

Le croquis de Pastor n'est pas très détaillé sur le sujet, d'où mes conjectures...

Oui déja à l'époque il y avait sans doute le réglage du mat avec une quète avant qui faisait un bateau "ardant" et la quète arriière qui rendait le bateau "mou".
En tous cas,joli travail

Exact, selon Pastor, le premier hauban est à l'avant du mât.

La Niña recevra un étai quand elle sera gréée carré.

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Quand on voit où l'étai est amarré, il devient clair qu'on ne peut pas en installer sur la Niña latine. Il gênerait l'orientation de la grande voile.

Déjà que sur le modèle de Martinez-Hidalgo, on remarque que l'extrémité du quart vient buter le long du capion. Pour que la voile puisse recevoir le vent à différentes allures, il faut agir sur le palan de l'extrémité débordante de la penne pour que l'antenne se relève et passe au dessus du capion.




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Je trouve bizarre la quête arrière qui rend le bateau mou, ce n'était pas le cas du Cutty Sark qui avait 5° de quête. (Son record est de 17 noeuds)
Je ne savais pas que la Niña avait été gréée carré! Je l'ai toujours vue comme sur la dernière photo.
Le gréement va bien l'habiller.
A plus.

En fait, très souvent, en modélisme c'est le trio qui est réalisé : les deux caravelles, la Niña, la Pinta et la caraque Santa Maria

Or la Pinta ayant un gréement carré et trois mâts avec un beaupré serait trop proche de la version "atlantisée" de la Niña, et c'est pour cela que très souvent cette dernière est représentée dans son jus, avec le gréement latin qui lui va si bien, et que j'ai retenu, bien qu'il ne figure qu'accessoirement dans les plans de Pastor, qui sont plutôt centrés sur les modifications de l'escale aux Canaries avant la traversée

Je crois savoir que la Pinta avait été modifiée en gréement carré dès l'armement à Palos, et qu'elle a donc servi de base de comparaison et de prototype d'aménagement de la Niña sur proposition de Martin Pinzón :

Pourtant représenter les deux Nina et Pinta, "atlantisée" comme tu dis, serait intéressant car de loin, d'accord elles se ressemblent mais de près, pas du tout...

Comme on n'a de ces navires que des reconstitutions modernes, sans aucun
document d'époque, je m'en suis tenu aux sources plausibles déjà évoquées

A noter que les fabricants de kits se sont tous retrouvés sur ce même choix

Je te suis à 100% sur ton choix en représentation voiles latines avant l'escale aux Canaries, je faisais juste mention du constat que l'on voit que des modèles à voiles latines pour la Nina, aucunement mon message te suggérais de changer de cap Christian.

Aucun malentendu, Alexandre 

La question du jour, qui vient à l'esprit au vu de la Surprise de l'ami Dom :
les roustures et protections des antennes, en noir (goudronnés) ou écrus ?

Autre question, restée pendante, si j'ose dire : la reconstitution ci-dessous
montre des antennes bien fatiguées (les écoutes arrières sont très tendues)

Qu'en pensez-vous ?

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des perches d'une telle longueur doivent forcément fléchir !

Bonjour,

Cri-Cri, vous n'avez pas lu ce message ? :
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GD

Bonjour,

De quelle essence de bois étaient faites ces antennes au XVe siècle, et pour la reconstitution de la photo ?

Sans la réponse précise à cette question, impossible de déterminer la flexion plausible vers 1492

La reconstitution a pu être faite à l'économie avec du pin, qui a une élasticité importante

On ne sait pas non plus si c'était un bois exempt de noeuds, ni son mode de sciage, bref, on ne sait rien...

Les estampes postérieures à l'époque historique, ou celles d'autres type de navires, qui plus est, réalisées pour la plupart en atelier, et non d'après nature, n'établissent pas non plus de certitudes proprement dites

Quant à votre dernière question, il ne vous aura pas échappé que je vous avais répondu par retour, en
procédant au retournement de l'antenne montée à l'envers...

Pour toutes ces questions... pendantes, désolé, mais c'est ainsi que je fonctionne 

Provisoirement, je mets en panne sur l'état sommaire ci-dessous où rien n'est collé :

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Seule certitude que j'ai tirée du WzM : le quart est un peu plus épais que la penne...