Pourquoi Pas? - 1908 [Billing Boats 1/75°]

Restons calmes, il n'y a pas urgence!

Exact Daniel : aujourd'hui réflection avant réfection demain ! Yves

Pour ôter les bavures de colle blanche, tremper un Q-tip dans l'eau bouillante et puis passer l'écouvillon sur les traces deux ou trois fois, quand c'est encore bien chaud, ça ramollit bien la colle, qu'on peut retirer avec une pince sans arracher

Pour le décollage, pareil : sans ramollissement préalable, c'est le bois qui cède...

C'est comme ça que je traite mes innombrables repentirs, les jurons sont en option

Merci. Ça m'a l'air on ne peut plus simple. Tant mieux !

Au début, j'ajoutais du vinaigre blanc comme solvant, mais je me suis aperçu que l'eau toute seule, bien chaude, marchait aussi bien, l'odeur en moins, et ne gâtait pas le bois une fois le séchage terminé

J'ai même pu décoller du tilleul mou de chez mou, sans arrachage, c'est tout dire...

Pour la partie endommagée, je pense que la pâte à bois est préférable au mastic, et tu peux même en fabriquer avec la sciure mélangée à de la colle blanche, si le trou n'est pas trop important, ça tient, et la réparation séchée est peu visible

Pour les gros sinistres, il vaut mieux carrément décoller l'ensemble du bordage et recommencer à zéro

Merci, c'est tout noté/enregistré.
Pour la jaja colle-sciure, c'est trop tard car je viens juste de mastiquer ; ça servira une prochaine fois au cas où...
Pour la pâte à bois, j'en ai utilisé un poil sur une extrémité acajou à l'étrave (Synthilor 89).
Pour le pelage de la colle à l'eau bouillante, ça a marché super.
Quant au grand sinistre, le "rework" sera pour une autre fois et j'espère que non !
Merci encore.

Le 1° bordage sert de support pour le suivant. Il n'est pas nécessaire qu'il soit parfait, juste bien en forme.
Maintenant laisses bien sécher tout ça. Avec tous ces traitements, il faut attendre que le bois perde toute cette eau.
Laurent

La réparation est terminée après un dernier cycle masticage/ponçage et passage au 600 puis 1500.
Ok Laurent. Je vais donc laisser reposer 2 jours, histoire aussi de me décider pour le traitement de la partie basse (peinture rouge ou placage clair).
Merci à tous pour les encouragements et conseils ci-dessus.

C'est bien rattrapé, bravo !

J'espère que le deuxième bordé permettra de conserver le bois naturel pour mettre le tout en valeur 

Wikipédia a écrit:En septembre 1936, de retour de mission au Groenland, où il est allé livrer du matériel scientifique à la mission de Paul-Émile Victor qui vient de traverser l'islandsis en 50 jours, après avoir rempli une mission de sondage, le Pourquoi Pas ? IV fait une escale à Reykjavik le 3 septembre pour réparer la chaudière du bateau. Ils repartent le 15 septembre pour Saint-Malo, mais le bateau est pris le 16 septembre dans une violente tempête cyclonique et se perd corps et biens sur les récifs d' Alftanes à Myrar.

Oui, pourquoi "V", Je n'en trouve pas dans les différents "Pourquoi pas" de Jean Batiste Charcot!

Le Cdt Charcot a toujours voulu nommer tous ses bateaux "Pourquoi Pas". Aussi, il nomma à l'origine son 4ème navire (1903) "Pourquoi Pas" ; mais, en manque de finances pendant sa construction, malgré ses deniers et les aides scientifiques, c'est une contribution populaire nationale lancée par un journal qui permis de boucler le budget. En retour, il décida alors de changer le nom pour "Le Français" et ce bateau fut baptisé ainsi.
Le Pourquoi Pas de 1908, avec lequel il coula, est donc son 5ème et dernier navire, d'où le "V". Afin d'éviter la confusion, disons "Pourquoi Pas (1908)", la nomination "Pourquoi Pas IV" étant peu usitée.
Comme disait mon prof de dessin industriel : "Vous avez raison mais je n'ai pas tort" !

Le double bordage du fond de coque (poirier 4 x 0,5mm) est terminé. Ce fut plus difficile qu'attendu avec ces lames fines malgré la coque parfaitement lisse. Bref, du boulot de ponçage notamment sur les fuyantes vers le gouvernail et l'étrave...



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Salut

Dommage que tu n’est pas brocheté tes lattes, et que tu es mis des pointes , ça fait pleins de petits trous.

Peu être que ça s’attenuera Au ponçage !

Va tu peindre la coque?

Bonne continuation

Penses à garder la sciure du ponçage, tu t'en serviras pour reboucher ensuite.
Laurent

Oui, mais ce ne fera pas bézef ! Ponçage en cours, photos à suivre.
SVP, quelle est la proportion de colle blanche/sciure préconisée préconisée pour utilisation "pâte à bois" ? Merci, Yves

Fredo a écrit:Salut

Dommage que tu n’est pas brocheté tes lattes, et que tu es mis des pointes , ça fait pleins de petits trous.
Peu être que ça s’attenuera Au ponçage !
Va tu peindre la coque?

Bonsoir.
Brochetage : j'ai essayé d'effiler les virures sur ma petite brocheteuse "maison" (utilisée pour la coque en tilleul 5x1,8mm) mais, compte-tenu de l'épaisseur des lames (poirier 4x0,5mm), ça n'a pas été une réussite, même en en empilant 3 ou 4 ; je me suis donc résigné 
Aiguillles : elles sont neuves, fines et très effilées ; en les enfonçant modérément, j'ai pensé que les trous disparaîtraient au ponçage ; j'avoue avoir un peu de mal à utiliser les vis à border.
Peinture : seules les oeuvres mortes sont être peintes en blanc légèrement satiné (a l'instar du navire de Charcot) sur un voile Gesso.
Les double-coques (protection vs banquise acajou et fond de coque poirier) seront évidemment laissées bois, peut-être recouvertes par un fondur. Qu'en pensez-vous ?

Je me doute que c’est pas facile de brocheter des lattes de 5/10 .

En général , on ne mets ni de pointes , ni de d’aiguilles dans les lattes car ça fait des trous.
On préfère mettre des punaises à tableau le long de la tranche qui viennent bloquer la latte le temps du séchage ( va voir sur mon sujet de la Victory, j’ai fait comme ça)

Maintenant , avec le mélange sciure colle , tu va sûrement les atténuer ( moi je fais un peu au pif le dosage, je rajoute même un peu d’eau)

Et vivement la suite

A plus

Merci pour ta réactivité. J'essaierai demain la potion magique. Je vais y aller molo, quitte à rajouter de la colle.
J'ai bien noté pour la prochaine coque ton process pour fixer les virures encollées.

Et pas trop vite, on sent un peu de précipitation sur la fin. Le résultat devrait être bon tout de même en reprenant tranquillement.
A plus.

???

Ce que je veux dire, c'est que faisant un double bordage, tu aurais pu rattraper un peu mieux l'arrière de la coque à la pâte à bois.
A plus.

Résultat après derniers bouchages/ponçages, principalement à l'étrave, à l'arcade, autour du gouvernail et le long de la fausse-quille. A priori, c'est prêt pour les traitements de la coque (peinture des oeuvres mortes, vernis des oeuvres vives.
Loin du parfait, dur-dur de faire mieux de mon coté mais j'attends votre avis.
Nota : les gouvernail et hélice sont seulement pré-montés

Tana a écrit:Oui, mais ce ne fera pas bézef ! Ponçage en cours, photos à suivre.
SVP, quelle est la proportion de colle blanche/sciure préconisée préconisée pour utilisation "pâte à bois" ? Merci, Yves

En menuiserie, l'on utilise le mélange colle sciure que pour de grosses réparations. Quant tu as des petits trous comme ceux faits par tes punaises, le moyen le plus simple pour les faire disparaitre c'est de faire pénétrer de la colle blanche dans les trous, tu essuie ensuite la surface avec le doigt afin de laisser un minimum de colle en surface, et aussitôt, tu ponce avec un papier de verre à grains très fins. Il faut bien insister jusqu’à retrouver la surface du support. Au début quant tu commence à poncer, cela fait une espèce d'amalgame qui roule un peu sous le papier avant de bien boucher le trou. Ensuite, le trou se bouche comme par magie, et tu as la bonne teinte. Pour ma part, j'ai toujours opéré de la sorte, et je n'ai jamais eu de déception du résultat.

TAF d'accord ! C'est bien gravé pour la prochaine et c'est logique & simple.

Le coup de ponçage a fait du bien !

Voila une coque qui est devenue belle.
A plus.