Pourquoi Pas? - 1908 [Billing Boats 1/75°]

Voila une coque qui est devenue belle.
A plus.

Très bien.
Laurent

Si tu dois le passer au fondur, ce qui donne un bel aspect satiné doux, pense à coller d'abord les renforts de proue faisant office de brise-glace.

Info bien noté (merci !) mais pas applicable pour ça.
Tu fais allusion aux 5 armatures de proue dont le Pourquoi Pas? (et le Français, tous 2 non classés "brise-glace", puissance chaudière insuffisante) était muni (ainsi que d'une ferrure le long d'une partie de l'étrave) pour écarter les blocs de glace flottants de la petite banquise ("packs"), en plus du renforcement par doublage soufflé de la coque sur une partie des oeuvres vives (photos Gautier).
Pour se faire, j'ai prévu de clouter sur la coque d'abord un plat 3x1mm carbone simulant la ferrure puis 5 pièces laiton tirées de charnières de gouvernail reformées pour les armatures (photo).
Pour info, la double-coque (plaquée acajou pour la protection à la banquise et poirier pour le bas de carène) sera vernie "microscale" satin.
Qu'en penses-tu ? 
Yves

Pas de vernis, c'est un produit filmogène, il forme écran sur le subjectile. Privilégier le fondur qui est une imprégnation qui pénètre dans les pores. En finition, selon ce que tu souhaites, tu le laisses naturel, tu le cires ou tu le passes à la gomme-laque. Il ne doit subsister aucune trace de masticage, le fondur n'a pas de pouvoir couvrant.

Sur la partie peinte, appliquer d'abord une couche générale d'apprêt. Indispensable. Les parties mastiquées n'ont pas le même coefficient d'absorption que le bois et cela se traduira par des embues.

Ok, je comprends pour le vernis bien que préconisé comme protection du bois dans certains sujets. Y de quoi s'y perdre 
Oui, un voile de Gesso est prévu avant peinture.
Merci, 
Yves

Déjà, il faut tenir compte de l'époque. Sur un Riva, par exemple, il faut vernir pour obtenir l'aspect de l'original. Mais dans ce cas, il faut utiliser un vernis polyuréthane qui est (relativement) souple. 

La présentation bois naturel des modèles anciens est une convention, pas la réalité, puisqu'ils étaient peints. Donc on peut valoriser le bois en faisant ressortir sa beauté par une finition qui le satine (fondur), mais pas le transformer en yacht première moitié du XXe siècle.

Yves, tu prévois de brunir tes renforts en laiton? Ce serait mieux à mon avis.

Fondur ou vernis, la question se pose toujours et pour moi la réponse est fondur: il ne laisse aucune épaisseur, comme si on n'avait rien mis! Pour faire un pâté avec, il faut vraiment le vouloir. Tu passes une couche est c'est tout.

On pourrait avoir un résultat similaire avec un vernis si on le dilue assez pour qu'il imprègne le bois sans laisser une couche épaisse sur la surface. Après, un petit ponçage à la paille de fer et tu aurais l'aspect satiné. Pas mal de travail!!

Laurent

Laurent, Alain, merci : c'est maintenant parfaitement clair !

kangoo91 a écrit:Yves, tu prévois de brunir tes renforts en laiton? Ce serait mieux à mon avis.

Laurent, et pourquoi pas ? Je n'y avais pas pensé ; j'avoue ne pas savoir faire non plus mais cela doit être décrit dans un des sujets. Je vais regardé ce qu'il en est.

Le brunisseur à métaux jaune se trouve ici:

https://www.loisircreatif.net/ebenisterie/metaux

On l'applique au pinceau ou par trempage. Mieux vaut passer d'abord un coup de paille d'acier 000 pour éliminer l'éventuelle couche de vernis de protection. Selon le résultat,on passe une ou plusieurs couches et on essuie la surface au chiffon doux.

Ceci fait, on applique une couche de neutralisant pour stopper la réaction chimique. On laisse sécher, on essuie la surface traitée, c'est fini.

Il faut faire cette application avant de monter les pièces. Le durcisseur (noir) est très fluide. Appliqué sur des pièces déjà en place, il peut tacher le bois.

Vu le peu que l'on utilise, ce n'est pas la peine d'acheter un gros conditionnement et il se conserve très bien.

Un exemple pour visualiser: pierrier avant et après brunissage.

Très intéressant, merci !
J'ai aussi repéré ce produit brunisseur laiton "TOURMALINE" (probablement du fait de sa couleur bleutée voisine de celle de la pierre) qui m'est totalement inconnu mais dont le process semble équivalent. Peut-être connu aussi ?

C'est la même chose. Attention, il faut prendre du brunisseur noir. Chez mon fournisseur ci-dessus (je ne suis pas actionnaire de la boîte), il y a quatre nuances.

Ok c'est clair.

Avancement de la quinzaine, pour avis, merci :
- dernier fignolage du placage de la basse carène, notamment autour du gouvernail et de l'étrave
- vernissage satiné marin (Syntilor) de cette zone (regret versus teinture + fondur)
- apprêt puis peinture blanc mat (Pébéo) des oeuvres mortes (quelques petits défauts à reprendre)













Prochaine étape : Ponçage/peinture des pavois face intérieure et traitement des jambettes avant montage des ponts.

C'est chouette. J'aurais plutôt peint la coque une fois les ponts et l'accastillage en place pour éviter les gnons en cours de manipulation.

Merci Alain.
Très bonne remarque. Je vais étudier une protection à la fois fiable, non encombrante et pratique. E.g. fine jupe de mousse sur mesure, tenue par du chatterton type ruban Scotch élastomère 3M à adhésif silicone permettant plusieurs poses et déposes sans laisser de trace (pas de polymérisation dans le temps)

et/ou un berceau adapté avec protection ?

Comme ber de protection, on utilise fréquemment les tubes en mousse destinés à protéger du gel les tuyaux d'eau en cuivre, collés sur un support, ctp, medium etc.

Voila un joli résultat, et beaucoup de bons conseils.
Alain maitrise très bien le sujet.

Avancée décorative (çà motive !)
Peinture des pavois intérieures :





Collage des hublots et des écubiers :

Un petit problème que tu peux encore rectifier: les dalots doivent être au ras du pont. Sinon ils ne servent à rien ou à pas grand'chose.

Oui, je me suis planté dans les cotes au perçage ; il n'est plus question maintenant de les reboucher et j'hésite à remonter les entre-ponts

Surtout ne rien remonter. Une fois les superstructures en place, ils ne se verront quasiment pas.

Et il y a les gouttières à placer à la jonction du pont et du pavois.

Jean-Claude, qu'entends-tu par "gouttières" ?
J'ai prévu une petite plinthe "de propreté" en bordure des planchers le long du pavois de même ; à noter que les contre-marches inter-ponts restent à coller et les jambettes sont à marqueter.