Soleil Royal 1669-1692
+69
Phil
péji
edoardo
Mich15
alain42
ofencer29350
jipe14
jeust
Olivier Gatine
zithoun
proc
le Galerien
Didier MAURICE
Vincent Levasseur
André MIOSSEC
Ltd. bel
kangoo91
Christiansen
antares91
wills
VR24
xander898
banton
Alain Fosse
Pierre le bleu
michel rosensohn
KOB
dobel alain
CRI-CRI
ludovic
jipiti29
kristy90
Steckmeyer
domdebe2000
nalbuck
orion-p87
g.besson
Romain P.
flyfred
Pierre Rouanne
Bruno ORSEL
coeurdemiel
yofloema
Gabier45
G. Delacroix
Bruno49
Guido54
marcel47
pito44
michael Gloaguen
Jérôme L.Olivier
Cornic
bernardw
Jean-Marc 83
a.piot
stf67
Marc
cocovert
Vinaros
thomas15
Marco la frite
Michel L'ancien
Albatros
H. MALLET
frederic Ravinet
Neko
Guillaume JARDIN
Alain Degny
† Michel Saunier
73 participants
Page 36 sur 40
Page 36 sur 40 • 1 ... 19 ... 35, 36, 37, 38, 39, 40
Re: Soleil Royal 1669-1692
Beau travail, mais grandement mérité par rapport à la méticulosité que tu y met. Vraiment plaisant à voir et surtout à revoir.
michel rosensohn- Messages : 3376
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 71
Localisation : Le Mans Sarthe
Re: Soleil Royal 1669-1692
Revenons un peu sur cette charpente.
Aussi bien le dimensionnement des pièces que les différents modes d'assemblages ainsi que leurs positionnements font de cette charpente une résille infiniment résistante. Elle participe à la tenue de la carène et des murailles ainsi qu'à la résistance aux charges importantes telles que les canons. Ses dispositions en outre sont assez remarquablement fonctionnelles. C'est donc un vrai plaisir de voir petit à petit se former sous ses doigts cette merveille d'ingénierie de l'époque. Quand on pense aux moyens dont disposaient les charpentiers on ne peut que dire "chapeau bas". La mienne au 48 eme est faite "al mano", pas de machine, et tant pis pour les petites imperfections. J'ai toujours un regard d'enfant (grand quand même) pour cette charpente. Elle me comble de plaisir et me fait oublier les difficultés de sa réalisation.
Aussi bien le dimensionnement des pièces que les différents modes d'assemblages ainsi que leurs positionnements font de cette charpente une résille infiniment résistante. Elle participe à la tenue de la carène et des murailles ainsi qu'à la résistance aux charges importantes telles que les canons. Ses dispositions en outre sont assez remarquablement fonctionnelles. C'est donc un vrai plaisir de voir petit à petit se former sous ses doigts cette merveille d'ingénierie de l'époque. Quand on pense aux moyens dont disposaient les charpentiers on ne peut que dire "chapeau bas". La mienne au 48 eme est faite "al mano", pas de machine, et tant pis pour les petites imperfections. J'ai toujours un regard d'enfant (grand quand même) pour cette charpente. Elle me comble de plaisir et me fait oublier les difficultés de sa réalisation.
† Michel Saunier- Messages : 3672
Date d'inscription : 20/06/2012
Localisation : Pacy sur Eure
Re: Soleil Royal 1669-1692
Et là, c'est vraiment l'essentiel !!! Mais je tiens à dire que tu es un enfant qui travaille très bien !!!
_________________
Au lieu de regarder la baille qu'il y a dans mon oeil, regarde plutôt le boutre qu'il y a dans le tien.
frederic Ravinet- Admin
- Messages : 4969
Date d'inscription : 12/06/2012
Age : 69
Localisation : AMBOISE
Re: Soleil Royal 1669-1692
Merci, j'aurais quoi ?
de 0 à 20
de A à E
de: "n'a rien compris" à "maîtrise tout"
la carotte ou le bâton
de 0 à 20
de A à E
de: "n'a rien compris" à "maîtrise tout"
la carotte ou le bâton
† Michel Saunier- Messages : 3672
Date d'inscription : 20/06/2012
Localisation : Pacy sur Eure
Re: Soleil Royal 1669-1692
Aucune de ces notations. L'art ne se mesure pas, il se contemple simplement. Je peux t'assurer qu'il y a autant de plaisir à construire une maquette qu'un modèle à l'échelle 1. En tant que charpentier, je suis heureux que tu puisse ressentir ce plaisir de l'ouvrage. J'ai réaliser des fermes de charpentes avec des pièces de bois, qui en maquettisme aurait été automatiquement rejetées du fais de leurs formes (non équarries et non droites). Le principe était justement de faire coller ces pièces de bois les unes avec les autres. Ce sont les assemblages qui donnaient forcement le plus de plaisir en obligeant de faire coïncider parfaitement les irrégularités de leurs formes. De plus, aucun outils électrique. Seul étaient de mise la bisaiguë, la tarière, l'herminette, la plane... Que de souvenirs n'a tu fait resurgir en moi dans cette simple phrase : Quand on pense aux moyens dont disposaient les charpentiers on ne peut que dire "chapeau bas". La mienne au 48 eme est faite "al mano", pas de machine, et tant pis pour les petites imperfections". J'ai même eu l'honneur d'avoir un Maitre qui m'avait enseigner un assemblage qui servait en dernier lieu, et qui rendait l'ensemble du travail indémontable. Je te prie de bien vouloir m'excuser pour cette petite incursion, mais réellement ta phrase m'a fait plaisir.
michel rosensohn- Messages : 3376
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 71
Localisation : Le Mans Sarthe
Re: Soleil Royal 1669-1692
Heureux d'avoir fait ressurgir ces moments de ta carrière. J'ai suivi en son temps la construction d'une charpente de toiture assez complexe par les charpentiers de Paris. Vraiment impressionnant et j'ai fait observer au proprio de la maison qu'il pouvait faire visiter son grenier sans complexes pour montrer ce chef-d'oeuvre.
J'ai aussi dans ma famille un jeune garçon qui a choisi ce métier et fait actuellement depuis trois ans son "Tour de France". C'est aussi un bonheur de voir qu'il y a encore des vocations de ce type, tant mieux, voila un art qui ne se perdra pas.
Amicalement.
J'ai aussi dans ma famille un jeune garçon qui a choisi ce métier et fait actuellement depuis trois ans son "Tour de France". C'est aussi un bonheur de voir qu'il y a encore des vocations de ce type, tant mieux, voila un art qui ne se perdra pas.
Amicalement.
† Michel Saunier- Messages : 3672
Date d'inscription : 20/06/2012
Localisation : Pacy sur Eure
Re: Soleil Royal 1669-1692
Ah, que je suis heureux de ces témoignages !
En effet, je descend d'une longue lignée de charpentiers et on m'a toujours dis que le métier de charpentier traditionnel consiste effectivement à assembler des pièces non régulières et ce pour au moins deux raisons : rareté de la ressource et solidité.
En effet, pour obtenir des planches, poutres, madriers etc.. à des cotes régulières et constantes on est obligé de gâcher une énorme proportion de la matière première et le délignage, rabotage rompt le fil du bois ce qui diminue sa résistance mécanique.
Aussi, au risque de faire hurler certains, j'irai jusqu'à dire que des pièces parfaitement usinées et des planches de même largeur sont anachroniques pour les modèles pré-industriels.
Cela étant dit, je ne conteste nullement le choix de beaucoup de considérer son modèle comme une représentation idéalisée, une allégorie (au contraire, la diversité ajoute à l'intérêt de ce hobby) mais, simplement, il faut être conscient que ce n'est plus forcément représentatif de la réalité.
En effet, je descend d'une longue lignée de charpentiers et on m'a toujours dis que le métier de charpentier traditionnel consiste effectivement à assembler des pièces non régulières et ce pour au moins deux raisons : rareté de la ressource et solidité.
En effet, pour obtenir des planches, poutres, madriers etc.. à des cotes régulières et constantes on est obligé de gâcher une énorme proportion de la matière première et le délignage, rabotage rompt le fil du bois ce qui diminue sa résistance mécanique.
Aussi, au risque de faire hurler certains, j'irai jusqu'à dire que des pièces parfaitement usinées et des planches de même largeur sont anachroniques pour les modèles pré-industriels.
Cela étant dit, je ne conteste nullement le choix de beaucoup de considérer son modèle comme une représentation idéalisée, une allégorie (au contraire, la diversité ajoute à l'intérêt de ce hobby) mais, simplement, il faut être conscient que ce n'est plus forcément représentatif de la réalité.
Guido54- Messages : 2724
Date d'inscription : 01/11/2012
Age : 74
Localisation : Nancy
Re: Soleil Royal 1669-1692
C'est justement chez les compagnons de Paris que ma carrière à commencé en 1965. Une des raisons qui font que le bois n'avait pas de formes académique est surtout dû au fait que pour fabriquer une charpente traditionnelle chez un particulier dans le temps, le charpentier prenait sa matière première directement à la source, dans un bois ou une foret. En campagne, c'était le propriétaire qui fournissait le bois qu'il avait fait abattre, ou avait lui même abattu. Donc, pas de choix. Il fallait faire avec. Ont n'enlevait que l'écorce et l'aubier, est encore pas toujours l'aubier. Les épures étaient tracé au sol, et l'art consistait à y faire régner au mieux les différentes pièces de bois pour en faire un ensemble cohérent et solide. Après, la maîtrise de chacun se reconnaissait justement a la précision de l'exécution. Désolé d'avoir user et peut être abuser de ton site pour ce petit aparté. Cela me fait penser qu’il serait peut être intéressant d'avoir une rubrique ouverte sur les arts et les techniques dans la construction en bois. Cela permettrait a certains de mieux comprendre les contraintes que peuvent subir différentes pièces de bois dans une construction et pourquoi, certaines pièces de bois sont indispensables à d'autres. Par contre, je suis tout a fait d'accord avec Jean Luc sur le fait que les pièces de bois de nos maquettes sont trop bien débitées par rapport à la réalité. C'est pourquoi pour ma part je débite le plus souvent possible mon bois (chêne) à la main. Et toujours d'accord avec lui sur la fin de son paragraphe.
michel rosensohn- Messages : 3376
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 71
Localisation : Le Mans Sarthe
Re: Soleil Royal 1669-1692
Poursuivons donc un peu:
Il est vrai que sur les chantiers de l'époque on faisait "avec". Pas question d'avoir des bordages tous de même longueur, pas de gâchis. Ce qui n'empêchait pas de travailler ces assemblages avec une précision ahurissante qui, réduite au 48ème, exige une perfection que je suis loin d'atteindre (on parlait de quelques mm !).
Il faut aussi reconnaître que l'emploi de petites machines aide considérablement pour les débits, les mises à épaisseur...Principalement c'est du temps de gagné et du confort quand, comme pour moi, la construction s'étale sur presque 10 ans.
On travaillait avec : scie à refendre, herminettes, hache, plane et tarière...quand aujourd'hui pour cette charpente je taille avec; ciseau à bois, limes aiguilles, sur des pièces débitées à la scie à ruban à partir de planchettes à épaisseur.
La charpente se poursuit donc dans ces conditions et cet intermède est bienvenu.
Il est vrai que sur les chantiers de l'époque on faisait "avec". Pas question d'avoir des bordages tous de même longueur, pas de gâchis. Ce qui n'empêchait pas de travailler ces assemblages avec une précision ahurissante qui, réduite au 48ème, exige une perfection que je suis loin d'atteindre (on parlait de quelques mm !).
Il faut aussi reconnaître que l'emploi de petites machines aide considérablement pour les débits, les mises à épaisseur...Principalement c'est du temps de gagné et du confort quand, comme pour moi, la construction s'étale sur presque 10 ans.
On travaillait avec : scie à refendre, herminettes, hache, plane et tarière...quand aujourd'hui pour cette charpente je taille avec; ciseau à bois, limes aiguilles, sur des pièces débitées à la scie à ruban à partir de planchettes à épaisseur.
La charpente se poursuit donc dans ces conditions et cet intermède est bienvenu.
† Michel Saunier- Messages : 3672
Date d'inscription : 20/06/2012
Localisation : Pacy sur Eure
Re: Soleil Royal 1669-1692
Ton travaille exécuté à l'aide de tes outils, qui finalement pourraient être considérés comme les miniatures de ceux de nos parents, est justement un des charmes qui attire directement l’œil. Pour la précision des artisans d’antan, tout est relatif. L'on parlait du dixième pour l'ébéniste, du millimètre pour le menuisier, et du cm pour le charpentier. Heureusement, pour le charpentier ce n'était pas forcement la règle. La réalité était plutôt de s'approcher du millimètre. Une des règles d'or pour arriver un très bon résultat dans les assemblages, était de mettre de la "tire" dans les trous pratiqués pour le chevillage. C'est a dire de déporter légèrement le trou du tenon vers son arasement, afin que la cheville le serre dans l'assemblage lors de la pénétration de cette dernière.
michel rosensohn- Messages : 3376
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 71
Localisation : Le Mans Sarthe
Re: Soleil Royal 1669-1692
Je pense que personne en va hurler puisque ton propos est frappé au coin du bon sens. Cependant, il ne faut oublier l'échelle. Les défauts d'assemblage "normaux" sont réduits de 24, 36, 48 fois voire même beaucoup plus pour certains kits. Tout comme un cloutage ou un calafatage, ils finissent par devenir invisibles à ces échelles.Guido5 a écrit:Aussi, au risque de faire hurler certains, j'irai jusqu'à dire que des pièces parfaitement usinées et des planches de même largeur sont anachroniques pour les modèles pré-industriels.
Cela étant dit, je ne conteste nullement le choix de beaucoup de considérer son modèle comme une représentation idéalisée, une allégorie (au contraire, la diversité ajoute à l'intérêt de ce hobby) mais, simplement, il faut être conscient que ce n'est plus forcément représentatif de la réalité.
Et puis, pour l'Arsenal, il ne faut pas oublier que ces modèles étaient les "appartements témoins" de l'époque, destinés, en partie, à séduire les futurs armateurs; c'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils étaient construits dans les arsenaux.
Re: Soleil Royal 1669-1692
Il est vrais que pour respecter la règle de l'arsenal, le modèle se doit d'être parfait. Par contre, pour un diorama, où le bateau est mis en situation, les exigences se doivent d'être moindre, sans tomber bien entendu dans le délabrement. Cela n'engage naturellement que moi. C'est là encore l'éternel débat entre les pour peintures pour les uns, et le contre, pour d'autres. Et il en va de même pour la voilure, avec ou sans ?
michel rosensohn- Messages : 3376
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 71
Localisation : Le Mans Sarthe
Re: Soleil Royal 1669-1692
pour moi 21/20 et mention très bien( sous réserve que tu continu à nous mettre des photossss du SR)
alain2
alain2
dobel alain- Messages : 1237
Date d'inscription : 20/03/2013
Age : 68
Localisation : Amiens
Re: Soleil Royal 1669-1692
Je crois qu'on se méprend. Je n'ai jamais dit que les charpentiers de l'époque n'étaient pas précis. Il est évident que des planches non jointives ne seraient pas très étanches et des assemblages avec du jeu ne sont pas très solides ...
Mon propos porte sur la normalisation des pièces et le degré de finition des parties non visibles, détails qui se voient même aux échelles que nous utilisons.
Prenons l'exemple de ces portes de buffet du 18ème siècle que j'ai à la maison :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
L'aspect extérieur est impeccable mais observez de plus près et vous remarquerez que chaque panneau central est constitué de deux planches de largeur inégales et non symétriques et, pire, la largeur de chaque planche n'est pas égale entre le haut et le bas (la jointure est de biais).
Maintenant observons l'envers
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
On voit, que le bois est à peine raboté et, chose inconcevable pour nos esprits du 21ème siècle, les planches n'ont pas une épaisseur constante !
Je pourrais vous montrer des photos de mes parquets, qui ont des largeurs et des longueurs irrégulières ..... mais ils n'en sont que plus beau. Lorsqu'on est habitué à cela, je vous assure qu'on regarde les parquets et meubles "industriels" autrement ...
Je peux également vous renvoyer aux photos de l'intérieur de la coque de la Wasa où on constate, entre autre, que, comme le décrivait si bien Michel R., les poutres sont à peine équarries pour les parties où une autre pièce ne vient pas s'appuyer.
Est-ce que c'est moins beau ? Je pense que c'est exactement le contraire.La pièce vit. Il est émouvant de voir la trace de la main de l'artisan.
Reste à savoir ce qu'on peut reproduire à nos échelles ....
Sans révolutionner le genre, on peut, par exemple, avoir des virures (ou rangées de plancher et vaigrage) de largeurs différentes composées de planches de longueur variable avec des jointures réparties de façon aléatoire et ne pas poncer jusqu'à un fini "brillant" le vaigrage et autres faces internes de la charpente et des planches.
Mon propos porte sur la normalisation des pièces et le degré de finition des parties non visibles, détails qui se voient même aux échelles que nous utilisons.
Prenons l'exemple de ces portes de buffet du 18ème siècle que j'ai à la maison :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
L'aspect extérieur est impeccable mais observez de plus près et vous remarquerez que chaque panneau central est constitué de deux planches de largeur inégales et non symétriques et, pire, la largeur de chaque planche n'est pas égale entre le haut et le bas (la jointure est de biais).
Maintenant observons l'envers
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
On voit, que le bois est à peine raboté et, chose inconcevable pour nos esprits du 21ème siècle, les planches n'ont pas une épaisseur constante !
Je pourrais vous montrer des photos de mes parquets, qui ont des largeurs et des longueurs irrégulières ..... mais ils n'en sont que plus beau. Lorsqu'on est habitué à cela, je vous assure qu'on regarde les parquets et meubles "industriels" autrement ...
Je peux également vous renvoyer aux photos de l'intérieur de la coque de la Wasa où on constate, entre autre, que, comme le décrivait si bien Michel R., les poutres sont à peine équarries pour les parties où une autre pièce ne vient pas s'appuyer.
Est-ce que c'est moins beau ? Je pense que c'est exactement le contraire.La pièce vit. Il est émouvant de voir la trace de la main de l'artisan.
Reste à savoir ce qu'on peut reproduire à nos échelles ....
Sans révolutionner le genre, on peut, par exemple, avoir des virures (ou rangées de plancher et vaigrage) de largeurs différentes composées de planches de longueur variable avec des jointures réparties de façon aléatoire et ne pas poncer jusqu'à un fini "brillant" le vaigrage et autres faces internes de la charpente et des planches.
Guido54- Messages : 2724
Date d'inscription : 01/11/2012
Age : 74
Localisation : Nancy
Re: Soleil Royal 1669-1692
Mon bon Jean Luc, je pense sans me tromper que nous sommes tous entendu sur le fait qu'un modèle "parfait" peut sembler aseptisé, sans vie...
Il faut juste faire la part des choses, pour un kit, toutes les lattes sont débitées à mesures identiques, il est difficile de faire quelque chose d'irrégulier, par contre en "fabrication maison", il y aura toujours des imperfections que l'on peut choisir de garder, ou non, pour ajouter un coté vivant.
Je me souvient, à titre d'exemple, d'un reportage sur les tailleurs de pierre de l’œuvre notre dame de Strasbourg, qui disaient refaire des pièces, sculptures et autres décors en veillant à ne pas respecter une symétrie parfaite, pour rester dans l'esprit des tailleurs d'autrefois.
La perfection n'est pas de ce monde et c'est justement ce manque qui rend toutes chaque œuvre si particulière. Si elles étaient toutes parfaites elles se ressembleraient toutes.
Il faut juste faire la part des choses, pour un kit, toutes les lattes sont débitées à mesures identiques, il est difficile de faire quelque chose d'irrégulier, par contre en "fabrication maison", il y aura toujours des imperfections que l'on peut choisir de garder, ou non, pour ajouter un coté vivant.
Je me souvient, à titre d'exemple, d'un reportage sur les tailleurs de pierre de l’œuvre notre dame de Strasbourg, qui disaient refaire des pièces, sculptures et autres décors en veillant à ne pas respecter une symétrie parfaite, pour rester dans l'esprit des tailleurs d'autrefois.
La perfection n'est pas de ce monde et c'est justement ce manque qui rend toutes chaque œuvre si particulière. Si elles étaient toutes parfaites elles se ressembleraient toutes.
_________________
Bien cordialement
Stephan
...........................................................................................................................................................................................
Ce n'est qu'en essayant continuellement, que l'on finit par réussir
Ou, en d'autres termes : plus ça rate, plus on a de chance que ça marche ...
Proverbe SHADOK
Re: Soleil Royal 1669-1692
Si l'on regarde les modèles du Musée dont on connais la date de réalisation :le 74 canons de Pic (1755), le Sans Pareil, l'Artésien ... sont dans un état de finition égal à celui de Michel, bien que réalisés à la bocfil et avec des bois choisis comme nous faisons aujord'hui.
Re: Soleil Royal 1669-1692
Je prends cela comme un compliment indirect, Merci Pierre.
Et comme dit fort justement Stephan, le SR n'est pas avare d'imperfections, il y en a pour tous les goûts, cachées ou visibles.
Et comme dit fort justement Stephan, le SR n'est pas avare d'imperfections, il y en a pour tous les goûts, cachées ou visibles.
† Michel Saunier- Messages : 3672
Date d'inscription : 20/06/2012
Localisation : Pacy sur Eure
Re: Soleil Royal 1669-1692
Pendant que ces Messieurs dissertent allègrement et judicieusement en refaisant le monde modélistique il y en a UN qui bosse !!
Les derniers baux sont retirés pour le travail d'aménagement de la grande chambre sur le deuxième pont
Les barrotins vont prendre place ainsi que les hiloires, puis gros boulot: les caillebotis.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Les derniers baux sont retirés pour le travail d'aménagement de la grande chambre sur le deuxième pont
Les barrotins vont prendre place ainsi que les hiloires, puis gros boulot: les caillebotis.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
† Michel Saunier- Messages : 3672
Date d'inscription : 20/06/2012
Localisation : Pacy sur Eure
Re: Soleil Royal 1669-1692
On ne peut qu'approuver ce que dit Stephan dans son post juste au-dessus.
Voyez les bâtiments du XIXème, maisons comme églises, d'une mise en oeuvre parfaite, d'équerre et de niveau à tous les étages, réalisés avec les meilleurs matériaux, pierres comme bois, par les meilleurs ouvriers ... tout ça pour obtenir les bâtiments les plus froids qui aient jamais été construits !!!
Comment l'expliquer sinon par l'hyper symétrie, l'hyper régularité, le manque de naïveté et de dissymétrie, le manque de CE qui rend le bâtiment "humain". La technologie prime et la cote n'est plus mesurée avec le pied de l'homme.
Je pisse sur le XIXème.
André MIOSSEC- Messages : 1306
Date d'inscription : 20/11/2013
Age : 84
Localisation : Plougastel
Re: Soleil Royal 1669-1692
ça Andrée c'est parce que t'est très rock and roll!
mais je souscrit à ton avis et ta conclusion!!!
mais je souscrit à ton avis et ta conclusion!!!
_________________
de la rive je regarde un océan de plaisir,la ou le tumulte t'attire,ce mouvement planetaire sera ton tombereau!
ofencer29350- Modérateur
- Messages : 4501
Date d'inscription : 05/03/2013
Age : 54
Localisation : langonnet,près de sainte barbe
Re: Soleil Royal 1669-1692
Et bien Michel, j'en suis sur les fesses. Et tu prétends qu'il y a des défauts, alors tu les caches vraiment bien.
Laurent
Laurent
Re: Soleil Royal 1669-1692
N' empêche qu' elle est bien belle, ton armoire royale, André ............... mince!, c' est Guido,
Va falloir nous expliquer comment tu les fais, les callebotis, par-contre ...
Va falloir nous expliquer comment tu les fais, les callebotis, par-contre ...
Dernière édition par Mich15 le Sam 13 Déc 2014 - 20:57, édité 1 fois
Mich15- Messages : 1231
Date d'inscription : 15/02/2014
Age : 79
Localisation : Haute Auvergne
Page 36 sur 40 • 1 ... 19 ... 35, 36, 37, 38, 39, 40
Sujets similaires
» Soleil Royal 1669 au 1/72
» Mon "Le Soleil Royal" du 1669
» le Soleil Royal vaisseau majestueux de ligne de 1669
» Soleil Royal
» Soleil royal
» Mon "Le Soleil Royal" du 1669
» le Soleil Royal vaisseau majestueux de ligne de 1669
» Soleil Royal
» Soleil royal
Page 36 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum