Reconstruction de la Niña au 1/48 (Christophe Colomb - 1492)

Hahahahah ! en regardant mieux je me rend compte que ce que j'ai pris pour un safran c'est le dossier de ta chaise !
Désolé, l'habitude des safrans rouges en naval navigant

pas bien réveillé, moi !

Moi, c'est pas mieux, la même photo deux fois dans mon message et la page vide...

Courage, on avance bien, tant qu'il nous reste un neurone fonctionnel, tout baigne

Ce qui sauve l’esthétique générale est une belle carène !

En attendant, je poursuis mon petit bonhomme de chemin sans trop me presser :

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Je n'ai plus de quoi faire les fémelots, donc suspension en attente de commande...

En fait tu as compris en partie le problème. Les balustrades qui couronnent la Gaillard sont, à mon sens, trop épaisses et peut-être un chouïa trop hautes. Celle du fronteau est plus légère et acceptable, même si les balustres restent trop grossiers. Il y a manifestement une disproportion entre ces pièces et l'escalier, nous ne sommes pas dans le même monde. En allégeant ce petit monde tu rendrais esthétiquement l'ensemble plus cohérent.
Je serais curieux que tu me communique le plan de référence.
Je réitère mes compliments pour la carène.

De plus en plus élégante cette Niña mais tu peux commencer les mâts en attendant la livraison.

Connais tu cette réplique de la Niña ??
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C'est ce que j'ai présenté mais ce serait plutôt la pinta enfin si j'en crois certains grands experts.

Je me réjouis de l'intérêt porté à ce chantier

Il y a eu une difficulté majeure posée par le plan Pastor, évoquée en son temps : la position exagérément basse du pavois par rapport au livet, que j'avais remarquée en même temps qu'Alex lors du montage des bordages vers le plat-bord, probablement tirée de la nécessité d'améliorer la stabilité au roulis de cette coque à profil rond par abaissement de son centre de gravité

Ceux qui ont suivi mes publications régulières ont vu s'élaborer la solution qui a consisté au contraire à rehausser le niveau du livet deux largeurs de virures sur tout le pourtour du navire pour rétablir une continuité suffisante du pavois sans toucher à la forme générale de  la carène

Toutes les options prises ensuite ont découlé de cette option contrainte

Je dois dire que le résultat obtenu est assez inespéré, il accentue le côté rustique de cette caravelle, sans anticiper anachroniquement un affinement des lignes qui n'est arrivé que bien plus tard avec le cloisonnement serré des membrures et la suppression des renforts extérieurs

Effectivement, la carène est sauvée, mais le plus étonnant est que le reste, a priori compromis, a survécu de belle manière, toute fausse modestie mise à part

Parmi l'éventail des aménagements retenus, j'ai opté pour une continuité de format entre les préceintes, les renforts verticaux et les barrières de garde-corps pour restaurer la continuité visuelle de l'ensemble. J'ai pensé un moment retailler l'échelle de gaillard, mais pensé finalement que ce point de détail pouvait rester en l'état

Mon expérience des kits, où rien ne va jamais de soi, et ma méthode de remise en question permanente avant de faire, avec l'appui permanent Ô combien efficace d'Alain Degny, a permis de dépasser l'aspect des reconstructions modernes que l'on trouve partout sur le Net, et qui ont dû opter pour d'autres compromis pour pouvoir tout simplement naviguer avec une sécurité minimum

C'est facile d'arriver à la fin d'un chantier avec ce qui ne va pas, mais c'est plus efficace de participer positivement à l'élaboration permanente en commun des solutions possibles

Encore merci à mon ami Alain Degny, irremplaçable interlocuteur de cette démarche positive

A + pour la suite

Christian

Il est évident que baser sa construction sur une réplique moderne, c'est s'exposer à de nombreux éléments anachroniques et modifications pour les normes de sécurités actuelles, avec son lot de questions.
Avec le Renard j'ai pas mal pris du recul avec sa réplique de Saint Malo. Bien que je me ferais quand même une sortie en mer un jour ! pour saluer l'initiative des personnes qui ont menés ce projet.

Christian,
Je connais çà, avoir de l'expérience dans un domaine, moi pour ma part ce n'est pas le modélisme mais ailleurs, je peux te rassurer que plus on a d'expérience, plus on est tatillon avec toi.
Les critiques restent constructives dès l'instant qu'elles ne veulent simplement pas dire que c'est moche. Voilà le but c'est de faire progresser, pas d'enterrer.

Bonne suite à toi

Je n'intervient pas souvent mais je suis avec plaisir ton travail ainsi que les explications des différents intervenants , toujours instructifs. ( entre autre la signification de FNAC  ) .
Bravo pour ton travail.

Le "grand expert", puisque c'est moi qui suis visé, rappelle qu'il est alphabétisé depuis près de 70 ans et qu'il sait encore lire l'adresse d'un lien dans laquelle est écrit : ... la Pinta...

C'est la photo mise en page par Wikipedia, réplique dont le port d'attache est Palos de la Frontera d'où est partie l'expédition.

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Et pour attester qu'il s'agit bien de la Pinta voici la comparaison des coques des deux caravelles, à gauche la Niña, à droite la Pinta.

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Quant à la photo d'Albert, il s'agit d'une réplique de la Niña construite suivant les spéculations d'Eugene Lyon, Ph. D (U.S.A), décédé le mois dernier à 91 ans.

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Eugene ne mégote pas, il lui rajoute même un mât de bonaventure. 

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Mât que l'on voit parfaitement sur la photo d'Albert.

Il était spécialiste de la colonisation espagnole et de ses navires et a rédigé un livre sur la Nuestra Señora de Atocha, galion qui fit naufrage en 1622. Ses travaux lui ont valu d'être fait Commandeur de l'Ordre de Colomb (République Dominicaine) en 2003.

Je rappelle aussi que les navires de Colomb sont à géométrie variable. La première réplique de la Santa Maria date de 1892. Cesáreo Fernándo-Duro la construit pour le 400e anniversaire de la découverte de Colomb. Il en fait une nao (une caraque). 1927. Deuxième réplique, celle de Julio Guillén y Tato. Lui considère la Santa Maria comme une grosse caravelle. Enfin en 1964, voici celle de José Maria Martinez-Hidalgo qui en refait une nao.

On en fait ce qu'on veut, vu que le peu qu'on en connaisse sont des écrits. On n'est même pas sûr que la nao se soit appelée Santa Maria. Son armateur Juan de la Cosa l'a baptisée La Gallega, la Galicienne. Colomb, qui s'est pris la grosse tête ne cite jamais son nom, il préfère écrire "la nef amirale", cela fait plus classe. C'est son fils Hernan qui dans sa flatteuse biographie de papa l'appelle Santa Maria. Et nous savons que les deux caravelles sont passées à la postérité sous leurs surnoms, la Santa Ana devenue la Pinta et la Santa Clara, la Niña (jeu de mot basé sur le nom de son armateur Juan Niño, c'est la Niña, la gamine, du Niño).

Ce faisant, cette très intéressante discussion est en train de tourner aux palabres d'école talmudique. Chacun a son point de vue, sa vérité, mais cela n'amène à rien.

J'ai retaillé la tête du taille-mer, la reprise de la ceinture des pavois l'avait amputée :

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Pour le fan club d'Eugene, je précise que le mât de bonaventure mesure 7.95 m à partir du pont de gaillard.

La prochaine réplique de la Niña sera équipée d'un spinnaker, ce qui lui permettra de faire la course en tête.

Suite à certaines remarques, aménagements cosmétiques pour uniformiser l'aspect :

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Ici, mon bébé faisant l'essai de son berceau du dimanche en bois d'acajou américain :

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L'harmonie des teintes est jolie.

Je cherche longueur et diamètre de l'espar en rouge ci-après :
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Cette pièce est présente sur toutes les Niña que j'ai vues :



Je note les particularités reprises sur le plan de Pastor :

- Grand mât incliné vers l'avant
- Implantation très en avant
- Haubanage et étayage confondus
- Pas de porte-haubans

Il y a confusion, bien aimé disciple. Ce ne sont pas des manœuvres mais une très longue flamme aux couleurs de Castille. D'où il n'y a pas de mâtereau, sauf dans le kit, vu qu'elle flotte au vent.

C'est marrant, ce sera donc la seule Niña à être interprétée sans da coda, ce sera direct al fine... 
Remarque bien que ça arrange le paresseux que je suis : cette flamme indolente justifie la flemme

Christian, tu semblais montrer un espar pour border la voile?

Daniel. Ce mâtereau n'existe que dans la version Niña gréée carré avec son mât d'artimon reculé. Christian ne nous conviant à partager son aventure que jusqu'aux Canaries, nous voguerons latin.

Cher Daniel : j'ai pris une flamme (très longue banderolle accrochée à l'antenne d'artimon) pour une manœuvre interrompue par un cadrage inapproprié du scan, et Alain me confirme que je me suis trompé d'interprétation, il n'y a pas d'espar à l'arrière, et la voile latine est gréée "indoor"

Ce qui m'a trompé, c'est le fait que tous les modèles vus sur le net montrent une voile latine arrière gréée à l'extérieur de la coque sur cet espar qui n'existe pas...

On note tout de même que ce ne sera pas du gâteau pour passer à la réalisation concrète, le plan de la voilure est surtout détaillé pour la seconde version en traits carrés, le gréement latin d'origine est tout juste "ébauché", histoire de ne pas le passer sous silence, mais, visiblement ce qui est montré ne constitue pas un plan à proprement parler...

Donc, improvisation, je ne quitte pas les rivages bien connus de ma période kit

Alain Degny a écrit:Daniel. Ce mâtereau n'existe que dans la version Niña gréée carré avec son mât d'artimon reculé. Christian ne nous conviant à partager son aventure que jusqu'aux Canaries, nous voguerons latin.

Donc, Cui-Cui ne s'intéresse qu'aux Canaries 

Sérieusement, c'est le gréement latin seul qui peut entrer en harmonie avec cette carène,
en traits carrés, ça ressemble aux barcasses de la tapisserie de Bayeux (j'exagère exprès)

Si j'y arrive, ce sera une sacrée performance 

Allez, on finit la journée sur un sourire : en bon Amiral, mon Colomb est à
double face, on pense qu'il arrive, il se retourne, et on pense qu'il s'en va :

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Pour la suite, j'avais besoin d'un plan général de la mâture et des deux antennes :
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L'échelle au 1/96 va permettre de reporter les dimensions par simple doublement

Pour le moment, et pour rester sur le gros œuvre, pas de haubans ni manœuvres,
j'utiliserai bien sûr le même plan pour en débattre dans le détail, le moment venu

Pour les calcets, je pense plaquer des micro-flasques en bois dur de part et d'autre
des mâts, après perçage des axes, avec les réas insérés à leur emplacement exact