Pourquoi Pas? - 1908 [Billing Boats 1/75°]

Jean-Claude, qu'entends-tu par "gouttières" ?
J'ai prévu une petite plinthe "de propreté" en bordure des planchers le long du pavois de même ; à noter que les contre-marches inter-ponts restent à coller et les jambettes sont à marqueter.

Je ne vois pas de gouttières sur les modèles du PP d'Alain-Marie Gautier.

Jean-Claude 59 a écrit:Et il y a les gouttières à placer à la jonction du pont et du pavois.

En toute logique, je suppose qu'il s'agit d'une petite canalisation ouverte longeant le pavois permettant d'évacuer l'eau vers les dalots (?)

Pas vraiment, c'est plutôt une baguette collée tout contre le pavois dont le chant supérieur est légèrement biseauté et en pente inclinée vers le pont, pour que les projections d'eau de mer ne puissent pas y stagner

Ok merci. Alors, je comprends que sur un tel navire, l'eau s'évacue par les dalots via une rainure entre cette baguette et le pont 

C'est justement ce que tu appel "Plinthe de propreté" qui fait la jonction entre le plancher et le pavois.
Cette pièce pourra donc masquer la hauteur de tes dalots.

Ok ! Merci à tous les 3, ça fixe les idées. Yapluka !
Au départ, je pensais à une cunette comme au bas d'un mur de bâtiment pour conduire l'eau au caniveau mais les photos du navire sont rares et pas claires sur ce point.

Alain Degny a écrit:J'aurais plutôt peint la coque une fois les ponts et l'accastillage en place pour éviter les gnons en cours de manipulation.

La protection mousse de la coque est en préparation.
J'ai préféré peindre à ce stade après perçage des trous (hublots, écubiers, supports de bossoir de chaloupe...) car après équipement des ponts, l'opération serait risquée.
A noter que les entre-ponts et pont principal sont actuellement amovibles pour pré-positionner à part les super-structures, chaloupes et accastillages ; ils seront collés plus tard.
Les cadènes vont être percés D. 0,5mm pour clouage à leur position sur le liston ; ils pourront ainsi pivoter en vu du gréement.
A priori, la lisse sera préparée avec échancrures pour le passage des cadènes et bossoirs de Capon, collage des chaumards et taquets, perçage des cabillots et chandeliers puis traitée (vernis marin) et enfin collée sur le pavois.

C'est agréable de le voir évoluer, c'est bien.
A plus.

Merci Daniel.
Job après 5h de patience : dur-dur de former et clouter ces ferrures quand on est un peu bigleux avec de l'arthrose aux doigts.
C'est moyen, surtout quand on se compare... On fera les retouches peinture et vernis demain !

Même avec l'arthrose, le résultat est bon.

C'est bien, ça évoque la lutte des glaces...

Pour les lunettes, je compatis...

On trouve, en pharmacie, comme en magasin de bricolage, des lunettes de correction de dioptrie. Voir comment les choisir "ICI".
Ca aide bien, j'utilise, ne serait-ce que pour grossir les détails.

J'ai ce modèle de chez Multirex:



Selon les besoins, on adapte les "verres" de grossissement.

+1
Je les utilise systématiquement.

Petit entracte pour présenter le luxueux "Commandant Charcot", futur navire de la Compagnie du Ponant en cours de construction dans le chantier roumain de Vard, dont la livraison est prévue en mi-2021. Brise-glace unique au monde pour des croisières en arctique et antarctique, il sera propulsé au GNL et pourra à la fois briser la banquise par l'avant et se mouvoir par l'arrière en conditions extrêmes.

Investissement à court terme !  l n'y aura bientôt plus de banquise à briser

Quelle horreur... Et must de la connerie humaine: la piscine chauffée à l'arrière. Quand il y a du pognon à se faire, il n'y a plus de limite...
Laurent

Ne pas oublier la main d’œuvre générée et pourquoi les fortunes dormiraient?

Et ne pas confondre Ponant avec Costachelem.

Effectivement, au même titre que les 14 Concordes qui ont traversé l'Atlantique pour faire gagner quelques heures à de richissimes stars et businessmen, les 20.000 Airbus et autant de Boeing qui sillonnent journalièrement le ciel pour permettre à quelques millions de Lambda de vivoter les plages du monde, les cargos mondialisant le commerce qui dégazent entre autres dans les océans, les immenses paquebots qui polluent l'air des mers et ports par les chaudières etc.
Ce monde des transports pour le tourisme et les affaires est fou. Certes, ce navire GNL parait comparativement propre mais on peut craindre la généralisation par démocratisation de ce type de croisière qui fait rêver.
Enfin, c'est juste mon avis.

Le temps c'est de l'argent et l'argent c'est du temps (libre).
Que des gens puissent en profiter et y dépenser une certaine somme d'argent profitera à beaucoup d'autre. Cette redistribution de richesse est utile et pousse à l'innovation. Fabriquer ce type de navire obligera à améliorer les autres.
C'est plus le côté "aseptisé" du voyage vers les contrées hostiles qui me dérange.
Laurent

Ces contrées hostiles, c'est Charcot qui nous les a fait découvrir. Pourquoi se priver des nouvelles technologies pour les visiter à notre tour? Ce qui me dérange le plus c'est la pollution aussi infime soit elle qui en résulte. Il y a plein d'aventuriers qui veulent nous la révéler en traversant ces contrées et qui polluent eux même.

Bon, revenons à nos moutons !

Moyennement satisfait du résultat, j'ai redéposé les armatures de l'épave pour de nouvelles pièces retaillées dans une plaque laiton ep. 0,13mm et brunissage proposé par Laurent plus haut :

- Découpe au scalpel de la ferrure d'étrave (L. 2,5mm) :


- Gabarit positionnant et maintenant la languette lors du perçage :


- Perçage D.0,5mm de la languette pour le passage des clous de fixation :


- Clouage de la ferrure sur l'étrave la protection banquise :


A  suivre, le formage, brunissage et montage des 5 étriers suivant une procédure équivalente.

le Pourquoi Pas? traversant le canal Beagle. Diptyque exposé durant l'expo AAMM, Voyages polaires, Clermont de l'Oise, 2012.

Petite avancée : fabrication, collage et vernissage d'un petit sabot contenant le palier définitif du gouvernail