Le Renard au 1/50ème (Kit AL)

Bonjour,

Je peine énormément à trouver du temps pour continuer, je ne sais pas quand je m'y remettrais, c'est au point mort.

Alexandre

Nous connaissons tous le même problème. Les actifs comme les retraités, catégorie frétillante, ceux qui ont un agenda aussi rempli que lorsqu'ils exerçaient leur profession.

Nous allons devoir attendre la suite alors !!! mais comme le dis Alain , pas toujours facile de trouvé le temps même pour ces passions.

Bonsoir,

La longue pause est terminée et je me suis remis sur ce Renard,
Redémarrage donc avec le gréement des ancres et les bossoirs de capon.

Je test un amarrage comme ceci, côté gauche sur un bitton et côté droite un câble passant par l'organeau, le devant du bossoir et s'amarre à un taquet derrière le bossoir.



Ou bien j'amarre à l'aide de deux bittons, le deuxieme étant celui où se trouve déjà le palan de capon.

Façonnage d'une bouée en pâte fimo, raccordé à l'ancre avec une simulation de 50m de câble.


Content d'avoir repris du service.

Je salue la nouvelle génération de pinailleurs de l'extrême, d'esthètes du détail. Les Léonard de Vinci de l'orin. Moi aussi quand j'ai terminé mon chébec en 1991, j'avais calculé la profondeur moyenne d'une rade méditerranéenne pour déterminer la longueur à l'échelle de mes orins.

Bonsoir Alain,

Plus il y a de détails mieux c'est, dans la limite du réalisable, entre l'échelle et les compétences... c'est pas toujours un succès.

Voilà la mise en place de cette bouée et de son orin de 50m, l'autre cordage par le dessus, je l'ai pompé sur la notice de montage du cotre Cheerful de 1806 de Chuck Passaro.
Je me doute que ce cordage devait servir à relier la bouée à un bitton lorsque l'ancre est au mouillage.



Et l'amarrage de l'ancre.


Plus qu'une à faire.

Voilà on fait au mieux avec rien.

La bouée d'orin sert juste à repérer où se trouve l'ancre pour pouvoir la remonter.

Beau travail la relève est assurée...

Toujours beau et précis, bravo.

Très bien

Je découvre et je suis émerveillé par ton travail.

Merci Alain pour la précision de la bouée d'orin, fonction simple en effet.

Je vais attaquer bientôt les vergues, de fortune carré, de hunier et de perroquet.
Sur certains cotres, il y a des bonnettes sur ces vergues, même sur le gui et la corne...

Le Cerf (que j’utilise comme référence) a une grosse mature de base, ce qui peu accepter la présence de bonnettes, or le Renard c'est un "petit" cotre et sa mature est plus fine donc plus fragile, la présence de bonnettes me parait délicat.

Je crois même que pour un cotre, déployer toutes ses voiles (surtout la fortune carré) n'était pas recommandé longtemps au risque de casser la mature.

Seriez vous m'expliquer dans quelle situation les bonnettes étaient déployés ? (vents faibles, la chasse) ?
Et pensez vous que malgré sa petite taille, les cotres comme le Renard en possédaient ?

Mon intuition me dit que non mais je préfère avoir votre avis.

Merci de votre aide.

Bon, il suffisait que je relise page 18 et 19 de la mono du Cerf,
Je tiens à partager ce detail qui est instructif et permet de situer un modèle.
Le cotre est lourdement gréé au court de la seconde moitié du XVIII eme siècle, ce qui explique pourquoi le Cerf possède des bonnettes et une flèche en cul sur vergue, c'est principalement ce type de gréement qui différencie le cotre du sloop.
A partir de la fin du XVIII ème siècles les cotres sont délaissés et leurs gréements sont ramenés a des proportions plus modestes se basant a des bâtiments du commerce et ou de la pêche.
Datant le Renard à 1813, la presence de bonnettes n'est finalement pas certaines si on parle de gréement "modeste"
Je résume évidemment, la documentation est riche en détail dans cette monographie.

Les bonnettes sont établies quand le vent est faiblard. Sur un cotre qui n'a qu'un mât, elles peuvent servir à augmenter la vitesse. Sur un trois mâts, c'est plus compliqué. On établira par exemple les bonnettes de basses voiles, grand-mât et misaine, mais on carguera la basse voile du grand mât dont la surface est importante, pour qu'elle ne dévente pas celle de misaine. Cela dépend bien sûr de l'allure sous laquelle navigue le bâtiment.

Sur un cotre, on trouve parfois au dessus du hunier deux petites voiles triangulaires appelées ailes de pigeon pour augmenter la surface de toile. En anglais, cette voile, la plus haute qui soit, s'appelle sky-scraper. C'est elle qui, par assimilation, a donné le nom gratte-ciel aux immeubles de grande hauteur.

Bonsoir,
Debut de faconnage de la vergue de fortune carrée.
100% perceuse a main et pied a coulisse numerique pour controler les diamètres.



J'ai fait une petite amorce de rupture sur ma chute, plus qu'à casser et ensuite élaborer les sections octogonales.

Bonjour,

Vergue de fortune carrée terminée, section octogonale au centre et bloc de réas aux extrémités
Le petit anneau au centre est pour une drisse qui sert de racage de vergue.

Joli travail

Bonjour Alexandre
Ravi de voir la réouverture de chantier de ton Renard .
Bonne continuation.

Bonjour Jean-Pierre,

C'est pas le temps qui manque désormais.
Merci de ta visite.

Alain, merci pour la réponse sur les bonnettes.

Et merci à tous ceux qui suivent.

Bonjour,

Je suis en train de faire le marchepied de cette vergue de fortune carrée, je suis septique sur le diamètre du fil, il me parait gros, pourtant je suis bien en 0.4 sur la photo pour du 20 en réalité sur le Cerf.

Ca reste une petite vergue comparé à un vaisseau où cette vergue pourrait s'apparenter à une vergue de hunier ou de perroquet sur ces vaisseaux et le dit marchepied de 20 est constant quelque soit la taille de la vergue mais là visuellement ca parait gros.

Je réduis un peu ?



Merci de votre aide

Si tu veux dire 20 mm ce n'est pas si gros que cela! Pour le Cutty Sark sur hautes vergues il est donné 2"1/2 soit 63mm!
Il est peut-être tenu compte d'un confort pour les pieds des gabiers.

Alexandre sur le plan au 48éme du Cotre de 14 caronades les marches pied sont en 0.4 mm.

2 cm, c'est pas bien gros pour y poser ses pieds quand ça tangue. 
Je préfère le plancher des vaches!!

Laurent

Cela ne me choque pas. Pour la hauteur du marchepied, découpe une silhouette de marin malin à l'échelle. La partie haute de la vergue doit lui arriver à la taille  pose également des étriers de marchepied.

Bonjour Jean-pierre, Daniel, Laurent et Alain.

Merci pour la recherche, ca confirme du coup le 0,4 pour mon cas, parfait. Merci Jean-pierre.

Daniel,
En effet c'est "gros" 63mm, et petit dans mon cas.

Alain, 
Je ferais çà, merci, je vais le photocopier depuis mon exemplaire de monographie.

A bientôt et bonne soirée

Alex

Bonjour,

Le petit marin malin est de quart ce matin

Voilà ce marin dans sa situation,

Sur la vergue de perroquet:


Sur la vergue de fortune carrée:


La hauteur de l'étrier vous semble bonne ? là c'est une simu rapide avec une imagination du poids du marin sur la marchepied.
Le marin fait 38.5mm de haut, la chute de fil qui simule l'étrier fait 13.

J'ai pas encore façonné la vergue de hunier, elle devrait arriver dans la semaine.

Cordialement