Construction métallique de Roxane , remorqueur fluvial des années 30

Dis donc J.Pascal, ou sont donc les traits croisés ?????

Ok, je sors !

cette bielle est si jolie qu'on pourrait l'appeler Jessica .

Point de bouchage de carotides pour moi mais un syndrome de Brugada qui vient d'être détecté ce jourd'hui au CHU de Brest.
Mais tout va bien ,j’espère bien pouvoir contempler les merveilles du forum encore longtemps .

J'ai l'impression que la fraise est passée par là ...

En effet Michel , tout a été usiné à la fraiseuse. Pour ce qui est des "traits croisés", je n'ai pas saisi  l'allusion. Si c'est une allusion "mécanique" je tiens à rappeler que je n'ai strictement aucune formation ni de tourneur ni de fraiseur. Ce n'est pas l'envie qui me manquait mais quand je suis parti en retraite aucun organisme de formation n'a pris au sérieux ma demande de formation alors je me suis démerdé tout seul.
Quant à toi Michael la pose d'un défibrillateur implantable devrait te faire voir l'avenir de façon sereine.
Bien à vous tous.

J-Pascal

Tu as fraisé à quelle vitesse de coupe? comme le diametre de l'outil doit être petit, si tu peux, monte ta vitesse de coupe, mais sans aucune formation tu as un don pour l'usinage, tu usines des pièces à faire blêmir les professionnels, encore CHAPEAU

Jean Pascal si tu t'es démerdé tout seul pour tes fraisages, alors c'est encore plus méritant pour tout ce que tu fabriques....! 

Les "traits croisés" sont effectivement très "mécaniques" car ils sont l'état de surface de finition d'une pièce fabriquée par un ajusteur !!! (traces de lime douce à 90°) 

Bonjour à tous,
Un petit écho de mon atelier vapeur.
J'ai attaqué l'arbre à manivelle et comme à mon habitude  car n'ayant pas de formation, je fonctionne à l'intuition et à l'instinct, donc je commence toujours par une pièce martyre avec une méthode qui doit faire dresser les poils de toute la profession des fraiseurs, tourneurs et mécaniciens.
Je vais éviter de faire l'inventaire de mes recherches et de mes résultats désastreux mais voici la méthode qui me satisfait le plus.
Le principe d'un vilebrequin , qui en vapeur s'appelle un arbre manivelle, est d'être équilibré pour ne pas engendrer de balourd à la rotation. Les masselottes doivent être identiques  tout au moins  appairées .Il m'en faut 4.
J'ai donc décidé de tourner ces masselottes dans un rond d'acier doux de diamètre 25 ( 24.8 après rectification) et pour être certain qu'elles soient  identiques j'ai effectué un fraisage vertical. après avoir percé et taraudé en M5 x 0.50 . Dans mon diviseur, je peux ainsi percé  au diamètre 4 pour les axes des bielles motrices.
Un rond de stub fileté M5 x0.50 me sert pour la finition de la masselotte une fois prélevée du rond d'acier.
Par ailleurs, dans un moment de folie de rangement j'ai retrouvé une palanquée de roulements à billes  et particulièrement  des avec diamètre axe de 4 mm et diamètre total de 10. Un aubaine car  je pense les utiliser  pour les têtes de bielles motrices, qui me paraissent tout de même un peu sous-dimensionnées.
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Bien à vous.
J-Pascal

Parfaite méthode pour avoir 4 masselottes identiques....! Bravo !!!

Bonjour à tous,
Mes premières bielles motrices me paraissaient un peu faibles aussi je les ai refaites à partir d'un rond de laiton de diamètre 20  et  je les ai taillées  à la fraiseuse.
Un roulement à billes assurera  une parfaite concentricité et une solidité accrue.
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Affaire à suivre
Bien à vous tous.

J-Pascal

Le rond donne plus d'esthétique à la bielle.
Plus costaude et plus jolie .Que demande le peuple ? .Bravo Jean Pascal

Au vu du changement de masse des bielles, il va falloir repenser aux masselotes...me trompais-je ??? 

Bonsoir à tous,
Quelques avancées sur  mon moteur bicylindre.
Toutes les pièces constituant les cylindres, supports et boites vapeur sont usinées et sont appairées.Il ne suffit plus que de braser tout cela à l'argent.....
Voici un tableau de famille avec les tulipes guide des crosses des bielles motrices.

Bien à vous

J-Pascal
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Jean Pascal,

Au delà de toutes considérations sur la mécanique je suis ébloui par ton talent de maitre usineur.
De la brasure à l'argent c'est un minimum pour un travail en or 

Bravo

Y a t'il une température extrême à ne pas dépasser pour les roulements à billes ?
comment se fait le refroidissement ?, si refroidissement.


Merci Jean Pascal

Bonjour à tous,Bonjour Michael,
Il y a forcément une température extrême à ne pas dépasser quand les roulements sont étanches, quoiqu'aujourd'hui l'étanchéité est assurée par du FKM Fluoroélastomère (Viton) et la plage de température va de  -34° à 204°C ou du silicone ( -40°à240°).
Dans la chaudière, à 4 bars la température est de  maxi 150° si on surchauffe la vapeur.
Par ailleurs , en matière de modélisme vapeur , il y a ce paradoxe qui est que tout ce qui devrait être froid, se réchauffe et tout ce qui devrait rester chaud , se refroidit. Donc pas trop de soucis de température. Quant aux frottements générant une augmentation de température, nos machines ne tournent pas assez vite pour engendrer de tels échauffements.

Bonjour,
comme beaucoup d'autres membres du forum j'admire le travail, depuis le début. Le travail d'usinage est remarquable!
petite question technique: comment se fait l'étanchéité entre pistons et cylindres? je ne vois pas de rainures ou de gorges sur les jupes des pistons....

Bonjour,
Ce ne sont pas les pistons que vous voyez mais ce qu'on appelle les crosses  des bielles motrices.
La tige des pistons viendra  se visser dans le  filetage à l'extrémité des "crosses" qui elles-mêmes sont "guidées" dans la tulipe de maintien afin d'assurer une verticalité.
Pour les pistons qui seront en bronze il y aura effectivement un voire 2 rainurages qui engendreront le fameux coin d'huile , assurant étanchéité et lubrification.
J'ai commencé l'approche des  réglages des manetons et masselottes de l'arbre manivelle.
Les masselottes sont vissées sur l'arbre et maintenues par  une goupille vissée. Quant au maneton  de support de la bielle motrice il est maintenu par 1 goupille vissée de part et d'autre.
sur les clichés  les goupilles n'ont pas encore été arrasées.
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Suite pour bientôt

Bonne soirée et bien à vous tous.

J-Pascal
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Merci Jean Pascal pour ces précisions! à la réflexion et à postériori j'aurais du remarquer que l'alésage des supposés pistons était bien faible pour que ce soient vraiment des pistons! à l'avenir j'examinerai avec plus d'acuité les photos....
toujours aussi passionnant ce sujet!

Tu as tout dit Alain ,
surtout que les photos ne donnent pas la taille des usinages et donc la finesse d’exécution.
Peut être une photo des pistons dans le creux de la main ?

Voilà Voilà Michael,
Le cliché parle de lui-même.
Ce que vous appelez le piston  est en fait la crosse de la bielle motrice, masse cylindrique qui se meut à frottement doux dans  la "tulipe".La tige de piston vient de fixer à son extrémité .
Cette crosse est un cylindre de laiton de 9.8 mm de diamètre, le diamètre intérieur de la tulipe fait 10 mm. Ce système classique  dans les machines dites pilon, permet  une verticalité ( difficile à établir au montage) assurant à l'ensemble de travailler sans angle  néfaste lors des Points morts haut et bas du piston ( moteur) lors des cycles.
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Bien à toi et bien à vous tous.

J-Pascal