KING OF MISSISSIPI (version 1987)

Perso, peinture à maquette plastique, genre blanc marque HUMBROL. C'est des pots de qql centilitres dilution et nettoyage au white spirit.

Idéalement, il faudrait peindre à l'aérographe pour avoir une couche homogène et fine. Dans nos cas, il n'y a de problème avec un pinceau, même si le support ressort un peu, la couche "d'apprêt" est suffisante.

Après, j'utilise des peinture acrylique en tube pour tableau.

Laurent

Metal primer Tamiya 87061 vendu au prix du caviar ou apprêt en bombe Motip chez Feu Vert.

Sur bois ou métal, prendre un apprêt blanc qui peut également servir de sous-couche aux teintes dont les pigments quasiment transparents ont un très faible pouvoir couvrant (rouge, orange et jaune vifs). Egalement sous les teintes fluo qu'il est impératif de vernir en finition, sinon les pigments, fragiles, se font bouffer par les UV.

D'une manière générale. A marque, finition (brillant, satiné, mat), conditionnement identiques, choisir la peinture blanche la plus chère. Elle contient du dioxyde de titane, matière première coûteuse, mais garantissant un excellent couvrant en deux couches. Les peintures bon marché sont à base de baryte. 15 couches plus tard, on voit toujours le fond.

Dernière chose. La résine d'une peinture est brillante. Ce faisant, une finition brillante est de meilleure tenue dans le temps. Pour abattre la brillance, on rajoute des talcs micronisés qui appauvrissent le produit.

Puisqu'il parle de dilution au white-spirit, Laurent parle de "l'enamel" Humbrol, mot anglais désignant une peinture glycéro. 

Le WS, c'est vrai, est nettement moins cher et convient généralement. Pour des travaux délicats, préférer le diluant du fabricant, malgré son prix scandaleusement élevé. Un diluant glycéro, ce n'est jamais que du xylène, du toluène, purs ou en mélange avec du méthyléthylcétone, mais celui du fabricant est calibré en fonction du produit auquel il est destiné.

Merci pour toutes ces précisions  C'est bien noté dans ma ptite liste de courses !

Christine, tu remarqueras que toutes ces peintures et diluants sont sont du genre "pas bon pour la santé", voir même cancérigène (enfin surtout à dose importante).

Il y a 2 ans j'ai repeins ma remorque de voiture avec une peinture "ferronnerie" acrylique et donc diluée à l'eau . Elle résiste bien au depuis. Par contre, elle n'est pas très opaque, obligeant à faire plusieurs couches. Pas très bon pour les petits détails de nos pièces.

Evidement, j'ai encore pas fais d'essai
Laurent

Faut pas non plus tomber dans la psychose. Certains apprêts carrosserie contenaient du chromate de plomb et chauffés, ils dégageaient des vapeurs cancérigènes, c'est vrai. Mais des laborantin(e)s qui, malgré les hottes d'aspiration et du fait qu'ils travaillent sans masque, vivent en atmosphère solvants, à longueur d'année, j'en ai vu mourir de cirrhose, mais jamais de cancer.

Juste pour info, j'ai été le patron de l'export de Valentine pendant 10 ans, puis celui de Rubson etc. J'ai passé 30 ans dans les industries de la peinture.

Euh au point où j'en suis : une cochonnerie de plus ne m'effraie pas  (humour noir hein !)

Et puis comment ça "les filles ne font plus rien" ? J'en suis à mon 6 ème jour de travail sur ces maudites roues  Un peu marre mais je tiens le bon bout !

Vieillissement assez prononcé :


Pour qu'une fois passé le vernis satiné, le résultat soit comme ça :


Et puis j'ai posé les safrans, mis la 1ére couche de cire sur la coque, collé le pont inférieur, démonté les fenêtres (pas belles) de la cabine de pilotage, fait la cloche etc. Alors si tout ça ce n'est pas avancé

Et bien tu vois ...... Quand tu veux !!!

J'aime bien les traces verdâtres. Elles donnent un aspect réaliste aux pales.

Oui, j'ai repris ton idée que tu as évoqué sur le post de Kanak il me semble

J'espère en avoir enfin terminé avec ma roue demain et retourner à mes fenêtres

Bravo Christine ! J'aime bien l'aspect de tes roues ! Comme quoi passer du temps autour leur a bien réussi !

Encore bravo pour l'aspect réaliste.

Merci pour vos encouragements

Très bonne idée, cette patine sur la roue. Je vais m'en inspirer aussi. Merci

Moi, cela ne me dérange pas.  La reprise de mes idées est soumise au paiement de royalties. Comme on est en fin de mois, je prépare les factures pour Kristy et Laurent. 

Je sens que je vais copier
C'est quoi le vert ?

Kristy. Tu t'interrogeais sur un autre sujet sur l'intérêt du cabestan lorsqu'il y a des puits aux chaînes. Cela n'a pas de conséquence. Le puits aux chaînes remplace celui aux câbles, mais le système de relevage de l'ancre ne varie pas fondamentalement. Voici un schéma du système à chaîne.



Il est ici sur deux "étages", mais il peut n'être que sur un seul pont. Le cabestan deviendra mécanique, mais les amolettes resteront longtemps percées sur le chapeau, pour pouvoir virer aux barres en cas de panne.

Question à tous les steamboateurs: il y a une raison pour laquelle vous ne faites pas de steamboats à hélices? 

Chef chef, je sais!!!!
Parce que si on fait un trou dans la coque, le steamboat, eh ben il coule  

Bon je sors, corvée de patates.   

Laurent

@ Kanak : le "vert" sert à imiter la mousse et les algues qui se forment sur les aubes à force de tremper. J'ai utilisé de la peinture en pastilles car moins couvrante que l'accrylique ou la gouache (tu sais la peinture pour gamin à 1 € dans les bazars).

@ Alain : ok je comprends mieux maintenant  par contre pour ta question....

Je pense que le fait que les steambots sont des bateaux à fonds plats, à faible tirant d'eau, assez lent et devant être souvent ravitaillés en charbon donc peut d'autonomie doit beaucoup jouer. Ils ne sont vraiment pas fait pour la navigation en mer mais bien mieux adaptés aux lacs et rivières. Et pour finir, il doit aussi y avoir une bonne part de tradition, sinon ils auraient finis par complétement disparaitre.

Tout ça n'est que réflexion "à voix haute" car je me doute que la réponse doit être plus complexe étant donné qu'il y a aussi eu des bateaux à aubes à vapeur adaptés à la navigation en mer...

Alors ?

Voilà un indice : 1838


 

Je ne vois pas

Dans ton résumé des caractéristiques des steamboats du Mississippi, tu as prononcé le mot qui ouvre la voie à la réponse.  Pour t'aider un peu, il se trouve dans le paragraphe commençant par "Je pense", à la troisième ligne.

Jéjé, lui a bien pigé et 1838 va conduire à 1841, année concernée par la question. 

Je vais encore me faire traiter de Vandale, mais bon, dans le cas présent, c'est justifié.

kanak a écrit:Je sens que je vais copier
C'est quoi le vert ?

 ben, c'est le coco qui rit vert quand il essaye de tailler une poulie plus petite qu'un grain de riz

Euhhh "jouer" ? Mississippi... Poker.... voyons  1838 début de la prohibition ? Loi sur le jeu ? Tant que cela ne se passe pas sur "terre" ce n'est pas illégal ? Donc il vaut mieux des bateaux "lents" pour jouer plus longtemps ?

Il fonctionne bizarrement mon cerveau mais sinon je ne vois vraiment pas

Alain, ce ne serait pas à cause du peu de profondeur du Mississipi que l'on ne fait pas d'hélices ?

Gagné Amaury.  Car des steamboats à hélices, il y en a eu à partir de 1841, sur les Grands Lacs.

Kristy: les indices:

Celui de Jéjé: 

1838, invention de l'hélice marine de l'Anglais Francis Smith.

Les miens: 

J'ai précisé ...les caractéristiques des steamboats du Mississippi, pour laisser entendre qu'il y en avait ailleurs.

le mot indice était lacs.

1841, c'est l'année de lancement du premier steamboat des Grands lacs.

... me faire traiter de Vandale, parce que ce petit navire s'appelait le Vandalia.

Il était déjà propulsé par une hélice, mais d'un autre type, inventée celle-là par John Ericsson, un Suédois naturalisé Américain.

La profondeur des Grands Lacs permet ce type de propulsion, comme il n'impose pas de fond plat. 

Ces steamboats, frêt + passagers conserveront la configuration pont inférieur, marchandises; pont supérieur, passagers, puis leur forme évoluera vers celle de petits paquebots mixtes. Dès 1841, les performances de l'hélice ont été reconnues comme supérieures à celles des roues à aubes.

Comme nous l'avons dit, l'immense majorité des steamboats étaient des side-wheelers. Ce qui les élargit considérablement. Pas de problème sur le Mississippi, vu sa largeur, mais bigrement gênant pour remonter les bras de fleuves alimentant les lacs. Pour cela aussi, l'hélice était la solution. 

Le roman de Balzac, l'hélice dans la vallée, prouve qu'Honoré ne connaissait rien à la navigation.