KING OF MISSISSIPI (version 1987)

Gagné Amaury.  Car des steamboats à hélices, il y en a eu à partir de 1841, sur les Grands Lacs.

Kristy: les indices:

Celui de Jéjé: 

1838, invention de l'hélice marine de l'Anglais Francis Smith.

Les miens: 

J'ai précisé ...les caractéristiques des steamboats du Mississippi, pour laisser entendre qu'il y en avait ailleurs.

le mot indice était lacs.

1841, c'est l'année de lancement du premier steamboat des Grands lacs.

... me faire traiter de Vandale, parce que ce petit navire s'appelait le Vandalia.

Il était déjà propulsé par une hélice, mais d'un autre type, inventée celle-là par John Ericsson, un Suédois naturalisé Américain.

La profondeur des Grands Lacs permet ce type de propulsion, comme il n'impose pas de fond plat. 

Ces steamboats, frêt + passagers conserveront la configuration pont inférieur, marchandises; pont supérieur, passagers, puis leur forme évoluera vers celle de petits paquebots mixtes. Dès 1841, les performances de l'hélice ont été reconnues comme supérieures à celles des roues à aubes.

Comme nous l'avons dit, l'immense majorité des steamboats étaient des side-wheelers. Ce qui les élargit considérablement. Pas de problème sur le Mississippi, vu sa largeur, mais bigrement gênant pour remonter les bras de fleuves alimentant les lacs. Pour cela aussi, l'hélice était la solution. 

Le roman de Balzac, l'hélice dans la vallée, prouve qu'Honoré ne connaissait rien à la navigation.

J’espère que Christine se connectera avant d'aller au pieu ! Autrement elle risque de pas trop bien dormir à chercher toute la nuit !

Une formation gratuite Christine ! Maritime et fluvial ! Quoi de mieux ! 

Bingo !! Ca m'a travaillé toute la nuit  

Mais s'il y a une hélice, il n'y a plus de roue... Ca doit être moche un bateau à aubes sans aubes !! Et ça devient un bateau "quelconque".

Quelque part je suis contente de ne pas avoir trouvé : on a eu droit à une belle leçon de la part de notre GMA préféré

Voici la fin de mon travail pour cette semaine sur mon KoM (je garde le WE pour le SoS), j'ai enfin pu poser la roue à aubes et monter les bieles :



J'ai aussi refait toutes les fenêtres du poste de pilotage et le résultat me satisfait bien plus que le précédent



J'ai aussi fait un essai de "blanchiment" du pont... Je ne pense pas qu'il faille le peindre complétement blanc à cause de la réverbération du soleil mais je me trompe peut-être ?

Tout est très bien comme cela.  Le pont est digne de ses passagers. Plus blanc serait exagéré.

Merci merci  Je me creuse la tête aussi pour trouver une astuce pour faire les volets.... Pas d'inspiration pour le moment !

Très belle roue a aubes et le rattrapage sur les fenêtres de la cabine du capitaine donnent un rendu beaucoup mieux que l'aspect précédent. Bravo Christine, tu gères de mieux en mieux !

Christine, super boulot  

Alain, merci pour ces informations.

Pour en revenir aux steamboats, l'hélice n'est pas un mode de propulsion adéquat (avis personnel).
En effet, pour naviguer sur le Mississipi et ses affluents, il faut des navires à très faible tirant d'eau même bien chargé. C'est pourquoi, sur la Loire et la Seine on a trouvé aussi des navire à aubes.

Sternwheel (roue arrière) ou sidewheel (roue latérale). Chaque solution présente ses avantages et ses inconvénients.

Les sternwheels
avantages: leur roue protégée par la coque limitant les collisions avec des épaves entre 2 eaux.
inconvénients: les safrans sont situés avant la roue et ne sont efficaces que si le bateau avance. (certains pousseurs avaient des safrans sur potence derrière la roue)

Les sidewheels
avantages: 2 roues latérales qui peuvent être commandées séparément, voir en sens inverse. Manœuvrabilité excellente. Les "pilot houses"  possèdent 2 leviers de commandes en plus de la barre.
inconvénient: les pales des roues sont exposées à tous les débris

Laurent

Merci Laurent pour ce complément d'information. Plus on en sait, mieux on se porte. 

L'hélice n'a pas été utilisée sur le Mississippi, pour les raisons que tu exposes. 

On retrouvera plus tard, ce même contexte de fleuves à forte amplitude saisonnière, charriant des débris et en plus avec des rapides et des écueils, quand les Occidentaux iront faire leur loi en Chine. Plus question de roues à aubes sur les fameuses canonnières à fond plat, mais les hélices seront installées dans un tunnel les protégera tout en leur permettant un certain niveau de performance.

Et bien plus tard encore, au Vietnam, les Américains supprimeront les hélices de leurs patrouilleurs fluviaux, les "pibbers", au profit d'une propulsion par système Jacuzzi à deux sorties, qui par la même occasion permet de supprimer le gouvernail. Comme cela, aucun élément du bateau ne traîne dans les eaux du Mékong.

Pour celui que ça intéresse et qui dispose du canal ARTE Replay, il y passe un reportage intitulé "le Brésil à toute vapeur" où on voit un authentique Steamboat du MISSISSIPPI datant du début 20ème et toujours en fonction..

On y voit un peu la mécanique, la chaufferie et surtout le stock impressionnant de bois, car cette petite machine ne consomme qu'un mètre cube de bois à l'heure....

Au passage, c'est un sternwheel

Super merci Stf : je vais voir ça

Pour les copains qui ne peuvent pas aller regarder : voici quelques photo du reportage et le lien au cas ou

http://videos.arte.tv/fr/videos/le-bresil-a-toute-vapeur--7564152.html










C'est bizarre parce que dans mon esprit vapeur = charbon... Du coup la pile de bois et la taille des rondins pffff je n'imaginais pas

Essayez de le regarder quand même maintenant que je vous ai mis l'eau à la bouche !

intéressant je regarderai la suite demain ,ce soir c'est Pavillon noir sur TCM Cinéma

A l'abordage !!

film introuvable donc faut profiter de diffusion

en technicolor 1947 lol
 

Christine, merci pour le lien

Tu as raison, vapeur = charbon, sauf dans les pays où il y a plus de bois que de charbon. Il me semble même que le Brésil a utilisé ses surplus de café invendables pour alimenter les chaudières de ses loco à vapeur. Alors qu'on a le "poumon de la planète", on se sert.  

Laurent

kangoo91 a écrit:Alors qu'on a le "poumon de la planète", on se sert.  

 Entièrement d'accord avec toi !  
D'ailleurs depuis un bon moment déjà, il se trouve que certains pensent un jour au retour de la voile. Bon évidemment  dit comme ça,ça parait hilarant, mais quelques navires d'essai on était conçu avec des voiles commander par ordinateur qui tirerait l'avantage maximal météorologique perfectionner. 
Ça fait un moment qu'il sont dessus, mais d’après leur dire, le résultat serait très convaincant. 

C'est un projet soutenu par tous les écologistes et rejeter par toutes les pompes à fric, mais de toute façon, mis a par l’épuisement des ressources naturelles et l’énergie nucléaire qui finalement se généralisera a un point catastrophique, on n'est pas prêt de voir encore l'air des nouvelles voiles arriver ! 

Je suis bien d'accord avec vous : dans une trentaine d'année on va bien rigoler quand il n'y aura plus de pétrole !!

N'empéche que ça devait sentir bon la chaudière au café

Dans une trentaine d'années, c'est moi qui aurait alimenté la chaudière. Pour coller au thème incinération, je me ferai faire juste avant, un costard en macramé.

Excellent

plutôt que de voir une nouvelle génération de voile, moi je pencherai plus vers la nostalgie, j'aimerai bien traverser la manche sur un 74 plutôt qu'un ferry... et si au passage on peut simuler un tir de bordé sur les côtes anglaises ce serait le neck plus ultra...   

Je dis :christine Bravo (sans jeu de Mots) pour ta promotion de Modératrice. 
Oui parce que Modérateur c'est moins joli.

Merci à tous

 Je n'ai pas encore trouvé de solutions pour mes 60 volets.... Alors en attendant je taille les fenêtres ce qui n'a vraiment rien de passionnant  donc pas de photo pour l'instant.

Si vous avez des idées, ne vous génez pas !!

J'ai la solution.  

Ce qui m'a pris du temps, c'est de trouver l'illustration qui validerait mon intuition. 

Partout où je suis allé en zone tropicale, les volets traditionnels sont persiennés ou semi-persiennés pour laisser passer l'air, tout en apportant de l'ombre, donc de la fraîcheur.
Je suis parti du principe que c'était le cas sur les steamboats du Sud. Et en voila la preuve:  



A l'échelle à laquelle tu travailles, le mieux est de partir d'une surface plane, de dessiner le cadre, de tracer au crayon des traits noirs représentant l'intervalle entre les petits bois et de peindre ou colorier ceux-ci en blanc.

Voila ma proposition.  

Le tableau (retouché sur Picasa) est extrait de la collection Dave Thompson et intitulé "Cotton loading". Et pour les amateurs de balles de coton, c'est THE painting indispensable.