Pourquoi Pas? - 1908 [Billing Boats 1/75°]

Je vois mal mais la ligature me paraît trop grosse par rapport au câble.

Le diamètre du fil de la ligature (ici : 0,35mm) est la moitié du cordage (ici : 0,85mm). Ok, je vais y remédier (1/3 ?).
Faut-il la même couleur brune que celle du cordage dormant ? Merci encore.

Pour cette liure j'ai utilisé cette surliure avec comme dit, un fil plus fin:


C'est efficace et solide, tu peux quand même assurer le nœud avec un point de colle.

Je rajoute: pour le gréement ne prends pas des fils trop gros, ça alourdi le rendu de l'ensemble.
A plus.

Très belle, ta ligature mais déjà pas facile à effectuer sur la première extrémité libre, mon habilité actuelle n'en est pas capable sur l'autre, d'où le besoin d'un système simple à préparer et à installer.
Je vais diminuer le calibre du fil de ligature (cf nouvel essai à suivre) ; le diamètre des étais est, d'après AAMM, de 0,9mm pour les principaux et 0,6mm pour les secondaires.

Voila comment j'ai pratiqué pour effectuer ces liures.
Le hauban est fixé en haut, il passe sous le cap de mouton et repart vers le haut tiré par un élastique qui peut être fixé par un crochet ou une pince genre linge. L'ensemble est assez solide et on dispose de ses deux mains pour tourner la liure. Je me suis aidé de pinces brucelles.


La cale entre les deux caps de mouton permet en plus une régularité de montage.
A plus.

Merci Daniel, je vais essayer de récapituler tout çà à la rentrée ; en effet, comme tu le vois, le chantier est à l'arrêt depuis quelques temps : urgences (bricolage), préparation (déco), fêtes (digestion) & visites ("atelier" = chambre d'amis).
J'en profite pour te souhaiter, ainsi qu'à toutes & tous qui me supportent (dans toutes les acceptions du terme) et me suivent (sympa), une bonne année & santé 2021 (on en a besoin, je crois).

Bonsoir à toutes & tous.
Reprise après cogitation par le capelage de haubans suivant ce croquis (boucle autour du mât, noeud simple de la ligature, accolage cyano des 2 brins de hauban, enroulement à 7 spires, point de cyano en terminaison) :



ce qui donne typiquement de telles boucles (d. hauban : 0,6 pour artimon et 0,9mm pour grand-mât et misaine, d. liure : 0,15mm) :


Haubannage à blanc sur coussin de l'artimon (chouquet non collé) :

A cette époque les capelages ne sont plus fourrés ?

Logiquement si ; rien de conclusif sur les quelques vagues clichés concernés ; et puis, après quelques essais infructueux avec du fil polyester noir d.0,15 (le même que la liure des haubans d.0,6 de la photo), j'ai capitulé : les haubans ne seront pas fourrés.

Voici ce que donne les gambes de revers :

Sur le navire :


Un premier essai peu réaliste (tube entre 2 pitons) :


Une deuxième réalisation plus crédible pour la barre d'artimon (3 retouches prévues) :



Dur-dur, faudra être indulgent ! Les mêmes vont suivre pour les barres et hunes des grand-mât et Misaine.

C'est du beau boulot, Yves. Tu en tires le maximum.

Merci Alain. Cependant, je dois reprendre 3 points :
- Cassure au montage au trou d'une barre, mal recollée (masticage & ponçage ?)


- Extrémité de piton à ébavurer (je vais étrenner une petite cisaille) :


- Barre déformée sous la tension d'un hauban (là c'est difficile)

Pour le trou de barre collage à la cyano. Si les deux lèvres de la cassure sont bien jointives, un petit coup de ponçage.

Oui, c'est ce que j'avais fait mais vu la petitesse et mes gros doigts, j'ai mal repositionner la partie cassée de même que le tube de passage qui alors, était seulement enfilé sans collage.
J'ai d'abord pensé à reconfectionner la barre concernée de la barre avec un perçage propre mais du fait de la tension du hauban, ça me parait sioux et risqué.
Comme l'assemblage actuelle tient du fait de la cyano, je pense plutôt essayer de poncer/mastiquer/reponcer et peindre.

Si tu ne fais qu'un peu de peinture, tu ne penses pas que ce sera invisible ensuite? C'est pas grand tout ça!
De même pour la barre déformée, si elle n'a pas cassée, mon avis est de ne rien faire.

Laurent

That makes sense ! Çà vaut le coup d'essayer le coup de peinture car c'est déjà peu visible ; à suivre. Merci Laurent.

Christian????

Oups ! Désolé... Corrigé 

Reprise du chantier après plus d'un mois en stand-by : réalisation des palans de hauban :
- 28 pour bas de mât grand mât et misaine à longue cadène
- 14 pour bas de mât artimon à courte cadène
- 12 pour hunes de grand mât et misaine

Ce fut laborieux...

Le principe de ridage choisi :


Le ridage sur l'outillage de maintien des caps de mouton :




La plaquette de stockage dans l'attente d'installation lors de l'haubanage :

Diable ! Mais c'est une vraie chaîne de montage.

Oui effectivement ; à cela s'ajoute auparavant une bonne vingtaine de proto et pré-série. Inutile de te dire que j'en ai eu raz le le bol !

J'ai peut-être à tort choisi de rider les caps de mouton avant plutôt que pendant l'haubanage ; ainsi, ces palans sont fixes afin qui restent longueur constante.

Le processus de mâture est le suivant :
- mise en place des haubans capelés sur la noix des barres de mâts (fait)
- collage des choquutes
- mise en place des gambes de revers et des palans des haubans de hune
- mise en tension des haubans de hune
- mise en place des enfléchures des haubans de hune
- plantage des 3 mâts via les étambrais de pont
- étayage des 3 mâts suivant le bon alignement avec la bonne quête
- positionnement pivotant des palans via leur cadène clouée sur la coque
- mise en tension alternative bâbord-tribord des haubans et galhaubans de chaque mât via des liures provisoires
- décloutage de chaque cadène pour ligature définitive des haubans & galhaubans et repose définitive
- pose des quenouilettes & enfléchures

J'allais le dire tana  
Normalement on ride après
Mais chacun sa méthode tant que ça marche
Tu ne colleras pas les mâts alors ?

Effectivement Yoann, c'est a priori plus logique de rider lors de l'haubanage mais vu la petitesse des lieux, le mauvais glissement dans les trous non échancrés et mon manque de dextérité... Je verrais dès aujourd'hui ce que ma méthode donne sur le haubanage des hunes.

Pour les mâts, je pense qu'il faut s'éviter de les coller ; par principe, ils sont tenus par les étais & haubans/galhaubans.
Le kit prévoyait de reposer les mâts sur la tranche de la quille, ce qui n'est pas rassurant :


J'ai donc fabriqué une crapaudine pour chaque mât, cube en balsa percé et rainuré :


Ces crapaudines ont été placées à cheval sur la fausse quille en fond de cale via la rainure :


puis collées après plantage provisoire des mâts dans les trous pour pré-réglage :


Depuis, les étambrais des pont ont été légèrement élargis pour donner aux mâts un pseudo degré de liberté d'orientation en vu des alignement, parallélisme et quête à donner lors de l'étayage et haubanage.

J'aime bien ces petites idées qui permettent de simplifier le travail. A ce titre le système de ridage des palans décrit un peu plus haut mérite d'être mémorisé, avec même une application possible à d'autres sujets.On ride après dit Yoan, c'est vrais, mais on peut considérer qu'il permet une approche avant réglage définitif.
Je pense aussi aux palans de canons qu'il faut fabriquer en grand nombres et qui du coup sont parfaitement identiques.A voir.

Effectivement normalement on colle pas les mâts normalement ... sauf quand on laisse juste le trou prévu par les kits. Mais je vois que tu as tout prévu

Merci Jacques, merci Yoann, c'est sympa.
Ces prochains jours devraient valider ces 2 idées. À suivre donc.
À bientôt sur vos chantiers Belle Poule et Fleur de Lys.