La Couronne au 1/98 de Mantua Models (terminé)

Bien vu. Ce sont les poulies de guinderesse. Si les huniers sont en place, elles n'ont pas à figurer sur le modèle de Daniel.

Si je comprend bien (c'est la 1ère fois que je "gréemente" !), les poulies de guindresse sont celles qui ont une forme ovale et qui alimentent les huniers c'est à dire les voiles carrées des mâts de hune. Donc comme les voiles ne seront pas installées sur ma maquette, ce sont bien ces poulies qui ne seront pas placées ... si je comprends bien !

Non, ce n'est pas cela. La guinderesse est le système qui permet la mise en place des hauts mâts lorsque le navire est gréé après son lancement ou lorsque un mât doit être remplacé, parce que hors d'usage (par exemple lorsqu'il est brisé au cours d'un combat, d'une tempête...).

Voila comment cela fonctionne :



Au début de la manœuvre, le mât de hune est allongé sur le pont.

Les autres poulies sont celles des balancines qui, elles, sont d'un usage permanent et que, bien sûr, tu représenteras sur ton modèle.

Dans les ports, les bas mâts sont installés au moyen d'une machine à mâter.


 
Sources.

Guinderesse : Barrot de Gaillard.
Machine à mâter : gravure de Antoine Léon Morel-Fatio.

Je connaissais la machine à mâter, mais pas ce système de levage de mât de hune.
Ce coup-ci, j'ai bien compris d'avoir compris !
Merci

(c'est la 1ère fois que je "gréemente" !)
=
"c'est la première fois que je grée . "

il est vrai que le vocabulaire marine à toutes ses subtilités .
En tous les cas bravo Daniel ça avance trés bien tout ça

Je continue donc avec la pose des haubans des mâts de hune et de perroquet.

1: maintien à l'aide d'aiguilles et collage sur partie supérieure
2: collage du cordage dans la gorge inférieure
3: passage d'une boucle (fil de 0,25 mm).
4: serrage et collage de la boucle



Mise en place des caps de mouton :
Le gabarit fabriqué antérieurement est ici adapté à un espace réduit entre les deux caps de mouton. Une goutte de colle dans les trous de hune assure le maintien définitif des caps de mouton inférieurs.



Modification du chouquet :
Je me suis inspiré ici du "Fleuron" de Jacques MAILLERE, afin de rendre plus réaliste le futur passage des manœuvres des vergues.



Système de maintien des caps de mouton :

Etant donné leur diamètre de 3mm et le peu d'espace dans la hune, j'ai trouvé une autre solution plus pratique : 2 baguettes sont installées de par et d'autre de la partie inférieure du chouquet et bloquées à l'aide de 2 vis micrométriques en correspondance avec le cap de mouton inférieur. Il suffit de déplacer latéralement la forme pour les autres caps de mouton.




Montage des gambes de revers et du trélingage :
Non prévus dans le kit, j'ai cru bon de donner un peu plus de précision et de réalisme.

(Par contre, je ne suis pas sûr des appellations !)




Les photos suivantes présentent le navire avec ses haubans terminés
 

Elle a décidément beaucoup d'allure.

Oui beaucoup de minutie
Bravo Daniel

Bonjour,
L'étai (ici le n°49 sur le plan Mantua ci-dessous) part du ton supérieur du mât de perroquet du grand-mât et se dirige vers le chouquet supérieur du mât de hune du mât de misaine via une poulie. Or, le plan n'indique pas son trajet inférieur et sa fixation terminale : hune du bas-mât de misaine ou bien sur le pont mais où ?
Puis-je avoir une réponse à ce sujet.
Merci

Je pense qu'il s'agit du pont en bas du mat pour la tension.

Merci bien, cela paraît logique; dans mon texte, je rectifie l'erreur : la poulie est sous la hune et non pas sous le chouquet.

D'après le plan n°4 de Mantua, les manoeuvres des mâts sont en place.
Je me suis arrêté à celles qui ont un lien direct avec la mâture; en effet sur ce plan figure d'autres manoeuvres qui ne justifient pas leur mise en place tant que les vergues ne sont pas positionnées en leur milieu.
Les images suivantes présentent l'avancement de mes travaux, lents certes, mais d'autres activités m'attendent.














Par contre, je ne connais pas le nom des "faisceaux" de cordage que j'ai relié chaque fois avec une poulie triple.
Ce jour, j'ai préparé les vergues avec des ronds de noyer de 3,4,5 et 6 mm. Le travail fastidieux de ponçage m'attend ... soupir !

Elle est splendide.

Les faisceaux de cordage sont :



Ils sont communs à tous les navires de cette époque, quelle que soit leur nationalité. Ceux de la Couronne sont inspirés du système hollandais en service depuis 1620.

ce qui est stupéfiant c'est le beaupré et sa hune que l'on dirait dans un numéro d'équilibriste .
A propos qu'elle est le nom de la voile qui y est fixée ? la civadiére ?

Bravo c'est très soigné. c''est original de finir par les vergues. Merci pour les détails et la méthode.

Michael. C'est le perroquet de beaupré.

Pensée du jour : le perroquet de beaupré peut t'il parler avec le perroquet d'artimon, c'est à dire la perruche ?

Il peut même aller plus loin avec la perruche, car il a de la fougue (c'est son nom). La perruche est au dessus, ce qui n'est pas une position du kamasutra.

étant donné la position du perroquet il pourrait dire à la perruche :" Ne fait pas caca toi !"

Et c'est là que la "mouette rieuse" arrive en dessus de la perruche et gaffe !

Pas de caca toi à cette époque

Les vergues
- mise en forme grossière

Après avoir repéré le milieu du rond, un premier ponçage au plateau lapidaire (grain 120) est effectué en s’arrêtant un peu avant le repère milieu.

- Mise en forme définitive
Après un serrage à l’étau les parties bâbord et tribord sont alternativement poncées à l’aide d’une bande étroite d’abrasif en un mouvement de va et vient. Puis la finition est assurée à la laine d’acier 000.



- Suite du travail sur les autres vergues

Les tenons d’extrémités des vergues sont réalisés avec une lime plate, après avoir délimité l'extrémité d'un double enroulement de ruban de masquage de façon due le travail de la lime soit régulier





Ci-dessous, les 11 vergues ont maintenant leurs formes appropriées.

- Travail de peinture (truc et ficelles)
Reprenons "l’étendoir maison" et retournons-le : après avoir ajouté une forme en contreplaqué de 10mm et percée cette dernière de trous de 1,5 – 2 et 3mm, les vergues sont insérées avec leurs tenons dont leurs diamètres correspondent aux trous. De gauche à droite sont disposées les vergues des mâts de beaupré et civadière, de misaine, du grand mât et d'artimon. Ainsi le travail de peinture est facilité ; après séchage, l'étendoir maison est ensuite retourné pour la peinture des autres tenons et extrémités. Les poulies sont ensuite mises en place. Les 3 photos ci-dessous expliquent d'elles-mêmes le déroulement du travail.










- Fixation des poulies

Elles sont joliment réalisées. Tu comptes présenter la Couronne sous voiles ou non ?

Bonjour Alain,
Après moultes réflexions, ma maquette sera présentée sans voiles en vitrine (la construction de cette dernière fera l'objet d'une présentation pas à pas).
Par contre, ces dernières seront présentes sur une future restauration de la Santa Maria de Mantua Models, les voiles m'étant  livrées.

Joli travail 
Laurent