HMS PRINCE (CONSTRUCTO) 1/61

Cela va nous faire un beau bateau ....... C'est bien parti toujours !!!

Merci Frédéric cela me remonte le moral car je viens d'apprendre qu'en 1947 la Royal Navy à proposé à la France de récupérer le dernier 74 canons, le Duguay Trouin rebaptisé Implacable, et que la France ayant refusé, il a été coulé. Je viens de regarder le film, c'est à pleurer tellement c'est con !

Si cela vous intéresse, voici le lien [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Salut Guido

Je me suis un peu "instructionné" sur le verre à plat, il paraitrait que déjà au 1er siècle ap JC, on pouvait en trouver à Pompéi ..
Verre coulé à plat, de 5 à 6mm d'épaisseur. L'article parle de verre à faible transparence mais pourtant utilisés aux fenêtres ..

Ce forum mène à tout !

bien à toi
Wil

Bonjour Wil,

Tu as tout à fait raison car les romains avaient importé la technique d'Egypte. On trouve des bas reliefs datant de 3 000 ans avant JC qui montre la technique du soufflage du verre.

Cela démontre que rien n'est acquis d'où l'importance de ce forum sur le modélisme pour la transmission du savoir de la technique de construction navale ... je sais je délire quoi que …….

Bonsoir,

Le chantier continue par l’habillage des bouteilles et là, encore une bizarrerie inexplicable de Constructo.

En effet, sans revenir sur la question des vitrages simulés par une moustiquaire déjà traitée, le fabriquant préconise de simuler les montants des fenêtres supérieures par du fil de laiton torsadé.

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Sur l’original, ces montants sont constitués de colonnes sculptées

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Si on observe celles-ci, on constate qu'elles ont servi comme modèle aux "colonettes" dont 64 exemplaires sont livrés dans le kit …… Qu’est-ce que cela aurait coûté de fournir 14 colonnes supplémentaires, qq euros ? Cela ne se serait même pas vu dans le prix du kit.

Cela étant dit, je me voyais mal sculpter 14 colonnes !

Aussi, ai-je pris le taureau par les cornes (normal pour un fabriquant espagnol … ) et ai-je entrepris de les « couler ».

Première étape, fabrication du positif à partir d’une planchette, taillée à la dimension des statuettes (25 mm de haut) avec un bord de 6 mm d’épaisseur (hauteur des statuettes + 2 mm) et sur laquelle j’ai collé 20 statuettes à la superglue.

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On dirait une boîte d’ouchetis dans une tombe égyptienne du nouvel empire ….

J’applique ensuite le silicone « frais » en pressant bien pour que cela pénètre partout.

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ce qui donne ceci après démoulage.

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Nota : j’ai opté pour le silicone en raison de l’utilisation de résine et de la possibilité d’utiliser le moule plusieurs fois (on ne sait jamais …)

Il suffit ensuite, de couler le polymère de son choix. J’ai opté pour de la résine transparente pour inclusion en raison de sa relativement faible viscosité nécessaire vu la petitesse des détails.

Malgré cela, lors de la coulée, il faut prendre un soin extrême pour chasser toutes les bulles d’air. Pour cela, rien de mieux qu’une pointe à tracer.

Après démoulage, cela donne cela .

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Petite frayeur, les statuettes étant transparentes, on ne voit pas les détails mais après peinture : 1 couche d’apprêt, deux couches de dorure et une passe de bitume de Judée, on ne voit pas la différence avec l’original. Dans la rangée ci-dessous, il y a un original en métal.

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C’est la troisième à partir de la gauche….. Impossible de voir la différence.

Voila ce que donne la bouteille bâbord après transformation.

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Rien à voir avec ce que préconsiait Constructo (première photo ci-dessus).

Il me reste à recommencer de l'autre côté .... C'est long mais je pense que c'est payant.

J'aimais pourtant bien la cage à oiseaux indienne proposée par Constructo.

C'est splendide, ce que tu as fait.

Ton travail est tout simplement remarquable
Je prends bonne note de ta méthode si, un jour, je me retrouve confronté à un problème similaire.

Guido ou .. Jesus ? .. tu multiplies les pièces de manière remarquable Guido ! Une belle combine réalisée de main de maitre.
C'est superbe et astucieux Guido, rien à dire et cette poupe commence vraiment à prendre toute sa majestuosité !

Il faudrait que tu mettes les pas à pas et tous la liste précise des ingrédients dans trucs et astuces.

Bravo !
Wil

Bravo, on se rend compte que tu ne manques pas de ressources

En termes de résultats c'est payant en tous les cas

Superbe bouteilles

oui un pas à pas dans trucs et astuces avec tous les composants et où on trouve tous ces produits que tu utilises.Se sera intéressant pour tout le monde
encore bravo

Merci Alain.

C'est vrai, je n'y avais pas pensé, cela ressemble tout à fait à une cage à oiseau et c'est peut-être, inconsciemment, ce qui a influencé le concepteur du kit ...

Au fait, Will nous a fourni indirectement la réponse à ta question concernant le bordage en éventail de l’estaing (page 11) en nous fournissant la photo du tableau arrière de la maquette du musée. C'est encore une improvisation esthétique de Constructo car cette partie est nue. Cela dit, elle est superbe mais pas très réaliste car en réfléchissant bien, cela ne serait pas très solide .....

Super ton astuce du clouage chimique (colle vinylique + qq gouttes de cyano) cela fonctionne super bien !

Merci

WDocquois a écrit:Guido ou .. Jesus ? .. tu multiplies les pièces de manière remarquable Guido ! Une belle combine réalisée de main de maitre.
C'est superbe et astucieux Guido, rien à dire et cette poupe commence vraiment à prendre toute sa majestuosité !

Il faudrait que tu mettes les pas à pas et tous la liste précise des ingrédients dans trucs et astuces.

Bravo !
Wil

Volontiers si les administrateurs en sont d'accord et si on m'indique la méthode. Suffit-il de créer un sujet dans le chapitre "trucs et astuces" ?

Pas besoin d'autorisation pour ouvrir un sujet. Trucs et astuces est là pour cela.

Alain Degny a écrit:Pas besoin d'autorisation pour ouvrir un sujet. Trucs et astuces est là pour cela.

OK, je le fais de suite.

C'est fait. Le tutoriel est en ligne dites moi si c'est clair.

Cordialement,

Vraiment du beau boulot Guido ! Un fois fini, ce modèle va être une vrais petite merveille !

Bonsoir,

Le chantier continue. Sans entrer dans les détails puisque le travail est strictement identique, habillage de la bouteille tribord. Voila ce que cela donne.

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Une petite vue de la poupe qui est enfin complète pour le plaisir.

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La poupe étant complète, j’ai passé deux couches de fond dur pour la protéger.

Etape suivante, « construction » des « fenêtres » (nom ?) situées sur les côtés de la coque.

Même problème que toutes les autres fenêtres (grillage à oiseau sur fond bleu) , elles sont donc traitées de la même manière que celles du tableau et des bouteilles.

L’erreur de cote, signalée en début de chantier, entre le premier bordé et la dunette (4 mm trop bas) me revient en pleine figure si bien que ces 4 mm manquent entre le haut de la seconde fenêtre et le porte hauban du mât d’Artimon !

Je suis furieux mais n’ai malheureusement aucun moyen de corriger ce défaut car le porte hauban passe tout juste entre les ornements des sabords et je ne peux pas descendre la fenêtre sinon elle serait à cheval entre deux ponts …….

J’ai donc laissé comme cela, les cadènes seront simplement très très courtes ce qui, à mon avis, n’est pas trop gênant car elles le sont sur le modèle original.

Voila ce que cela donne.

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Bonne soirée,

Magnifique Guido, quel soin !

C'est con à dire maintenant je le reconnais, mais avec un fond noir comme l'original , toutes ces sculptures auraient été mises en valeur je trouve .

Avis très personnel je te l'accorde.

Wil

C'est vraiment magnifique

WDocquois a écrit:Magnifique Guido, quel soin !

C'est con à dire maintenant je le reconnais, mais avec un fond noir comme l'original , toutes ces sculptures auraient été mises en valeur je trouve .

Avis très personnel je te l'accorde.

Wil

Je me suis posé aussi la question ... mais, dans ce cas, ne doit-on pas aller jusqu'au bout et peindre la totalité de la coque ? Dans le doute et cette maquette étant la première, j'ai choisi de laisser le bois au naturel (on verra pour le suivant).

C'est d'ailleurs une question qui m'intrigue dans les modèles d'Arsenal à savoir qu'il semblerait y avoir une règle qui interdise de peindre y compris dans el cas de couleur très vives comme le rouge d'où l'utilisation d'essences ayant une couleur approchante.

Cette règle me surprend car les originaux étaient peints. Pourquoi être si soucieux de respecter les détails techniques et ne pas respecter la couleur ?

La seule "règle" , Guido est la suivante ( voir ci-après )
Tu remarqueras qu'elle laisse libre cours à interprétation personnelle. Le courant actuel étant plutôt de garder l'aspect bois naturel avec une tendance à l'ouverture d'un bord pour distinguer les détails intérieurs. Mais la peinture de la carène n'est nullement exclue tout comme le cuivrage des oeuvres vives ..

Tu n'as pas peint mais tu as doré les sculptures .. , c'est encore une autre variante ..


Considéré, du point de vue « modélisme », comme le sommet de l'art, le modélisme d'arsenal oblige le modéliste à respecter dans les moindres détails non seulement l'apparence extérieure du navire, mais également les méthodes de construction des différents éléments constituants le navire : charpente, vaigrage, aménagement intérieur, gréement, en allant jusqu'à reproduire les techniques et artifices de montage et d'assemblage du modèle d'origine, tels que mortaises et tenons, encastrements des pièces, goujons et goupilles, calfatage des ponts, fourrage des cordages…

C'est vrai cette histoire de peinture.C'est bizarre que ce ne soit pas fait sur les modéles d'arsenal.
Par exemple un coté comme la réalité ,avec peinture de coque et tout le reste.Et de l'autre ,ouverture de la coque pour admirer l'intérieur tout bois et fers.
D'autant plus que les couleurs sont fournis dans les monos.

WDocquois a écrit:La seule "règle" , Guido est la suivante ( voir ci-après )
Tu remarqueras qu'elle laisse libre cours à interprétation personnelle. Le courant actuel étant plutôt de garder l'aspect bois naturel avec une tendance à l'ouverture d'un bord pour distinguer les détails intérieurs. Mais la peinture de la carène n'est nullement exclue tout comme le cuivrage des oeuvres vives ..

Tu n'as pas peint mais tu as doré les sculptures .. , c'est encore une autre variante ..


Considéré, du point de vue « modélisme », comme le sommet de l'art, le modélisme d'arsenal oblige le modéliste à respecter dans les moindres détails non seulement l'apparence extérieure du navire, mais également les méthodes de construction des différents éléments constituants le navire : charpente, vaigrage, aménagement intérieur, gréement, en allant jusqu'à reproduire les techniques et artifices de montage et d'assemblage du modèle d'origine, tels que mortaises et tenons, encastrements des pièces, goujons et goupilles, calfatage des ponts, fourrage des cordages…

Merci Wil.

En fait, après réflexion, il m'apparaît que le choix de bois ou autres matières nobles laissés apparents entre dans la tradition de l'ébénisterie. On imagine mal une commode Boulle en sapin . Si c'était le cas, personne ne connaîtrait les œuvres d'André-Charles Boulle.....

La qualité de la matière magnifie celle du travail.

Nous l'avons tous remarqué, les maquettes peintes (de bateaux anciens) rendent plus mal. On se demande toujours ce qu'il y a sous la peinture (du plastique, du mastic, des rafistolages ....). Outre la beauté de la matière, en exposant tout, on met en valeur son savoir faire et inversement ....

Cela étant dit, l'idée de Michael me semble intéressante car on combinerait le tout ........

Guido. C'est splendide.

Pour les fenêtres (ou chassis). Sur un navire du rang et contemporain du Prince :

Celles de la demi-dunette correspondent à la chambre du capitaine de pavillon.

Celles de la dunette, à la très grande chambre de l'amiral.

Enfin, celles au niveau du pont principal s'ouvrent à l'arrière sur la salle à manger des officiers; à l'avant sur le "coach", la Salle du Conseil.

Pour les couleurs. Il n'y a pas d'interdit. On peut ou ne pas les représenter. Mais d'une manière générale, la peinture est pictura non grata sur les modèles de haute volée.

Les carènes sont rarement peintes. Simplement parce que l'espalme ou courroi avait une couleur indéfinissable plutôt dégueu. Les peindre en blanc est une hérésie.

Le problème ne se pose plus avec l'apparition du doublage cuivre.

Les œuvres mortes sont noires et ocre-jaune (avec des variantes de ton selon les époques). Ce sont les essences de bois qui les représenteront. Ebène pour le noir, Buis pour les jaunes.

Plus tard, l'ivoire, ou substitut, représentera le blanc des lignes de sabords des navires Restauration, Louis-Philippe...

Les décors peuvent être dorés à la feuille d'or sur des bâtiments de prestige du XVIIe. Le buis représentera le jaune de Naples qui s'y substituera au cours du XVIIIe.

Enfin, pour les vaigrages, il vaut mieux utiliser des teintures plutôt que la peinture qu empâte et faute de trouver de l'amarante qui ne soit pas trop violacée.

Les Anglais qui, bien entendu, se distinguent du vulgum pecus continental, ont leur vairgrage ocre-jaune ou white-washed dans les batteries, rouge ou ocre-jaune sur le pont principal et les gaillards.

En conclusion, c'est comme on veut. Enfin pas vraiment.

Michel,

Merci pour cette réponse claire et complète comme d'habitude.

Je ne connaissais pas l'espalme mais je me suis renseigné et , effectivement, un mélange de suif et de suie qui séjourne dans de l'eau de mer devait avoir un aspect peu ragoutant et une couleur très éloignée du blanc ......

Bonjour Guido
J'ai fait la tournée des fournisseurs et j'ai en effet trouvé tous les ingrédients pour la reproduction des pièces, j'y aurai recours en temps voulu, mais je n'y suis pas encore, ma construction prenant un retatrd de plus en plus considérable sur la tienne, , mais je suis avec attention toutes les infos dont tu nous fait part
A bientôt